Ectis
Paris 2060. A peine arrivé dans une capitale rongée par la violence urbaine, l'acier et les nuages acides, un jeune détective privé est engagé par une superbe femme pour retrouver son mari disparu. Mais quel est l'avenir d'un petit privé dans une enquête qui révèle vite une machination tordue où le plomb devient vite le meilleur ami de l'homme ? Et quel est le passé de ce détective qui découvre qu'il n'est que l'appât fabriqué pour l'occasion : un clone.
Les clones Les petits éditeurs indépendants
A peine arrivé sur Paris après un séjour à l'hôpital, un jeune détective, Virgin, est engagé par une superbe femme (Carie Guardar) pour retrouver son mari disparu (Caïn). Virgin découvre petit-à-petit une machination où lui-même n'est que l'appât fabriqué pour l'occasion, un clone. C'est surtout l'histoire d'un héros décalé, qui, ignorant sa nature de nouveau-né synthétique, va se chercher furieusement et finalement, alors que tout s'écroule autout de lui se trouver et se libérer... Est-ce que tout est vraiment fini ou y a-t-il encore des secrets que Virgin doit découvrir pour savoir qui il est ?
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Date de parution | Septembre 2003 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Dommage que la série soit terminée... Y aura-t-il un jour une suite? Un très bon premier album pour ces jeunes auteurs qui auraient certainement fait mieux par la suite... Saura-t-on un jour ce qui est arrivé à Virgin? En tout cas, c'est un bon polar, avec plein de clichés et de clins d'œil tirés du genre. Une sorte de Blade runner mélangé à un vieux polar avec Humphrey Bogart... On retrouve certains ingrédients de série B de Delcourt. Un monde cyber, de jolies filles, des flingues et de l'action. Le dessin est plutôt classique et reste bon malgré quelques petites erreurs de-ci de-là mais pour un premier album ça passe largement. Le scénario semble classique au demeurant mais N. Pona arrive tout de même à gérer un suspense et des rebondissements qui font qu'on a pas le temps de s'ennuyer. Si vous en trouvez encore, n'hésitez pas, c'est un bon investissement. J'espère peut-être retrouver ces auteurs sur d'autres séries... Que sont-ils devenus?
Quand Virgin, détective privé de son état (enfin le croit-il), reçoit la visite d'une splendide créature qui lui confie une mission dangereuse, retrouver son mari, on peut se dire que tout cela est cousu de fils blancs. Mais quand tout cela vire au cyber punk, que la charmante, tout compte fait, ressemble plus à Terminator qu'à Marylin, que Virgin n'est pas aussi privé qu'il y paraît, alors l'aventure commence. Nous sommes en 2050 et Ectis est un des plus gros conglomérats planétaires, mais la belle machine s'est emballée… La lutte est déclenchée entre Caïn Guardar, le maître d'Ectis et l'intelligence artificielle qu'il a créée. L'enjeu : un module qui permettra de contrôler l'ensemble des intelligences cybernétiques. Chaque personnage est un pion dans le grand combat que se livre l'homme et la machine. Virgin (homme ou machine ?) saura-t-il découvrir les vrais responsables de cette machination et pourra-t-il s'affranchir de ses origines ? Le clonage est certainement l'élément avec lequel les écrivains et les auteurs BD, mais aussi les producteurs au cinéma aiment le plus jouer ! C'est vrai que le sujet, même s'il est tabou, laisse imaginer des tas de possibilités et il y en a encore à explorer. Avec "Ectis" nous sommes plongés dans un univers où la science-fiction dérive sur le clonage, un monde régi par une technologie à la pointe et la création d'êtres parfaits. Ainsi, le protagoniste de cette histoire cyber-punk fait partie de cette race d'hommes qui n'ont pas de souvenirs, qui sont configurés selon les désirs du créateur ! Une façon pour les auteurs de voyager dans une société qui n'a plus de principes, et d'offrir au lecteur une vision apocalyptique de notre monde en 2050. Cependant, même si le sujet peut être encore plus exploité, il ne doit pas pour autant se répéter. Le scénario de "Ectis" nous semble déjà vu et semble se chercher encore. Même si le scénariste, Nicolas Pona, use de dialogues très vifs, le lecteur aura vite fait le tour de la question en décortiquant les idées de Pona. On aurait souhaité une machination plus diabolique avec moult secrets et rebondissements. Enfin, on peut quand même féliciter le scénariste pour le rythme qu'il offre à la narration et surtout, cette passion que l'on sent chez lui pour la S-F. Au dessin, Sandro, nous offre un trait agressif qui donne aux personnages le ton qui convient. On sent une grande assurance et une parfaite maîtrise dans les mouvements. Cependant, le découpage reste fort aléatoire nous obligeant de temps en temps à revenir en arrière. On appréciera toutefois le souci du détail et la grandeur des décors, assez vertigineux, il faut le dire. Bref, même si le premier tome de "Ectis" n'est pas en grand équilibre sur le fil, on ne doute pas que les prochains albums sauront se redresser !
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