Le Cabaret des Muses (Le Bordel des Muses)

Note: 2.92/5
(2.92/5 pour 12 avis)

La vie de Toulouse-Lautrec est restitué ici librement, tout en retraçant, néanmoins avec une précision historique sa rencontre avec les grandes figures artistiques du XIXème siècle : Van Gogh, Degas, Gauguin.


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle L'Histoire pour de rire ! Milieux artistiques Paris Paul Gauguin Peinture et tableaux en bande dessinée Vincent Van Gogh

Smudja brosse avec maestria et humour les heures de gloire du Moulin Rouge, la faune interlope de Montmartre et des scènes de soulographie mémorables.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2004
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Le Cabaret des Muses (Le Bordel des Muses) © Delcourt 2004
Les notes
Note: 2.92/5
(2.92/5 pour 12 avis)
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21/01/2004 | ThePatrick
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Par cac
Note: 3/5
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Après avoir lu les 2 premiers tomes, mon avis rejoint celui d'une certaine majorité. Le dessin est un vrai régal. Le fil conducteur du récit est par contre difficile à dégager. L'auteur mélange tout un tas de peintres célèbres mais aussi le sculpteur Rodin, un peu comme s'il devait caser tout cela dans son album. Il manque un liant entre toutes ses scènes qui virent souvent à l'irréel. Bref, l'hommage est louable et intéressera sûrement tout amateur de peinture s'il sait faire abstraction d'un scénario un peu abscons.

25/05/2011 (modifier)
Par pewi
Note: 4/5

Cette BD fourmille de bonnes idées graphiques, de clins d'œil auto-référent, d'allusions à l'histoire (artistique) du début du siècle précédent, de mises en case protéiformes, d'espièglerie sans jamais l'ombre d'un essoufflement de la part du dessinateur. Le scénario est tout d'abord inexistant puis prend de l'épaisseur pour finir complet à la fin du second tome (je n'ai pas lu les suivants). J'ai été emporté puis bercé par l'imaginaire de Gradimir Smudja : c'est très agréable !

28/10/2009 (modifier)
Par Quentin
Note: 4/5

Dessins époustouflants et feu d'artifice de couleurs, Gradimir Smudja est un artiste d'une virtuosité inouïe. Ses albums sont à lire rien que pour le plaisir des yeux. Le scénario de cette BD est bâti sur de nombreux clins d'oeils aux "grands artistes" Français (ou autres) de la fin du 19e siècle, en incluant l'autobiographie relativement loufoque de certains d'entre eux (Toulouse-Lautrec, Gauguin, Van Gogh), ainsi qu'une gentille histoire d'amour entre Toulouse-Lautrec et Mimi. L'histoire est un peu décousue et l'humour, omniprésent, est parfois d'un goût douteux, mais le tout reste fort agréable à lire.

07/06/2006 (modifier)
Par Pacman
Note: 2/5

Alors, d'emblée, je dirais qu'il est Urgent que Smudja trouve un scénariste! parce que là, c'est vraiment n'importe quoi. On recherche le loufoque, un style décalé, un semblant de poésie, un zeste de culture, et au final, on trouve un fouillis sans nom, un humour lourdingue, une surcharge au niveau du dessin. C'en est au point où quand on tourne une page, on doit verifier si on n'en a pas sauté une tant le fil de l'histoire est décousu. Vraiment, c'est dommage, car il faut tout de même reconnaître que le talent de Smudja en tant que dessinateur force l'admiration.

24/11/2005 (modifier)

Ce qui frappe d’emblée, c’est le dessin. Ce sont en fait de véritables petits tableaux à la manière des grands peintres évoqués par Smudja. C’est tout simplement extraordinaire, on devine même le grain de la toile, sous la couleur. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on est loin des hideuses et froides colorisations Photoshop. Smudja, à ce titre, est un véritable artiste, qui a su capter l’esprit de cette période, à travers le regard et la vie de Toulouse-Lautrec. Là où le bât blesse, c’est au niveau du scénario, simple évocation de certains aspects de la vie du peintre, de ses rencontres avec d’autres grands noms de la peinture (Van Gogh, Seurat, Gauguin, Degas ou encore un Renoir vieillissant) et de la sculpture (Rodin) et de ses relations particulières avec sa mère, le tout baignant dans une ambiance burlesque, assez déconcertante. Bref, si le dessin est un plaisir pour l’oeil, l’histoire, elle ne m’a guère captivée, et ce, en dépit de mon vif intérêt pour la peinture. Alors, monsieur Smudja, vous seriez bien inspiré de vous trouver un vrai scénariste, mais surtout, ne lâchez pas votre pinceau !

04/10/2005 (modifier)

C'est magnifique, d'une qualité de travail du dessin comme pour Vincent et Van Gogh, qui m'a émerveillé. Mais, ici, il n'y a pas de fil conducteur à l'histoire. De très belles et magnifiques images se succèdent. On finit par s'y perdre grandement ! C'est dommage, je pense que Mudja est capable de faire beaucoup mieux, peut-être lui a-t-il manqué un bon scénariste.

13/09/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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La première chose qui marque quand on entame cette BD, c'est le dessin, ou plutôt la peinture. C'est beau, c'est coloré, c'est extrêmement bien fait, et surtout cela reproduit excellemment bien les styles et les formes des tableaux et ambiances des artistes de l'époque représentés dans cette série. Je ne dis pas que je me damnerais pour la beauté visuelle de cette BD mais franchement elle vaut véritablement le coup d'oeil, et sans doute plus que cela puisque le dessin à lui seul pourrait valoir l'achat. En effet, car à côté de ce dessin exceptionnel, il est largement plus ardu de pénétrer le scénario. En entamant la lecture, je m'attendais en effet à un récit linéaire, une vraie histoire quoi. J'ai donc aussitôt été largué par le scénario un peu délirant, la narration décousue et sans réel fil rouge, les dialogues eux-mêmes partant dans tous les sens sans vrai suivi, etc... J'avais véritablement l'impression d'avoir sous les yeux une suite d'images joliement peintes mais sans histoire pour les lier et artificiellement mises bout à bout par les tribulations aléatoires et un peu folles d'un Toulouse-Lautrec délirant. Mais ce n'est que peu à peu que j'ai réalisé qu'il ne fallait pas voir Le Bordel des Muses comme une vraie histoire mais plus comme un hommage aux artistes d'une époque, un hommage qui saute d'une scène à l'autre sans avoir besoin de se justifier, un hommage qui met en scène plus d'une dizaine de très grands artistes de la fin du 19e siècle allant de l'écrivain Wilde au sculpteur Rodin en passant par l'ingénieur Eiffel et bien sûr tous les artistes peintres de l'époque. Le liant entre ces saynètes et ces personnages n'est autre qu'un Toulouse-Lautrec finalement bien drôle, accompagné d'un Vincent Van Gogh à l'humour non moins présent. Cette BD n'est pas une véritable histoire à suivre mais plus une tranche d'art, d'humour, d'ambiance d'époque, une oeuvre hommage où se retrouve sous un pinceau coloré et plein d'humour les plus grands noms de l'art dans un superbe décor du Paris de la fin 19e siècle. Déroutant au départ, mais finalement agréable par son humour et surtout la beauté de ses planches. A réserver cependant à un public dont la sensibilité correspond à la particularité de cette oeuvre.

17/08/2005 (modifier)
Par Piehr
Note: 2/5

Bien sûr, c'est beau. Très beau, même ! Mais là ou Vincent & Van Gogh m'avait touché par la folie ambiante qui illustrait les pages du recueil, je trouve qu'ici le côté un peu détaché de la narration de ce premier tome, sans réel liant, entache le plaisir de lecture. En effet, même si l'on se plait à découvrir la vie de débauche et de luxure de Toulouse-Lautrec, sous le dessin à la fois fantaisiste et incroyablement maîtrisé de Gradimir Smudja, le manque évident de structure pêche. On décroche régulièrement, sans pour autant "subir" l'album - ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Ce premier Opus n'est pas mauvais, mais méritait un traitement narratif plus précis. Je passe très vite sur les couleurs de l'auteur qui sont tout simplement fabuleuses. C'est de l'Art avec un grand A, chaque case est un tableau, chaque page une invitation au voyage. Du plaisir pour nos yeux... Les amateurs d'art de l'époque trouveront surement leur compte par les multiples références qui composent cet album. Les autres, eux, seront surement gênés comme moi par le côté un peu bordélique du scénario.

22/07/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
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Je suis admiratif devant le coup de pinceau de Gradimir Smudja qui transforme chaque planche en autant de tableaux. Cet album m’a permis d’appréhender la vie tumultueuse de Toulouse-Lautrec, curieux petit bonhomme fripon, provocateur et désinvolte qui s’installe à Montmartre et fréquente les filles de joie. D’emblée, le début du récit donne le ton. On est plongé dans l’univers déluré du petit peintre, arpentant les cabarets et se donnant en spectacle. Toutefois, je trouve que l’histoire s’essouffle en son milieu, à partir du moment où Toulouse-Lautrec rencontre les grands peintres impressionnistes de l’époque. J’ai l’impression d’assister à une succession de rencontres sans réel lien entre elles. Un peu trop décousu donc pour me plaire totalement. Bref, voici une bd plus surréaliste qu’impressionniste même si le talent de l’auteur impressionne ! Il me tarde de lire "Vincent et Van Gogh" du même auteur . . .

20/06/2005 (modifier)
Par Sagera
Note: 4/5

On nage à nouveau dans une ambiance délirante avec cette nouvelle oeuvre de Smudja. Si l'histoire repose en effet sur des éléments historiques tangibles, elle sert surtout de prétexte à un joyeux délire, à une folle saranbande qui laisse pantois et souriant. Le dessin (c'est tellement réducteur de l'appeler ainsi d'ailleurs, tant on sent en filigrane, la patte du peintre derrière), est époustouflant. Comme il l'avait fait pour "Vincent & Van gogh", Smudja s'est en effet inspiré du travail des peintres qu'il évoque, pour donner à son propos l'aspect d'un hommage grandiose et décalé. Je ne peux dire qu'un mot, c'est superbe. N'ouvrez pas cette bd pour trouver une histoire à décortiquer. Ouvrez la pour le plaisir des yeux et des doigts qui caressent les images.

02/04/2004 (modifier)