Hulk - Futur imparfait (The Incredible Hulk: Future Imperfect)
Une aventure de Hulk se déroulant dans un futur apocalyptique sur fond de voyages temporels.
Après l'apocalypse... Hulk Marvel Super-héros Univers des super-héros Marvel Voyages dans le temps
Nous sommes dans le futur, après une guerre nucléaire, la terre ravagée renaît de ses cendres, une ville, Dystopia, est née sur les décombres de la civilisation, elle est dirigée demain de fer par… Hulk en personne, rebaptisé Maestro et devenu un tyran sans aucun état d’âme. Des résistants s’emparent d’une machine à remonter le temps et vont chercher dans le passé le seul être capable de combattre le tyran, Hulk lui-même mais beaucoup plus jeune. De cette situation découlent mille questions : si le vieux Hulk tue le Hulk jeune, ne va-t-il pas se tuer lui-même ? Quelles motivations ont poussés le vieux Hulk à devenir si méchant ? Combien de temps son petit jeans va-t-il résister ?
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Date de parution | Septembre 1999 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Les futurs s'annoncent apocalyptiques. - Ce tome comprend une histoire complète Futur imperfect, avec un scénario de Peter David, et des illustrations de George Perez, initialement parue en 1992 & 1993 (96 pages). Dans une ville qui a connu les ravages de la guerre, des gens en bonne santé troquent et vendent dans un gigantesque marché à ciel ouvert. Au sein de cette foule, trois individus se retrouvent pour évoquer la dernière étape mise en œuvre dans leur plan pour lutter contre le dictateur en place. Ils ont réussi à ramener dans le temps le Hulk du présent (version vert & intelligent) pour lutter contre le dictateur. Le lecteur est amené à découvrir progressivement les liens qui unissent Hulk au dictateur, ainsi que la personne qui a conçu le plan qui implique Hulk. Cette histoire se place au milieu des 12 ans pendant lesquels Peter David a été le scénariste de la série Incredible Hulk, de l'épisode 331 paru en mai 1987 à l'épisode 467 paru en août 1998. Est-ce que cette histoire ressort parmi la quantité industrielle de futurs post-apocalyptiques dystopiques ? Oui, Peter David a créé un adversaire terrifiant à la fois en raison de sa puissance, et aussi en raison de ses liens avec Hulk. David manie les particularités des lignes temporelles divergentes avec habilité et la logique interne du scénario est solide. Ensuite les références à la continuité de Hulk restent assez génériques pour que le lecteur occasionnel ne soit pas perdu dans des sous entendus obscurs. Enfin David manie avec assez de légèreté les éléments de l'univers partagé Marvel et il explique la chute des autres héros de manière satisfaisante avec une salle des trophées qui rappelle au lecteur l'existence de certains personnages qui n'ont pas forcément bien survécus aux ravages du temps (Shatterstar et Sunfire, par exemple). Cette double page qui présente les restes de costumes et d'équipements met également en valeur le talent de George Perez. Il a encré lui-même ses dessins pour cette histoire ; il n'y a donc aucune perte de finesse ou de précisions. Chaque casque ou costume est immédiatement identifiable et il glisse même un ou deux gags visuels discrets (telle la mention Dead again ? sur le poster de Phoenix, ou la tête de Sentinel qui sert de poubelle à gravats). le lecteur retrouve donc la minutie maniaque de ce dessinateur pour une vision du futur très détaillée. Future imperfect est un moment clef dans l'histoire de Hulk avec l'introduction d'un ennemi terrible. Ce récit présente un voyage dans le temps bien pensé, avec de nombreux rebondissements et des références sympathiques à l'univers Marvel. Un excellent divertissement.
Il me semble bien que c'est le tout premier comics Marvel que je lis ! Plutôt familier des films, j'avoue n'avoir jamais eu un coup de cœur particulier pour Hulk (que je n'ai jamais détesté non plus), mais c'est Futur imparfait qui m'est tombé entre les mains et j'ouvre donc le bal par celui-ci. Ce qui m'a frappé d'abord, c'est la densité du dessin. George Perez remplit souvent ses cases jusqu'à ras bord, et ça donne un résultat assez joli. Ça fourmille dans tous les sens, j'aime assez ce côté foisonnant, même si de temps en temps, ça affecte un peu la lisibilité des images. Néanmoins, le trait de Perez est sûr, assez typique de ce que j'ai pu apercevoir dans les autres comics Marvel, avec en outre des couleurs pétantes qui nous plongent bien dans l'esprit comics. Concernant le scénario, maintenant, je l'ai trouvé intéressant. La confrontation entre deux Hulks qui ont fait des choix opposés est plutôt bien exploitée, et Peter David n'essaye pas de nous embrouiller avec des paradoxes temporels à n'en plus finir. Le récit est donc certes assez balisé, mais efficace et cohérent. Rien de très original, mais ça fonctionne. Je trouve ça juste dommage, en revanche, de ne jamais utiliser la version humaine de Bruce Banner. Le côté double du personnage n'est jamais utilisé, à tel point qu'on pourrait presque se demander pourquoi avoir choisi d'utiliser Hulk au centre de cette histoire, puisque sa spécificité n'est mise en avant à aucun moment. Mais bon, le récit n'en est pas moins agréable, l'univers futuriste est joli et relativement dépaysant, avec un petit côté Valérian, et dans l'ensemble, c'est une bonne lecture. Pas forcément très mémorable, mais tout-à-fait sympathique.
Ce n'est pas la meilleure histoire de Peter David, mais cela reste un agréable divertissement. L'histoire se passe dans un futur alternatif oû ce qui reste de la civilisation et dominé par Maestro, un Hulk devenu méchant et donc notre Hulk à nous se fait téléporter dans le futur pour le vaincre. C'est amusant de voir les deux Hulk s'affronter et cela donne des bonnes scènes. Malheureusement, le futur imaginé par les auteurs manque un peu d'originalité et c'est parfois un peu banal. Cela fait en sorte que je ne trouve pas cette histoire excellente alors que Peter David a écrit plusieurs histoires mémorables sur Hulk. Le dessin de Perez est pas mal quoique je préfère son style habituel. Ici, il semble s'inspirer des histoires de science-fiction de Métal Hurlant.
Cette aventure sur Dystopia est un délire trop estampillé SF pour me plaire, et ça n'a plus rien à voir avec le Hulk originel, même si on trouve une baston entre le bon Hulk et Maestro, son double en fait, mais plus vieux...bref, les auteurs ne s'emmerdent pas avec le temporel et privilégient l'aspect fun, car cette baston, c'est très bourrin mais ça reste assez jouissif quelque part. Le fait que le Hulk qui a été repêché dans le passé ne soit plus une brute épaisse, s'explique ; c'est le psychiatre Leonard Samson qui a réussi à faire fusionner les personnalités de Bruce Banner et de Hulk, je crois que tous les fans du personnages savent ça... Un truc qui m'a surtout amusé, c'est la salle des trophées qui laisse supposer que tous les autres super-héros sont morts, certains ayant été décimés vu le piteux état de leurs accessoires. Quant au dessin de Perez, je l'aime bien, même s'il est très fouillis, je ne le trouve pas repoussant contrairement à ce qu'affirment certains commentaires précédents, il est très années 80 certes, mais ça me rappelle celui "à la Kirby" des années 1977-1981 que je lisais dans Strange, je ne suis donc pas dépaysé ; cette histoire m'indiffère surtout au niveau du scénario trop tourné vers la science-fiction (ça fait 1 étoile en moins).
Ce comics a été publié il y a presque 20 ans. Il subit clairement le poids des années, notamment au niveau du dessin. L'histoire est plaisante et ne manque pas d'intérêt. Hulk se retrouve projeter dans le futur où il va être amené à s'opposer au maestro qui n'est que lui-même en despote aliéné et sans pitié pour les survivants d'un désastre nucléaire. On a donc un Hulk qui réfléchit en état de cause, la réflexion ne pousse pas trop loin mais elle a le mérite d'exister pour ce personnage souvent présenté comme décérébré. Graphiquement, le style est sobre au niveau du trait mais a mal vieilli pour les couleurs trop vives. Ce comics divertit mais n'apporte pas grand chose au personnage de Hulk que j'ai vu mieux exploité par ailleurs.
Pour la première histoire que je lis concernant Hulk tout seul (hors des Vengeurs), je suis carrément déçu. Ce n'est vraiment pas terrible. En fait, je trouve cette histoire vraiment kitsch tant au niveau du scénario que du graphisme. Le dessin est du comics à l'ancienne, façon années 80. Pas vraiment moche, mais pas terrible à mon goût. Et ce sont surtout les couleurs que je trouve kitschs. Rouge, vert, violet, magenta, orange, tout mélangé, je trouve ça de mauvais goût. Quant au scénario, je le trouve franchement banal. Une dystopie post-apocalyptique où des humains sont asservis sous la poigne d'un tyran sanguinaire. Et les rebelles de ce monde vont chercher dans le passé un sauveur pour combattre le méchant. Le fait que sauveur et tyran soient le même Hulk, l'un jeune l'autre vieux, n'ajoute pas grand chose au récit à mes yeux car il en résulte de gros combats qui cassent tout autour d'eux et puis voilà. En outre, moi qui m'était habitué à un Hulk totalement sauvage et pas maître de ses actes et émotions, je trouve là un gros baraqué invulnérable qui pense et réfléchit comme un bon petit soldat brave et courageux, quoiqu'un peu brute. Pas grand chose à se mettre sous la dent en matière de personnage original. Et puis la façon dont le méchant est annihilé en fin d'album me parait en contradiction avec une phrase affirmative du premier chapitre. Sans parler d'autres incohérences à droite à gauche, comme par exemple la planche détruite du Silver Surfer qu'on aperçoit vers la fin, comme si le héraut de Galaktus capable de filer de soleil en supernova pouvait avoir été tué dans une guerre nucléaire à l'échelle humaine. En outre, les trop nombreuses fautes de frappe, oublis de mots et erreurs d'orthographes grossières réduisent encore la qualité de cette édition. Bref, un petit divertissement de SF kitsch mais rien de bien intéressant outre mesure.
Marrante cette histoire du géant vert se passant dans un futur alternatif. Les auteurs ne s’embarrassent pas trop de réflexions sur les paradoxes temporels et c’est tant mieux, car on a hâte de voir Hulk en action (non, on ne le verra pas faire caca, même s’il est très en colère). Ceci dit, même si l’histoire est assez fun, l’intrigue ne brille pas par son originalité ; on voit venir les rebondissements d’assez loin. Le dessin de Perez est assez bon, très bon même par moments. Cela procure un assez bon moment de lecture, qui ravira probablement les fans du personnage.
Halala ! Ce bon vieux Hulk ! Il n’a pas toujours fait dans la dentelle mais j’ai toujours éprouvé une certaine sympathie pour le personnage. Cet album, qui est à considérer comme un one-shot, date en fait de 1992 (l’édition originale américaine), et cela se sent franchement. Le dessin fait très « année 80 », il est même limite repoussant au premier abord. Mais on s’y fait, on en vient même à se souvenir, une larme à l’œil, des bons vieux « Strange » de son enfance. Pour les fans d’Hulk, cet épisode est considéré comme une des meilleures aventures de Hulk jamais écrites. Je n’ai pas lu assez d’Hulk pour en juger, mais je peux vous affirmer que c’est pas mal foutu et supérieur à la production courante des comics mainstream. Ce qui me pousse à être moins enthousiastes que les fans, c’est sans doute le manque d’originalité de l’intrigue principale. Nous sommes dans le futur, après une guerre nucléaire, la terre ravagée renaît de ses cendres, une ville, Dystopia, est née sur les décombres de la civilisation, elle est dirigée demain de fer par… Hulk en personne, rebaptisé Maestro et devenu un tyran sans aucun état d’âme. Des résistants s’emparent d’une machine à remonter le temps et vont chercher dans le passé le seul être capable de combattre le tyran, Hulk lui-même mais beaucoup plus jeune. De cette situation découlent dix milles questions… Si le vieux Hulk tue le Hulk jeune ? Ne va-t-il pas se tuer lui-même ? Quelles motivations ont poussés Hulk à devenir si méchant ? Combien de temps son petit jeans va-t-il résister ? C’est amusant à lire, pleins de clichés et de références. Le rythme est enlevé et quelques scènes sont très bien pensées. Je dois tout de même avouer que le coup du Hulk devenu intelligent, je trouve ça un peu bidon. Je résume pour ceux qui ne le sauraient pas mais Hulk, à l’origine, c’est un simple homme, le professeur Banner, un homme doux et calme, qui se transforme en brute épaisse toute verte quand il s’énerve. Une brute qui est l’animalité absolue, une bête, sans grande cervelle qui cassait tout sans discernement. Ca c’était porteur ! Banner était l’intelligence, son double était la bestialité, comme ces bons vieux Docteur Jekyll et Mister Hyde… Mais un bon jour une scénariste a donné au professeur Banner l’opportunité de devenir un Hulk intelligent…autrement dit le personnage trouve un moyen de se transformer en Hulk tout en ayant le contrôles de ses actes… Je trouve ça assez bidon, ça détruit la thématique originelle du personnage. Tant et si bien que dans cet album-ci, par exemple, Hulk est tout le temps Hulk, il n’apparaît jamais sous la forme du docteur Banner ! C’est juste un gros bonhomme vert intelligent… Heureusement d’autres auteurs ont su lui redonner par la suite sa vraie dimension, sa vraie dualité, je pense notamment au récent Hulk-Banner d’Azzarello et Corben. Enfin, mis à part ces réserves, c’est à lire. Surtout pour les fans.
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