Le Style Catherine
Catherine n'a pas une vie facile. Elle se confie à vous sans pudeur et vous entraîne dans ses galères.
Douleurs intimes
Catherine décide de quitter la campagne pour retrouver sa grande soeur et pouvoir changer de vie. Mais une terrible désillusion l'attend. Prostituée, draguée, Solange n'est plus qu'une épave. Entre des petits boulots, Catherine cherche à sortir sa soeur de l'enfer dans lequel elle est tombée. Cette entreprise n'est cependant pas sans danger. Rongée par ses souvenirs, elle voudrait seulement un peu de bonheur. La vie n'est pas facile, elle est bien placée pour le savoir, mais il faut faire avec.
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Date de parution | Janvier 2004 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Cet avis sera court car je n'ai pas accroché à ce récit, je croyais m'y intéresser car j'ai vu des films un peu intellos qui ont des trames un peu semblables, mais en fait, je crois qu'en BD, je l'accepte moins, donc ça passe mal. La narration adopte un style spécifique qui s'appuie sur une belle écriture, avec le personnage de Catherine qui s'adresse directement au lecteur en lui racontant son histoire, c'est une sorte d'auto-psychanalyse parce que cette jeune fille n'est pas bien dans sa tête, elle a vécu des trucs traumatisants, et son avenir incertain s'avère bien peu gai. C'est un récit d'une noirceur désespérante, très sombre et démoralisant qui mêle faits dramatiques, franchise, pudeur, érotisme et un certain charme urbain, mais ça ne me passionne pas du tout, et par les temps qui courent, ce genre de Bd, je crois qu'on en a pas trop besoin, j'ai beaucoup plus envie de me détendre et d'oublier les contraintes sanitaires en lisant des trucs d'aventure où je peux m'évader. Ma note n'est pas plus basse en raison du dessin que je trouve séduisant et fluide ; c'est pas de chance, pour une fois que je trouve un roman graphique avec un dessin qui me plait, il faut que je tombe sur un truc rasoir...
Abandon au début du deuxième tome. Mais qu'est-ce que je me suis fait chier avec cette BD ! Pfiooouuu...!! Le synopsis semblait intéressant, la note encore à peu près correcte, le prix des 3 tomes modique, et donc, je tentai l'expérience. L'histoire est en réalité très peu intéressante à mes yeux, finalement il ne se passe pas grand chose, et les réactions et motivations de Catherine m'ont semblé complètement surréalistes. Comment peut-on croire qu'une si jeune fille puisse avoir envie de se jeter volontairement dans la gueule du loup, c'est à dire dans cet univers de prostitution, de drogue, de déchéance humaine ? Je n'ai pas du tout été touché par cette narration qui se voulait sans doute originale, Catherine, s'adressant directement au lecteur. En fait, il y a beaucoup trop de narration et pas assez de dialogues, ce qui ralentit considérablement le rythme de cette histoire. J'ajoute que la narration est en plus assez lourde, le texte n'est pas fluide, et, en passant de cadres en cadres, je suis finalement un peu passé à côté du dessin...Probablement que le texte se voulait être un peu recherché, mais en voulant faire trop compliqué, on perd l'objectif initial : raconter simplement une histoire. Comme je le disais, j'ai l'impression que le dessin est un peu occulté par les cadres narratifs omniprésents. Il est plutôt correct, les détails sont bien marqués, les proportions sont respectées. Il parviendrait à nous transporter plus facilement dans l'univers de l'héroïne si la lecture n'était pas si rébarbative. Si je trouve le courage de me replonger dans le tome 2, je lirai peut-être la série en entier, et modifierai donc peut-être ma note en conséquence, mais pour l'instant, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps avec cet ouvrage. Édit: ca ne se fera pas, je viens de revendre l'intégrale...(23/05/2012) :) (117)
Je ne connaissais pas du tout la série et, grand dieu, je n'ai pas aimé. Quand je lis les autres avis, je suis heureux de voir que c'est plus mon ressenti qu'autre chose, mais alors là, je suis passé à côté. La faute principalement à une narration pompeuse, enchainant les grandes phrases et pensées, faisant avancer ce récit par ellipses, c'est pédant, peu intéressant, vraiment je n'apprécie pas ce mode narratif et je trouve qu'il sert ici de cache-misère à ce récit, car, malgré la bonne volonté de l'auteur, je ne me suis pas attaché 2 secondes à cette héroïne, ses malheurs et errances. Le dessin est lui réussi, j'ai aimé la mise en place, par contre, loin des clichés banlieue, ce qui redonne un peu d'intérêt. Mais finalement, non, pas convaincu du tout. Je pense que d'autres apprécieront.
Après la lecture des 3 tomes. Même si ce n'est qu'une fiction, il faut tout de même ne pas trop en faire. "Le Style Catherine" a pour personnage principal une jeune fille de 17 ans. Catherine et sa soeur ont une vie débridée et extrême (trop d'un point de vue réaliste). On a le droit à la drogue, la prostitution, la mafia, etc... Seul le dernier tome retombe sur terre mais il est moins plaisant à lire. Sans m'ennuyer, je n'ai pas pris de plaisir avec ce melting-pot de genres, même l'érotisme est présent régulièrement dans les pages. Quand on traite de certains sujets difficiles, il est préférable de les traiter de fond en comble et non de les mixer avec d'autres n'ayant rien à voir. On est loin des problèmes classiques d'une adolescente, je conçois mal que l'on puisse avoir un tel vécu à seulement 17 ans sans y laisser plus de plumes. Je passerai sur des passages frôlant le risible comme la poursuite de voitures... Il ne vaut mieux pas se poser de questions lors de cette lecture car l'ensemble perd tout de suite son intérêt. Il y a tout de même un point positif : le dessin et plus particulièrement la colorisation directe superbe et douce. J'aime les romans graphiques quand ils ont du contenu cartésien et non superficiel. Ce n'est pas le cas dans cette série qui semble vouloir trop en faire et perd le sens des réalités.
Catherine ?... c'est la jeune héroïne d'une série qui a une assez belle allure. Bouüaert y va d'un dessin sans indulgence pour les mochetés de ce bas monde ; me décrivant des univers sombres, humides, qui transpirent avec justesse le désarroi de l'adolescente. Trois tomes au ton grave, sans doute parce qu'à 16 ans (l'âge supposé de Catherine) chaque coup de cafard est vécu comme un séisme, pas vrai ?... J'aurais pu "accrocher". Je ne l'ai pas été. Pour moi, ce journal intime illustré fait quand même montre d'un certain nombrilisme qui m'a agacé.
Elle s'appelle Catherine. Elle fuit son passé sordide pour rejoindre sa soeur à la capitale. Elle vous parle à vous lecteur et vous fait partager sa vie, ses interrogations, ses doutes. L'idée est plutôt sympa. A la fin de ces 2 tomes on a vraiment l'impression d'avoir tissé des liens avec l'héroïne. Elle est touchante, sensible... D'un autre côté, j'ai parfois trouvé l'ambiance un peu trop glauque, la descente aux enfers un peu trop "téléphonée". Catherine souffre mais on a parfois du mal à la suivre dans son mal de vivre. Ses monologues existentialistes ne sonnent pas toujours très justes. Les personnages qui gravitent autour d'elles sont un peu trop manichéens à mon goût. (le méchant dealer, le vilain proxo....). Néanmoins, j'ai été touché par ce récit et j'en conseille vivement la lecture.
J'ai été attiré par cette série parce que je trouvais le dessin joli et l'héroïne très mignonne. Alors effectivement, le trait du dessin est bon et les filles et surtout l'héroïne sont jolies. Mais par contre, ce style de dessin me semble nettement plus adapté à des croquis noir et blanc. Il y a trop d'encrages à mes yeux, trop de petites tâches d'encre noire assombrissant toutes les couleurs. L'auteur joue un peu là-dessus pour donner une ambiance sombre à son récit mais j'aurais préféré des couleurs un peu plus épurées. Cependant, c'est surtout à l'histoire que je n'ai pas accroché. Je m'attendais à des chroniques du quotidien de Catherine, quelque chose de peut-être un peu romantique, peut-être un peu mélancolique au vu des couvertures, mais rien d'aussi noir et glauque que le contenu des tomes 1 et 2. Prostitution, drogue, traumatisme de jeunesse, jeunes adultes paumés, ce n'est pas gai du tout. Et surtout, le tout est ponctué d'un large fatalisme et allourdi par la narration "journal intime où j'étale mon spleen et je m'auto-psychanalyse" de Catherine elle-même. Je n'ai pas accroché au premier tome mais le dessin et le scénario un peu linéaire suffisait à me tenir intéressé. Par contre, j'ai complètement décroché au tome 2 qui n'a pas de scénario vraiment linéaire et ressemble plus aux pérégrinations des pensées sinistres de Catherine, une accentuation du fatalisme et un comportement auto-destructeur qui franchement me broute. Je n'ai pas réussi à terminer cet album et je n'ai aucune envie de m'y remettre. Vraiment pas mon genre de série.
Le style Catherine est à mon sens une nouvelle série prometteuse qui mériterait une plus grande attention de la part des bédéphiles. Mettant en scène une adolescente, l'auteur nous fait plonger dans son quotidien, ses angoisses,... Le mode de narration est original: Catherine s'adresse directement au lecteur comme à un confident pour raconter ses histoires. Je n'ai pas du tout trouvé la BD racoleuse et voyeuriste, ce sont justement des albums un peu à part, en dehors de la production habituelle, qui offrent une certaine sensibilité et de l'émotion. A découvrir.
Vous et moi, nous sommes les confidents de Catherine, une jeune adulte qui a un urgent besoin d’ailleurs… Elle rejoint sa sœur, Solange, qu'elle n'a pas vu depuis 3 ans. Par la même occasion, elle quitte ses parents et la cambrousse pour rejoindre la ville, avec pour but premier d’avoir son bac et vivre enfin sa vie. Malheureusement, à son arrivée, elle ne retrouve plus la sœur qu’elle admirait tant, mais découvre avec stupeur et dégoût dans quel enfer elle se trouve. Le style Catherine inaugure la nouvelle collection de l'éditeur Bamboo, Angle de Vue. Celle-ci dévoile des récits intimistes bouleversants, souvent en phase avec la réalité. Dès la première planche de ce récit, on est un peu surpris. Catherine s’adresse à nous et nous raconte sa vie. Elle ne veut pas nous connaître mais nous confie ses craintes et ses envies, comme elle le ferait avec l’un de ses meilleurs amis. Par moment, elle nous questionne, cherche à se rassurer… on en vient même à oublier que ce n’est qu’un personnage de papier. Thierry Bouüaert réussit avec brio un mode de narration original, qui rend son héroïne vivante et attachante. On se prend très vite d’affection pour elle et on apprend à la connaître en endossant le rôle d’un confident. L’histoire en elle-même est intéressante, bien que banale, car l’auteur nous livre en image ce que de nombreuses filles doivent endurer. Ce réalisme dans les propos et dans certaines scènes peut nous écœurer, nous énerver ou bien encore nous faire prendre conscience des conséquences d'un fait d'actualité... Le dessin de Thierry Bouüaert est beau, il va à l’essentiel. Peut-être un peu en décalage avec cette histoire assez « noire » et « dure », il n’en est pas moins touchant et explicite. Les scènes de cauchemars plus brouillonnes, tranchent avec le reste de l’album, peut-être trop, mais les cauchemars ne tranchent-ils pas avec la réalité ? Les couleurs de Benoit Bekaert évoluent avec le récit, avant les retrouvailles, les couleurs sont vives, présageant un changement de vie. De même, la dernière planche arbore des tons clairs et joyeux… Exceptées ces quelques planches, les couleurs sont assez sombres aux teintes brunes et roses foncées créant une atmosphère dérangeante, presque malsaine, mais très réussie. Le Style Catherine est un excellent album, Bamboo souhaite changer son image et cet album y contribue assurément.
Voici un album aussi étrange que troublant, non pas par le sujet traité mais par la manière dont l’auteur l'aborde. En effet, dès le début du récit, Catherine tisse un lien particulier avec nous, lecteur, qui sommes tour à tour acteur passif, témoin ou encore confident de sa vie. Elle ne demande rien, juste qu’on l’écoute... On ressent bien la joie, la peur, les angoisses et l’espoir au travers le cheminement de cette adolescente qui essaie d’aider sa sœur comme elle peut. Je ne trouve pas cet album sombre malgré la noirceur des évènements... bien au contraire, il est emprunt d’espoir. De plus, il ne propose pas de morale, pas de jugement, juste un regard sur la vie et ses travers. La sincérité de l’auteur est palpable et plus que l’histoire en elle-même, c’est la relation établie avec le lecteur qui m’a le plus touché. La fin, bien qu'ouverte, clôture en quelques sortes le récit. Ce premier opus peut donc se suffire à lui même.
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