L'Immeuble d'en face
Tranches de vie des locataires des 3 étages de l'immeuble.
Académie des Beaux-Arts de Tournai Dans mon immeuble... La BD au féminin La Boite à Bulles Les petits éditeurs indépendants
Au premier étage de "L'Immeuble d'En Face", réside une mère célibataire et enceinte. Au second, un couple entre deux âges. Et au troisième un couple de jeunes amoureux, Claire et Louis. Un immeuble comme tant d'autres avec ses croisements dans l'escalier. Là où vous ne vous y retrouverez pas forcément, c'est qu'au lieu de grommeler des bonjours entre voisins, ces gens se croisent et se parlent, se connaissent, s'aiment. C'est bête, mais c'est beau.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 15 Janvier 2003 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Cette série a eu beaucoup de succès lors de sa sortie , il y a une vingtaine d'années. Vanyda trouve dans son quotidien Lillois une peinture qui pourrait s'apparenter à la Trilogie New York de will Eisner. Faire une peinture intimiste des heurs et malheurs d'un groupe d'habitants d'un immeuble particulier au fil du temps. La comparaison s'arrête là. Le style graphique de Vanyda a une attirance vers le Manga qui n'est pas ma tasse de thé. Je trouve tout de même son trait fin et fluide. Je regrette qu'il n'y ait pas plus d'extérieurs dans les rues de Lille qui sont propices à de très belles ambiances (surtout estudiantines !). Le scénario est assez succinct avec ces anecdotes plus ou moins futiles qui rythment le temps qui passe. C'est le couple Claire-Louis qui tient la place centrale avec une vision assez réductrice de soirées, de papotages et de jeux vidéos, bien sympathique mais qui n'apporte pas grand chose au niveau humain. Seule Béatrice avec ses deux enfants pourrait apporter un élément dramatique qui manque à la série à mon avis. Mais j'ai eu l'impression d'être dans une bulle où les difficultés sont gommées. C'est peut-être la jeunesse de Vanyda et son manque de vécu ou alors une pudeur vis à vis des personnes dessinées mais je trouve que les situations manquent d'intensité. Une lecture plutôt agréable mais qui manque de piquant émotionnel. 2.5
J’ai lu la série dans l’épaisse intégrale. Si tout lire d’une traite permet de bien s’immerger dans la vie des personnages que nous suivons, cela a aussi un peu accentué l’impression de « décousu » de l’ensemble. En effet, Vanyda nous présente une suite d’anecdotes, de tranches de vie, de petits ou grands moments de la vie de quelques habitants d’un immeuble (parfois avec quelques flash-backs). Un jeune couple, un autre bien plus âgé et plus distendu, et une jeune mère célibataire : voilà les principaux protagonistes, autour desquels se greffent quelques personnages secondaires. C’est le mérite de Vanyda d’arriver à brosser ces portraits sans esbroufe, et à nous rendre attachants ces personnages, même s’il ne faut vraiment pas être réfractaire à ce genre de récit, pointilliste, pas très rythmé. Le dessin est simple et fluide. Le seul truc que j’aime moins, c’est certains visages vidés de leurs traits, et la légère tendance « manga » de certains visages. Pour le reste, c’est plutôt agréable. Autre petit bémol, la fin, quand même abrupte, comme si l’auteur ne s’était pas donné de but clair, et qu’elle avait ressenti le besoin de passer à autre chose, sans transition. C’est assez déroutant, et laisse en suspens pas mal de questions (comment ont évolué les relations entre la mère célibataire et le voisin du dessus, que sont devenus nos deux jeunes, etc. ?).
Une trilogie qui nous emmène dans le quotidien des habitants d'un immeuble. Au début je me demandais si cette suite avait du sens car on voit juste les personnages "vivre", cependant au fur et à mesure de la lecture on découvre leurs doutes, leurs peurs, et on s'attache à eux en se demandant comment leurs histoires vont finir. La fin était un peu brute, j'avais envie de continuer avec eux! La lecture est simple, facile, le style un peu "manga" n'est pas désagréable et les émotions des personnages sont très persceptibles. Bonne lecture!
Je dois avouer que j'ai dû m'accrocher pour ne pas laisser tomber la série dès les premières pages. Les scènes du quotidien des différents personnages s’enchaînent sans beaucoup d'intérêt et l'on ne voit pas bien où Vanyda veut nous emmener. Puis progressivement, les personnages se dévoilent, commencent à interagir, à révéler une partie de leur passé et les imbrications des petites histoires de chacun servent habilement la trame de la série. On ne sort jamais du concept des petites saynètes quotidien mais ces dernières s'étoffent, se développent et gagnent en profondeur pour donner de plus en plus de corps au récit. On s'attache à ces personnages ordinaires, qui malgré quelques clichés se révèlent être plutôt intéressants et touchants. Les dessins sont jolis et collent bien à l'ambiance de la série. L'influence du manga est manifeste mais ne gênera aucunement les habitués de la BD franco-belge. Touchante et réaliste, parfois un peu naïve, L'Immeuble d'en face est une série qui mérite d'être découverte.
Je trouve que Vanyda possède un réel don pour raconter le quotidien et si elle a fait mieux depuis, cette série nous propose tout de même quelques beaux passages. Le dessin est lui aussi encore assez maladroit par moments mais, dans le style manga réaliste à la française, il n’est pas désagréable à l’œil. Le découpage est soigné avec, assez régulièrement, des décors fixes qui s’étalent sur plusieurs cases, chaque case se centrant sur un personnage différent. Après, faut aimer le genre roman graphique/chronique du quotidien parce que certaines scènes sont vraiment très anodines. Mais c’est justement la juxtaposition de ces courtes scènes qui nous permet d’entrer dans l’intimité de ces personnages. Malgré quelques longueurs et quelques maladresses de jeunesse, j’ai donc plutôt bien aimé. Pas mal du tout, en somme.
Je découvre cette oeuvre phare du catalogue de La Boîte à Bulles avec la sortie de l’intégrale : 500 pages de quotidien et de petits soucis, j’imagine que les allergiques au genre vont partir en courant. Je suis friand de « roman graphique », et pourtant moi aussi j’ai eu du mal avec le début de cette histoire. J’ai vraiment du me forcer pour ne pas abandonner lors des 100 premières pages. Un autre posteur parle de « vacuité », le terme peut sembler dur, mais il décrit parfaitement les scénettes insignifiantes des habitants de l’immeuble. Et puis je ne sais pas si je me suis habité aux personnages, ou si le niveau s’améliore au fils des pages, mais j’ai fini par me prendre au jeu. Je trouve que les situations relations entre personnages deviennent plus intéressantes. Le dessin claire, presque typé manga, sert parfaitement l’histoire. Bon, attention, ça reste du quotidien poussé à l’extrême. A réserver aux amateurs du genre.
Je n'ai rien contre les histoires racontant la vie quotidienne, mais pour que j'accroche il faut au moins deux choses que je n'ai pas retrouvées dans cette série. Premièrement, il faut que je m'attache assez aux personnages pour que j'aie envie de connaître leur vie et cela marche généralement quand ils ont une personnalité intéressante. Ici, les personnages sont génériques avec une personnalité vague. J'imagine que c'est pour permettre aux lecteurs de s'identifier à un des personnages, mais personnellement je n'aime pas quand un personnage semble avoir autant de personnalité qu'un mannequin. Deuxièmement, pour que j'accroche au scénario il faut qu'il se passe des trucs captivants dans la vie des personnages ou qu'il y ait au moins des anecdotes amusantes. Ici, je n'ai trouvé qu'une suite d'anecdotes plates et banales. Il y a quelques trucs qui m'ont fait sourire comme lorsque le jeune couple est dérangé alors qu'il commençait à faire l'amour, mais même ces moments m'ont paru peu mémorables.
Ils sont six habitants d'un immeuble de Lille : un couple d'étudiants amoureux, deux quinqua, une mère célibataire et son petit Rémi. Vanyda raconte leur quotidien par petites touches, en saynètes de quelques pages, présentées comme autant de micro-actes d'un théâtre du dérisoire. Il ne se passe rien de notable, sinon un accouchement qui démarre dans l'escalier, des désirs d'adultère, une porte qui se referme avec les clés à l'intérieur... Mais on dévore ce livre dessiné comme un manga sans même voir passer les pages. Malgré son jeune âge, Vanyda a su rendre vrais et attachants ses personnages par quelques détails simples, un geste, un mot, un regard qui sonne vrai. Cette jeune dessinatrice qui s'est d'abord publiée à compte d'auteur a un vrai talent à raconter les histoires. Bravo !
Il existe des bd qui nous transportent dans un univers imaginaire qui nous apporte du rêve loin de toute réalité. Et puis, il y a celles qui traitent du quotidien afin de sonder l’âme des gens. C’est un peu si on opposait des films d’auteurs intellectuels à des cinéastes de film d’action populaire. C’est curieux de retrouver ce même phénomène dans la bd. Alors, je ne suis ni partisan d’un type de bd, ni de l'autre puisque que je l’aime dans son ensemble et dans sa diversité. Bien sûr, il peut y avoir des bd de type action excellentes et d’autres moins bonnes. Idem en ce qui concerne la bd intimiste. Il ne faut pas à mon humble avis s’enfermer dans un genre jusqu’à le vénérer en méprisant le reste. C’est ce qui arrive parfois. Pour en revenir à l’immeuble d’en face, c’est plutôt très bien dessiné. On peut être toute jeune et avoir déjà un très bon coup de patte. J’ai été séduit par le graphisme qui m’a tout de suite plu. Par contre, en ce qui concerne le scénario, il n’est pas très intéressant car on ne sort pas du monotone. Cependant, il y a des effets de case qui jouent sur la juxtaposition des trois locataires que j’ai bien appréciés. Je sais bien qu’on ne se situe pas dans la grande aventure mais je n’arrive pas à trouver mon bonheur le plus manifeste dans le quotidien de la banalité et des relations de voisinage qu’elles soient pacifiques ou orageuses. Si encore, on pouvait s’amuser par des anecdotes croustillantes ou s’il y avait une certaine poésie un peu planante ! Non, c’est quand même assez plat mais suffisamment sympa pour qu’on manifeste de l’intérêt à la lecture. C’est toute l’ambiguïté d’une telle première œuvre. L’auteure a encore de beaux jours devant elle.
Après lecture du tome 1, je m'arrêterai là. J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec cette BD. Elle me semble trop simpliste au niveau des interactions entre les personnages. Il manque aussi quelques personnages pour étoffer ces petits récits du quotidien. Je n'ai pas été touché par les évènements relatés, il me semble tous d'une banalité consternante. Le dessin est simpliste mais correct et ne peut en aucun cas justifié à lui seul l'achat. Donc une déception à titre personnel.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site