Hybrides
Un monde post-apocalyptique où les humains vivent reclus entre eux et chassent leurs descendants qui sont devenus des hybrides mi-enfants mi-animaux.
Après l'apocalypse... École européenne supérieure de l'image Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Hybrides La BD au féminin
Dans ce monde post-apocalyptique, les enfants humains sont tous atteints d'une étrange mutation : ils sont mi-humains mi-animaux à la naissance. Effrayés par ce qu'ils considèrent comme une maladie honteuse, les adultes rejettent ces enfants et vivent reclus dans les villes, tandis que les jeunes se sont emparés des forêts et de la nature hors des villes. Deux jeunes humains, un garçon et une fille, n'ont semble-t-il pas été touché par cette tare et vivent encore parmi les humains. Jusqu'à ce qu'ils soient obligés de quitter la ville et de rejoindre les hybrides. S'ensuivront alors des aventures où tous ensemble, ils essaieront de découvrir la vérité sur leur vraie nature.
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Date de parution | Janvier 1984 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
En lisant le pitch de cette série, j’ai tout de suite pensé à Sweet Tooth, que je n’ai pas lu, je me suis contenté de voir son adaptation en série télévisuelle, et j’avais beaucoup aimé. Séraphine je ne la connais que très peu, j’ai lu France de Riga qui ne m’avais franchement pas plus. Si j’ai bien compris comment sont crédités les albums (en fonction de ce qui est noté en première page), le premier tome est écrit et dessiné par Séraphine seule. Les 3 suivants, Thierry Smolderen collabore au scénario. Ce qui est une bonne chose, car le 1 er album est vraiment creux, tant par les dialogues que par l’action qui ce passe, c’est vide et moue. Smolderen va redonner un petit coup de fouet à la série. (Smolderen : Ghost money, Gipsy, Dans l'ombre du soleil pour ne citer qu’elles). On est donc sur un futur post apocalyptique, chouette, j’adore ce genre d’histoire, où le monde est divisé entre humain, et leurs descendants les hybrides. Ils ne s’aiment pas et sont en conflit. L'idée de départ à mes yeux est très bonne, mais le manque d’empathie pour les personnages, et la pauvreté du scénario (il ne ce passe vraiment pas grand chose, j’ai lu les 4 albums en à peine 1h30, et en prenant mon temps de petites pauses entre chaque) ne m’ont pas aidé à vraiment apprécier l’histoire. Pourtant je suis rentré dans l’univers, il est bien fait, et j’avais plaisir à voyager dans ce monde, il aurait eu besoin d’être plus développé, plus dense. Les dessins, eux, bien qu’assez hésitant sur le premier album, s’améliorent sans cesse jusqu’à la fin. Dans un style claire et épuré, avec des couleurs assez chatoyantes. En tout cas ils s’adaptent parfaitement au scénario. Au final, je suis content d’avoir lu cette série, j’ai passé un bon moment, mais j’en ressors frustré, j’aurais aimé en avoir beaucoup plus, et en 4 albums, il aurait été tout à fait possible d’étoffer ça vu le peu qu’il y a en scénario.
Cette Bd est restée très peu connue parce que jamais rééditée par Glénat et prenant pour sujet un thème fantastique étrange et insolite ; je l'ai découverte en 1987 lorsque l'éditeur l'a reprise (premier album édité en 84 chez Temps Futurs). La bande s'inscrit dans la catégorie des Bd évoquant une époque post-atomique où l'humanité a plus ou moins disparue, laissant la place à une race hybride d'aspect humanoïde, mi-enfants, mi-animaux aux formes graciles. La dessinatrice Séraphine utilise un graphisme propre inspiré de la nouvelle Ligne Claire réaliste belge, qui donne une ambiance poétique et décalée à la série, qui hélas ne connaîtra pas le succès. J'aime assez son dessin au trait fin et diaphane, tout en douceur qui imprime une sorte de sensibilité subtile à cette série. Créditée comme seule auteure de sa Bd, Séraphine a été assistée au départ par Benoît Peeters ou Thomas Smolderen pour la partie scénaristique. Certaines idées n'occultent pas un côté légèrement inabouti et peu dynamique qui sont les défauts de cette bande qui mériterait peut-être une relecture ou une redécouverte attentive. Mais l'ensemble, bien que déroutant, n'est pas si mal.
Un dessin pas mauvais, un thème de scénario pas tellement original mais bien mené. Voilà une Bd de Sf qui se lit bien et n'a rien de désagréable. Extrait du commentaire de Numa Sadoul dans Circus n°79 : « (...) roman-bédé de science-fiction mythologique, peuplé de ruines, de mutants cornus, avec une réflexion sur la condition de l'homme et de l'animal (référence est faite à la chanson "Animal" de G. Manset). C'est très bien fichu, c'est prenant, ça décape et ça décoiffe, c'est poétique.» Je ne ferais pas autant d'éloges sur cette série personnellement, mais je ne la trouve pas si mal.
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