Candy Candy
Qui ne connaît pas Candy ? La jeune fille avec ses couettes blondes et ses immenses yeux verts. Qui ne connaît pas les drames qui ont traversé sa vie ?
Adoption Albums jeunesse : 10 à 13 ans Génération Albator Kodansha La BD au féminin : le manga Manga : avant 1995, la préhistoire Séries à offrir aux jeunes ados Shojo
Candy, orpheline américaine au debut du siècle, est une jolie jeune fille au caractère de garçon manqué. Candy vit heureuse dans la maison de Pony avec son amie Annie et les autres orphelins. Mais quand Annie est adoptée, Candy va pleurer sur la colline. A ce moment là, un beau jeune homme qui porte un kilt et une cornemuse, apparait devant elle et lui dit: "Petite fille, tu es plus jolie quand tu souris que quand tu pleures ". S'en allant comme il etait venu, elle gardera comme seul souvenir un medaillon. Candy surnommera le jeune homme "le Prince des Collines". C'est cette image qui l'aidera et la soutiendra lors des épreuves qu'elle va devoir traverser: son séjour chez les Legrand, la mort d'Anthony , sa rupture avec Terry, le départ d'Alistair à la guerre, la disparition d'Albert...
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Date de parution | Mars 1993 |
Statut histoire | Série terminée 9 tomes parus |
Les avis
Pour mon 3000ème avis, il me fallait une oeuvre exceptionnelle. J'ai choisi 'Candy Candy' qui est une histoire beaucoup moins niaise qu'on le dit. Avant de lire le manga, j'avais vu l'anime sur internet (à cause des problèmes entre les deux auteurs, c'est malheureusement le seul moyen pour regarder le dessin animé) et j'avais adoré. C'est un de mes animes préférés même si je ne fais pas partie du public cible. Personnellement, je ne pense pas que le manga est meilleur et moins niais que l'anime. J'aime les deux œuvres quoique peut-être que je changerais d'avis si je le revoyais. J’avoue toutefois que j'ai aimé comment le manga ne contient pas de filler. Le scénario avance donc plus rapidement et les péripéties m'ont autant passionné que dans le dessin animé. Ce qui est génial avec le manga c'est que, ayant vu l'anime avant, j'avais déjà une bonne idée de ce qui allait se passer et cela ne m'a pas du tout dérangé de ne pas être surpris car c'est le genre d'histoire que je peux relire des dizaines de fois sans que mon intérêt diminue. Les personnages sont attachants (enfin, sauf ceux qui sont faits pour agacer comme les Legrand qui méritent de se faire écraser par la voiture d'Alistair). J'adore Candy, Annie, Patricia, Anthony, Archibald, Terrance et surtout Alistair qui est mon personnage préféré. J'adore lire leurs aventures ! Pour ce qui est du dessin, je le trouve sublime. Je trouve dommage que le procès entre les deux auteurs a fait en sorte que les droits soient bloqués et que cela fait en sorte que l'anime et le manga ne peuvent plus n'être diffusés que sur internet ou alors il faut avoir les VHS et fouiller les bouquineries pour trouver le manga. Personnellement, j'ai lu le tout sur internet et j'aimerais bien un jour que les volumes du manga fassent partie de ma collection car c'est une grande série qui ne mérite pas d'être considérée comme un truc gnan-gnan destiné uniquement aux jeunes filles.
Gardant de très bons souvenirs de la série animée des années 70, j'ai découvert récemment la version BD de ce célèbre manga ... et j'ai été sérieurement impressionné par sa qualité. Bien qu'en noir et blanc, le dessin est de bonne facture et très expressif. Les dialogues - en français ;-) - sont charmants et souvent teintés d'humour (mis à part quelques lourdeurs de traductions et des fautes "dortograf"). Beaucoup de rebondissements dans le scénario, ce qui fait que l'on ne trouve jamais le temps long, les 180 pages de chaque livre étant (trop) rapidement parcourues. La version BD n'est pas niaise comme la version animée, le caractère des personnages étant plus mature et détaillé. La fin de l'histoire (ou tome 9) est mieux réussie, la version animée semblant avoir été un peu bâclée. Certaines erreurs scénaristiques du dessin animé ne sont pas présentes dans la version papier, comme la rencontre de Candy avec son prince à l'âge de 6 ans et non 12. On comprend mieux pourquoi Anthony et le prince sont deux personnes distinctes, ainsi que d'autres détails de l'histoire par la suite. Certains passages intéressants ne sont pas repris dans le dessin animé et c'est bien dommage. D'autres, moins intéressants, ont été inventés dans ce dernier, donnant une impression de répétition et de longueurs... En conclusion : la BD est de bien meilleure qualité que la version TV. Précisons quand même que la version animée vaut la peine d'être (re)découverte en VO sous-titrée, la VF étant assez catastrophique, infidèle et souvent mal doublée. Je trouve que cette histoire serait digne d'être adaptée à l'écran, au même titre que "Autant en emporte le vent" ou d'autres grands classiques du cinéma. Espérant que cette BD puisse être rééditée, ce qui ferait aussi baisser les prix inabordables (jusqu'à 100 euros, oups!) des volumes d'occasion. Si vous avez les sous, pourquoi pas.
Candy Candy… Voilà un manga qui peut souffrir de nombreux a priori négatifs, déjà parce que l’édition française est affreuse (cœurs rose fluos, mauvais papier, lettrage et traduction atroces, encre qui bave…), et, surtout, parce qu’on pourrait l’assimiler trop rapidement au dessin animé qui en a été tiré. Et pourtant, quand on compare l’anime et le manga (exercice auquel je me suis amusée récemment), il n’y a pas photo : bien qu’ils racontent à peu près la même histoire, on en retire des impressions radicalement différentes, voire opposées : le manga est passionnant d’un bout à l’autre tandis que l’anime traîne lamentablement en longueur… il faut dire que tirer 115 épisodes d’une BD qui compte tout juste 9 tomes, c’est l’art du délayage élevé à son sommet ! Bon, je ne vais pas mentir non plus. Candy version manga EST, à l’instar de sa version animée, un vrai bon mélo à l’eau de rose bien kitsch, un shôjo-manga type avec ce qu’il faut de grands yeux brillants et de petites fleurs à chaque page pour entraîner le lecteur dans l’élan passionné des aventures de l’héroïne. Oui mais, malgré cela ou pour cette raison, les 9 tomes se dévorent littéralement ! J’ai pu tester sur de nombreux cobayes, filles comme garçons (qui généralement accrochent eux aussi même si leur orgueil viril les empêche de le crier sur tous les toits :) ), cette BD rend littéralement accro. Le rythme de Candy version manga est un de ses grands points forts : il se passe sans arrêt quelque chose dans cette BD, et à peine on a fini une page qu’on meurt d’envie de connaître la suite. Comme le dit si bien le générique, quand on lit Candy, on pleure, on rit, on se laisse littéralement emporter dans ce mélodrame bouleversant. (Je n’ai jamais autant pleuré à la lecture d’une BD qu’en lisant le dernier tome de Candy, et ça me refait le même coup à chaque fois que je retente l’expérience !). Mais, surtout, les personnages principaux sont pour la plupart très réussis : Candy est une jeune fille extrêmement attachante, qui veut prendre son destin en main et réussir seule sa vie, alors même que très tôt dans l’histoire elle pourrait choisir de mener une vie de petite fille riche et se la couler douce. C’est finalement une héroïne féministe, vive, drôle et volontaire, ce qui est finalement extrêmement rare dans les mangas (j’ai même l’impression à la lecture de shôjo mangas récents que la cause féminine a bien régressé au Japon). Si son premier amour, Anthony, n’est guère passionnant, il en va fort différemment du deuxième, le très (TRES) charismatique Terrence Grandchester : beau, mystérieux, torturé, un peu voyou mais pas trop, passionné et romantique, il a tout ce qu’il faut pour faire rêver des générations et des générations d’adolescentes (et leurs mères :) ). Et Albert, enfin, le "grand frère" de Candy, l'épaule compatissante qui est toujours là pour l'aider et la guider, est très attachant lui aussi. Bref, si jamais vous avez l’occasion de lire le manga de Candy, oubliez vos a priori et tentez l’expérience, cela en vaut vraiment la peine. Malheureusement cette BD est devenue difficile à trouver, et ne sera pas rééditée tant que le conflit entre les auteurs pour les droits de cette série ne seront pas résolus, hélas…
"Euh… tu te moques de moi, là ?…" "Ben non… et en plus c'est vraiment bien fait !…" (ceci est une partie de dialogue entre ma belle-fille et moi lorsqu'elle m'a amené, voici quelques semaines, la série de Candy…) Candy?… je m'en souviens très bien ; une des grandes séries animées -tous publics- importées du Japon et qui a fait les nombreux beaux jours d'une chaîne de télé française. Et c'est vrai que j'en ai regardé des épisodes à l'époque… Mais "Candy" en BD. Qu'allais-je découvrir ?… Ben, l'air de rien, c'est vraiment pas mal réalisé. J'ai à nouveau suivi ce très long mélodrame de Candy White, une petite orpheline ; et ce jusqu'au début de sa vie d'adulte. Candy ?…un long roman feuilleton que j'ai dégusté avec plaisir, tome après tome. C'est vrai, difficile d'en refermer un sans en avoir l'envie d'en ouvrir un nouveau. Un véritable soap-opera où, adoptée -et après avoir vécu moult aventures mélodramatiques- elle deviendra infirmière et tombera amoureuse d'Albert, un jeune écologiste convaincu. Une fin heureuse pour une série qui attachante, avec ce qu'il faut de joies, de peines, d'espoirs, de déchirures…. Bref, ce qui fait souvent la vie de tout un chacun. Bon graphisme à souligner ; plus précis, "pointu" que la série animée en elle-même. Une vraiment bien bonne série manga…
Je suppose que tout "mâle" qui se respecte, comme moi quoi, a comme idée de base que "Candy, berk ! C'est pour les filles ! Jamais je lirais ça ! Beuaaark !". Et pourtant, suivant les conseils d'amis, je me suis mis à lire l'intégrale de Candy Candy et... et... Et quand on commence, on ne peut plus lâcher cette série ! Ma femme et moi l'avons dévorée à toutes vitesses. Ce manga, un shojo évidemment, parait bien plus intelligent et adulte que le dessin animé. Bien sûr, on y retrouve la même naïveté, la Candy toute gentille qui veut aider tout le monde mais comme on le sait, "au pays de Candy, y a des méchants et des gentils", etc etc... mais on se prend dès le début à s'attacher à ses aventures, ses romances, ses rêves, son évolution dans la vie, ses amis. Bref, on arrive trop vite à la fin des 9 tomes et on aimerait même qu'il y ait une suite... Quant au dessin, il est meilleur, je pense, que dans le dessin animé, sans être exceptionnel pour autant. Bref, si vous êtes un homme et si vous avez le courage de lire une BD "pour les filles, beuark !", ou bien si vous êtes une femme et que vous n'avez pas peur de redécouvrir "une histoire qu'on aimait quand on était enfant", vous aurez le plaisir de découvrir une série très agréable et très prenante.
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