Margot
Les débuts d'une jeune campagnarde américaine pleine d'espoir et de rêves dans la jungle New-Yorkaise.
Auteurs italiens El Vibora Les petits éditeurs indépendants New York USA Magazine
Margot, 19 ans, vit à Prairie Dog, un bled paumé du texas. Elle ne rêve que d’une chose : devenir actrice à Manhattan. Tout le monde essaie de la convaincre de l’absurdité de la chose. Mais ce que femme veut… Elle se sauve donc en bus pour New-York. Elle va vite déchanter et son rêve va s’écrouler sous les propositions glauques destinées aux jeunes filles fraîches et naïves. Alors va se réveiller en Margot une aptitude à la survie dans la jungle new-yorkaise. Et elle ne se révèlera pas si candide que ça et trouvera un boulot bien différent de ce qu’elle pensait faire…
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Date de parution | Janvier 1991 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Bon, ça se laisse lire, assez vite – peu de dialogues, et une intrigue pas vraiment fouillée. Mais je vais rapidement oublier cette histoire assez abracadabrantesque. En effet, rien n’est réellement crédible dans ce récit. Du personnage de Margot, jeune provinciale sortie de son bled paumé, débarquant à New-York et échappant à tous les « requins » voulant la croquer. Surtout, elle se constitue une sorte de cour des miracles, et devient en moins de deux reine des démolisseurs, faisant la nique à tous les exploiteurs de la misère et autres promoteurs immobiliers véreux. Elle casse les appartements avec ses amis, tout en aidant vieillards, pauvres, leur fournissant de la nourriture, négociant avec les dealeurs. Tout est hautement improbable, de l’intrigue générale au déroulement en détails. Et finalement aucun personnage n’est crédible ou intéressant. Certains sont même grotesques (alors que cela ne semble pas avoir été le but recherché), comme cette Angelica, dont les motivations sadiques restent obscures, et dont les actions échappent à tout réalisme. Reste le dessin de Frezzato. Il est très daté et, s’il est très lisible, il accentue souvent le manque de réalisme de l’ensemble, il est froid, glacé. La colorisation est elle aussi datée, même si elle rend bien l’ambiance métallique et froide de l’histoire. Une lecture décevante.
BD trouvée dans mes errances de brocantes. Dessin plutôt sympa quand on feuillette, du dessinateur Les Gardiens du Maser (que je ne connais que de nom et n'ai pas encore eu l'occasion de lire). Au niveau scénario c'est navrant, vide et insipide, pour résumer l’héroïne part à Manhattan pour devenir actrice et se retrouve responsable de chantier de démolition ! Ne gardera pas sa place dans ma collection, et partira dans le carton des A VENDRE.
Le dessin est pas mal. Il est réaliste sans que les personnages ne soient figés et il y est très dynamique et de plus la narration est fluide. Cela a permis de lire cette série sans aucun problème. En revanche, l'histoire m'a laissé indifférent. Il y a des bonnes idées, mais je ne suis pas arrivé à trouver les personnages attachants ou à trouver quelque chose de mémorable. Et puis cela va trop vite. C'est le genre d'histoire où dès que j'ai fini de lire une scène, j'oublie aussitôt ce qui s'est passé tellement rien ne m'a marqué.
Que dire sinon un mot : surprise! Voilà ce ce que cette bd m’a fait, une surprise. Tout d’abord, en page de garde, une photo de Manhattan avec les twin tower dominantes! Une relique nostalgique aujourd’hui! Ensuite, un dessin à l’Italienne, un graphisme très réaliste bien travaillé, vraiment agréable, similaire à celui de Liberator (Ranxerox). Pas aussi beau mais très correct. De belles planches détaillées. Sympa, quoi. Massimiliano Frezzato, italien de naissance, découvert en France dans USA magazine, en 1989. Il publie une série en deux tomes de Margot avec Jérôme Charyn côté scénario, auteur américain qui a notamment fait «La femme du magicien» en collaboration avec François Boucq. Bon les présentations sont faites, passons à mon avis personnel. Tout d’abord, j’ai été étonnée, puis je me suis plongée en relecture 3 fois de suite. En effet, cela se lit vite, mais reste plaisant à regarder et l’histoire est typiquement américaine, plutôt New-Yorkaise, où la pauvreté flirte avec la démesure. L’ambiance tout d’abord, puis cette nana terrible qui finalement mène les hommes par le bout du nez! (eheh on en rêve toutes, non?) Sympa aussi, ça. (Mais non je suis pas machogine !) Bref, un sympathique moment passé. Ce n’est pas une BD indispensable, je l’ai trouvée à la bibliothèque Mouffetard-contrescarpe (pleine de bds cette biblio à paris!). Si vous avez l’occasion de tomber dessus (aïe) prenez juste le temps de la lire. C’est convenable, ça mange pas de pain et ça fait passer le temps.
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