Sans Famille
Vous avez pleuré en voyant le dessin animé (ou éventuellement en lisant le roman d'Hector Malo) ? Voici la BD !
Adaptations de romans en BD Albums jeunesse : 6 à 10 ans
Le bien connu Rémi (oui, celui qu'a pas de famille), vit heureux à la campagne auprès de sa mère et de sa vache Roussette. Ben alors, on croyait qu'il n’avait pas de famille ? Oui mais non, vous n'avez pas bien suivi le dessin animé. Sa vie bascule lorsque Barberin, ce père qu'il n'a jamais vu et qui travaille à Paris, revient ruiné chez lui. Rémi apprend alors qu'il est un enfant abandonné. Barberin se débarrasse du garçon en le louant à un vieux saltimbanque : le signor Vitalis. Et voilà le début d'une longue histoire, d'une longue errance, et de beaucoup d'aventures.
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Date de parution | Février 2004 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Le problème avec cette bd c'est qu'elle souffre de la comparaison avec l'anime qui a bercé mon enfance. Alors que le dessin animé avait le temps de raconter tout doucement l'histoire, ici ça va plus vite et j'ai parfois eu l'impression que ça allait trop vite alors que ce n'est surement pas le cas. De plus, comme je sais l'histoire, il n'a pas beaucoup de surprise. Toutefois, cela reste une lecture agréable. Le dessin est très beau et certains passages sont réellement émouvants même si je savais déjà ce qui allait se produire. La série est donc parfaite pour les petits enfants qui ne connaissent rien à l'histoire du pauvre Rémi et de ses amis.
En fait, je réalise que j'ai du mal avec le dessin de Yann Dégruel. Ca m'avait déjà fait la même chose à la lecture de Genz Gys Khan. Je trouve que son dessin manque de consistance et surtout de profondeur. J'ai l'impression de voir des petits personnages mignons posés sur des décors vides et simplement colorisés. De même, je n'aime pas les bulles de narration du fait de la texture informatique plaquée derrière le texte. Je trouve que l'ensemble manque vraiment d'harmonie. En tout cas, cela ne me satisfait pas. Pourtant, la lecture de cette série a plu à ma fille de 6 ans. Ca devrait être l'essentiel, non ? L'histoire du pauvre Rémi l'a tellement intriguée qu'elle est allée par la suite découvrir de son propre chef le bon vieux dessin animé Rémi Sans Famille (et depuis, j'ai la chanson du générique dans la tête en permanence...). Alors du coup, mon avis est mi-figue mi-raisin. D'un côté, en tant qu'adulte, j'ai trouvé la lecture plaisante mais sans plus et, comme dit plus haut, je n'aime pas trop le dessin. Et d'un autre côté, la lecture a intéressé ma fille et elle demandait à lire la suite, soir après soir. Le but est donc atteint, mais je suis à titre personnel réticent à faire cet achat.
« Sans famille » ? C’est tout d’abord un bon roman d’Hector Malo, c’est aussi le dessin animé des après-midis de ma jeunesse. Lorsque j’ai appris qu’une version de « Sans famille » était prévue en bd, j’ai été sceptique mais après feuillage, j’ai été tout de suite charmé par le dessin de Yann Dégruel. Un petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas le début de « Sans famille ». Le héros, Rémy, est un jeune garçon vivant en pleine campagne auprès de sa mère et dont le seul « compagnon » est la vache Roussette (charmant non ?). Un jour, Barberin, le mari de la dame revient au foyer et apprend à Rémy qu’il n’est que leur fils adoptif. Sans le sou, Barberin va louer Rémy à Signor Vitalis, un vieux saltimbanque qui est accompagné de son singe… Si le roman est riche en sentiments, il en est de même pour cette bd. Yann Dégruel a réussi le tour de force de nous transmettre des émotions par la seule force de son dessin, tellement d’ailleurs que plusieurs pages dans cette série sont muettes… les expressions des personnages suffisent amplement à nous faire comprendre ce que ceux-ci ressentent. J’adore le trait de Yann Dégruel, en tout cas, plus que le dessin animé ! En fait, son point fort est incontestablement sa mise en couleurs aux tons pastels à dominante ocre, très agréable à regarder qui arrive magnifiquement à s’adapter selon l’intensité dramatique des séquences. Si cette histoire a une réputation d’être un récit triste, il ne faut pas oublier aussi que « Sans famille » comporte de nombreuses scènes sympathiques qui mettent en scène Rémy et les petits compagnons du vieux saltimbanque. D’ailleurs, Le dénouement termine sur une note positive. Quant à la narration, elle m’est apparue efficace car je ne déplore pas de retour en arrière pour incompréhension. Au niveau du scénario, ce que j’ai apprécié dans « Sans famille », c’est le fait de suivre les péripéties de Rémy et de Signor Vitalis à travers la France du XIXème siècle, un pays où les paysans étaient majoritaires et où les villes semblaient être un monde fascinant et effrayant à la fois pour eux. Quant aux rapports qu’affectionne Rémy avec les animaux, moi, ça ne m’a jamais touché ce genre de relation mais bon, je vous laisse juge… Je pense que vous l’avez compris, j’ai adoré l’adaptation bd de « Sans famille » par Yann Dégruel. J’avoue avoir été intéressé par la situation de cette histoire dans la France du XIXème siècle. Je reconnais aussi avoir été charmé par le dessin de cet auteur surtout au niveau de sa mise en couleurs qui m’est apparue très plaisante à contempler. En tout cas, que vous soyez sensibles ou non aux récits dramatiques, que vous soyez adultes ou enfants, je vous recommande chaudement de découvrir « Sans famille » !
La BD destinée à la jeunesse semble avoir retrouvé un vrai souffle... Qui ne se souvient pas du dessin animé tiré de l'oeuvre de Malot que nous, trentenaires, avions l'occasion de voir dans Récré A2 ? Cela m'a rappelé de bons souvenirs. Cette histoire sur fond de misère sociale est plutôt triste car elle nous fait vivre les dures épreuves d'un jeune orphelin recueilli par un vieux saltimbanque accompagné d'animaux de compagnie. :(( Je suis encore agréablement surpris par le dessin qui nous fait plonger véritablement dans cette atmosphère si particulière de la France du XIXème siècle où les paysans avaient des sabots. Par ailleurs, on ressent assez vite les émotions des différents personnages. Peu de bd arrivent à ce résultat aussi rapidement. L'auteur a vraiment un don pour rendre les personnages expressifs et par conséquent d'accentuer la note dramatique du récit. Je trouve que l'adaptation en bande dessinée de cette oeuvre est plutôt satisfaisante. Je conseille vivement la lecture d'autant que les personnages sont attachants et que le dessin laisse vraiment transpirer l'oeuvre dans un tourbillon d'émotion. Au final, une beauté du récit qui ne laissera pas indifférent...
Il ne se passe pas grand chose dans ce tome, qui est une introduction, qui permet ainsi de présenter le contexte, les personnages... Néanmoins il y a quelque chose, on sent un certain potentiel. Rémi a l'air si déchiré quand il aperçoit sa mère de loin, qu'on a un petit pincement au coeur... Même sans avoir lu le roman, on sent déjà qu'au tome 2, la série va démarrer plein pot, parce que l'histoire est accrocheuse, en particulier grâce à cet homme si étrange, qui "loue" Rémi, et à ses chiens... A l'exception de quelques cases par-ci par-là, le dessin est très beau je trouve, avec des couleurs originales, qui donnent une atmosphère assez particulière... Pas besoin de dialogues, les dessins suffisent parfois. Un premier tome très sympa donc, une série à surveiller de près...
Un vrai régal cet album. Le dessin est vraiment beau, très sympa. C'est vrai que techniquement il n'est pas toujours parfait, que les visages des personnages sont parfois surprenants, mais le tout est très agréable à regarder. En fait, on a l'impression que le dessin tente plus de nous faire passer les sentiments et les impressions du récit que l'histoire précise elle-même. Je ne sais pas si c'est mieux pour un public jeune, mais pour moi ça marche très bien. Pour le scénario, et bien, pour moi qui ai adoré le roman quand j'étais petiote et l'ai relu deux ou trois fois sans pouvoir m'empêcher de pleurer à chaque fois, je ne vois rien à critiquer. C'est vraiment très très proche du texte (certains dialogues me semblent repris texto, mais bon je n'ai pas le livre sous les yeux, donc c'est peut-être juste une impression), et sûrement accessible plus tôt. J'aime bien la dernière page, où ils disent : "tu veux savoir la suite ? Et bien demande à tes parents de te la raconter, ou bien de te lire la suite, ou bien mieux, attends la parution du tome 2". ;)
J'avais complètement flashé sur les planches que j'avais vues avant la sortie de ce 1er album, mais je me suis vite rendu compte à la lecture que ce n'était pas si joli que ça. Le travail des couleurs est admirable, certes, mais le dessin pur est très aléatoire parfois... L'histoire en elle-même est vraiment limite. Je dois être trop imbibé du Manga que nous regardions tous il y a 10 ou 15 ans, mais franchement, je n'accroche pas à ces personnages. C'est très artificiel, tout ça... Donc bon, le 2e tome, ce sera vraiment si j'ai l'occasion, hein.
Mais pourquoi est-ce qu'il n'y aurait que les enfants qui auraient le droit à des séries comme celle-là ? Après "Le vent dans les saules" (une merveille), c'est la deuxième série de la collection jeunesse chez Delcourt que j'achète. Encore une fois, bonne pioche. C'est beau, c'est agréable à lire (un peu court peut-être mais c'est la collection qui veut ça), même pour un adulte. Ce n'est que le début de l'histoire, j'espère que la suite sera au même niveau. Il y a vraiment des BD de qualité pour les enfants et ce serait dommage de nous en priver, nous autres adultes. Je commence même à être jaloux de ce qui est fait pour nos chères têtes blondes.
« Je suis un enfant trouvé… » Par cette phrase, le livre d’Hector Malot débute. Yann Dégruel l’a tout simplement reprise pour commencer la série "Sans Famille". Il adapte au format du neuvième art un classique de la littérature française. Contrairement au dessin animé qui l’a déçu, l’auteur souhaite être le plus fidèle possible au livre. Ainsi on ne s’étonne pas de trouver, et on lit même avec plaisir, des phrases d’Hector Malot. Cela permet de ressentir toute la profondeur et l’émotion du livre associé à un dessin remarquablement beau. Ce premier tome d’une série de six se lit avec plaisir tant l’histoire est émouvante et très bien contée. Rémi apprend dans cet album qu’il a été recueilli par les Barberin, il a alors huit ans et sa vie va en être bouleversée... Le dessin de Yann Dégruel n’est pas banal. Les formes ne sont pas réellement délimitées, le dessin est peu encré et les traces de crayonnés sont visibles; celles-ci donnent un charme au dessin. Le visage de Rémi est angélique, et ses yeux sont si expressifs que les cases du visage du petit garçon en gros plan sont sublimes. Le dessinateur joue beaucoup sur le regard, ainsi les cases ne montrant que cela sont assez nombreuses et valent mieux que trop de paroles. Il a également pris soin de ne pas tomber dans le mélodrame, en ajoutant à son récit des touches d’humour. Celles-ci sont données par la troupe du Signor Vitalis, et plus particulièrement par l’attitude de M. Joli Cœur, le singe. Les couleurs, pastelles aux teintes le plus souvent brunes, créent une atmosphère particulière difficile à décrire. On s’y sent bien comme dans la famille que n’a pas Rémi. L’auteur a peut-être voulu nous faire partager une atmosphère familiale dont a été privé le jeune héros. Le marron est une couleur neutre, ainsi, elle convient aussi bien, aux scènes de colères, que de tristesse. Vers la fin de l’album, les couleurs sont plus vives et à teinte dominante verte. Elles correspondent au changement de vie de Rémi, peut-être un signe d’espoir pour le futur… Yann Dégruel s’est parfaitement imprégné du livre. Ce premier tome, qui correspond aux cinq premiers chapitres du livre, est si agréable que cet album pour la jeunesse plaira à coup sûr aux grands enfants que nous sommes restés…
Je me moque, mais en réalité, j'ai pleuré comme une madeleine en suivant les aventures de Rémi (quand j'étais gosse, hein !). Aujourd'hui sort une adaptation du roman par Dégruel. L'histoire, on la connaît par coeur, il n'y a donc rien à y redire. Le 1er tome pose l'histoire : on quitte Rémi alors qu'il taille la route avec Vitalis. Suite au prochain épisode. Le dessin est superbe, les couleurs dans le brun, c'est tout simplement magnifique. Je ne connais pas les autres oeuvres de Dégruel, mais ça me donne envie de m'y mettre.
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