Red caps
Les aventures d'un jeune highlander, bercé par les légendes de son pays, sur fond de guerre civile anglaise.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Écosse Iles Britanniques
Davey, un jeune berger highlander un peu réveur, voit sa vie basculer lorsqu'il croise le regard d'une belle aristocrate. Le coeur enflammé, il escalade les parois du chateau pour déclaré sa flamme à la dame. Mais celle ci le dénonce pour le plaisir de voir son mari lui donner la chasse. Davey, contraint à l'exil, rejoint le clan Mac Ivor, qui s'est engagé dans la lutte pour le trône qui s'engage entre Stuart et le roi d'angleterre. Les batailles succèdent aux escarmouches, et bientôt c'est toute l'ecosse qui est à feu et à sang. La grande confrontation entre les deux armées tourne à l'avantage du roi et les représailles sont lancées sur les hautes terres. Davey parvient à se sauver avec sa jeune bergère en se sauvant chez lzs red caps, lutins sanguinaires, qui disait on, peuplaient les hauteurs et trampaient leur bérets dans le sang de leurs victimes pour raviver leur couleur.
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Date de parution | Mars 1998 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Dans les Highlands, Davey est trahi par Catriona puis traqué par le Renard Rouge. Il rejoint alors le clan Mac Ivor qui prépare la révolte contre le roi d'Angleterre. Voilà pour le pitch. Pour savourer pleinement ces deux albums, je vous propose de vous assoir dans un canapé profond et surtout de vous servir un bon whisky tourbé, écossais évidemment. Un Islay ou un Kilchoman et vous serez prêts pour plonger dans les légendes écossaises que proposent Dubois et Duval. Il faut s’accrocher un peu. La violence est ultra présente. Les confrontations sont nombreuses. Le sang gicle partout. Les Stuart veulent l’indépendance vis-à-vis des anglais et cette position, ils vont la défendre bec et ongles. Le décor des Highlands est magnifique. L’atmosphère brumeuse et inquiétante est magistralement dessinée. Visuellement c’est très bien. Le scénario par contre n’est pas au diapason du graphisme. Banal. Rien de bien folichon à attendre mais cela reste un bon moment de lecture.
Mouais. Je ne suis pas vraiment convaincu par cette série, sur laquelle je ne reviendrai sans doute jamais. Les deux tomes de l’histoire se laissent lire, mais sans entrain. Un jeune Highlander se voit contraint de rejoindre les révoltés qui combattent la couronne d’Angleterre, et de participer à ce combat d’arrière-garde perdu d’avance contre le conquérant anglais, avide d’annexer les terres écossaises. De l’aventure assez ordinaire, et un dessin relativement original, mais qui n’est pas trop mon truc (visages trop allongés, anguleux…). Pour finir, je me demande bien ce que ce diptyque fiche dans la collection « Terres de Légendes », l’apparition épisodique et quasi fantasmée de lutins (les « Red Caps » qui donnent leur nom à la série) ne la distinguant pas vraiment d’une quelconque série d’aventure. En voyant le nom de Dubois au scénario, je m’attendais à ce que le versant fantastique, « lutinesque », soit davantage exploré.
On plonge direct en pleine mythologie écossaise peut-être de façon plus flagrante qu'avec les autres Bd traitant de l'Ecosse, comme Claymore ou Highlands. C'est de l'authentique folklore entouré de légendes et de contes fantastiques réellement fascinant qui s'accorde avec la beauté sauvage de ce pays aux contrées magnifiques, constituées de montagnes et de lochs. Mais tout ceci est quand même traité sur un plan complètement historique, solidement documenté, qui s'intéresse au conflit entre Ecossais et Anglais toujours prompts à emmerder des peuples, même sur leur propre île. Le ton est farouche, guerrier, brutal, avec des combats sanglants, ce qui accentue le réalisme de cette bande. Le dessin de Duval reproduit tout ça de belle façon, les costumes des highlanders et des "homards rouges" anglais sont très conformes, les décors de châteaux aussi. Ce qui me gêne un peu dans son dessin, c'est les personnages qui ont de drôles de têtes et des visages pas toujours jolis, même les femmes ; sinon son dessin n'est pas disgracieux. Une Bd intéressante sur cette guerre pas toujours très connue des autres pays européens, où la part de fantastique côtoie discrètement le contexte historique, et soutenue par un texte très poétique et mélancolique.
Pas mal , mais ma note est accordée surtout pour le dessin. Celui ci est assez classique dans un style réaliste et offre quelques cases sympas même si l'ensemble est un peu raide. Il m'a manqué pour cette histoire un peu plus de consistance, j'avoue ne pas m'être trop emballé pour les personnages, certaines situations sont un peu confuses et j'ai eu du mal à m'attacher à ces braves gens. De plus bien que sortie dans la collection Terres de légendes j'ai trouvé que ces dernières étaient trop mises en retrait. Affaire de goût me direz vous. Le lettrage est aussi très sombre et n'aide pas trop a la lecture.
Contrairement à son aspect extérieur mâtiné de fantastique et son classement dans la collection "Terres de Légendes" de Delcourt, Red Caps a une base purement historique et seule sa toute fin apporte une touche effective de fantastique, même si je la vois plutôt comme une allégorie en ce qui me concerne. L'action se déroule en 1745, lorsque le jeune Charles Édouard Stuart prit la tête d'une rébellion écossaise contre le roi George II de Grande-Bretagne. Le héros, Davey, est un jeune highlander qui va se retrouver dans les rangs des rebelles suite à une déconvenue amoureuse. La trame est classique mais j'ai beaucoup apprécié l'ambiance écossaise emplie de superstition et de contes. Même si, hormis la conclusion, ils ne restent dans ce récit qu'à l'état de fables contées au coin du feu et de craintes superstitieuses, on s'attend à voir débouler lutins, géants et farfadets à chaque coin de rocher et de brouillard. Les costumes, les chansons et l'état d'esprit des personnages jouent aussi en faveur de cette atmosphère. C'est ce qui fait la force de cette bande dessinée à mes yeux et qui m'a transporté dans un scénario qui, à part cela, n'apporte que peu de surprise. Le graphisme, pour sa part, est inégal. Je n'ai rien à redire sur les décors et les vêtements des personnages qui sont très correctement réussis. Par contre, les visages sont nettement moins bons, même si leur dessin s'améliore au fil des pages, même entre le début et la fin du premier tome. J'ai lu avec plaisir ce récit qui m'a transporté dans une Ecosse du 18e siècle emplie de fables, de brumes et de farouches highlanders, mais je n'y ai pas vu beaucoup plus qu'un agréable et dépaysant divertissement.
Je m’attendais à une histoire féérique et finalement je n’ai eu qu’une histoire de guerre banale entre les écossais et les anglais. Les créatures magiques sont encore moins présentes dans cette histoire que dans la série Les Lutins car ils ne sont finalement que dans les contes que raconte le vieux conteur. Il y a bien deux ou trois trucs surnaturels, mais ça m’a paru très superficiel. D’ailleurs, tout est superficiel dans cette série. Les personnages ne sont pas attachants et leur action se devine facilement. Rien n’est réellement développé et à aucun moment j’ai été captivé par l’histoire.
Red Caps aurait pu très bien faire partie de la série Les Lutins des mêmes auteurs car c'est le même principe : un savant mélange d'histoire réelle à une autre époque mêlée au monde fantasmagorique des fées et autres farfadets. Ici, nous découvrons l'Ecosse des clans et des Stuarts qui se révolte contre le roi d'Angleterre. La répression qui s'en suivra sera d'ailleurs très féroce. Une sombre page de l'Histoire que nous ne connaissons guère. Notre héros le jeune Davey a été abreuvé durant toute son enfance par les récits merveilleux d'un vieux pasteur. Mais il devra faire face à une dure réalité quand il jettera son dévolu vers une femme noble et capricieuse qui l'obligera à fuir les soldats anglais. Un chien de l'enfer surgissant de la brume va lui dévorer le coeur. Une belle image pour une triste allégorie de l'amour. Il est dommage que l'histoire adopte quelquefois des schémas bien établis, parfois très naïfs. Le dessin commence à faire vieillot au bout de 10 ans seulement. Les expressions dans les visages des personnages demeurent figées. Certains passages sont parfois limites. A part ces quelques critiques, j'ai trouvé que "Red Caps" demeure une lecture agréable pour nous faire découvrir une page de l'histoire de l'Ecosse avec son magnifique paysage composé de collines et de lochs.
Il y quelques atouts dans cette bd : - de beaux dessins, de beaux paysages, - de la poésie, des légendes, - un peu d'histoire, - de la passion. Que demander de plus ? Peut-être une trame de fond un peu plus consistante, et des personnages un peu moins stéréotypés... Mais bon, ça reste une très belle série. Un genre de Rob Roy en plus poétique.
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