Spider-Man - Bleu (Spider-Man Blue)

Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)

Peter Parker découvre les émois de l'amour mais doit rester concentré pour conduire sa moto et combattre les méchants...


Les débuts des Super-Héros célèbres Loeb - Sale Marvel New York Spider-Man Super-héros Univers des super-héros Marvel

Depuis la mort tragique de son oncle dont il se sent responsable, Peter Parker vit seul avec Tante May. En parallèle à ses cours de sciences, il combat les vilains sous l'identité de Spider-Man. Première victime : le bouffon vert qui n'est autre que le père de l'un de ses amis. Et les amis justement, Peter Parker va s'en faire dans cette aventure notamment des amies : la blonde Gwen dont il est amoureux, lui dont tout le monde se moque, le grand dadais pas très marrant; mais aussi Mary-Jane, intrigante et provocante brune. Pourtant pas facile de mener à bien une vie tranquille d'étudiant quand on a des responsabilités face aux criminels de la ville...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2003
Statut histoire One shot (parallèle à "Hulk gris" et "Daredevil jaune") 1 tome paru

Couverture de la série Spider-Man - Bleu © Panini 2003
Les notes
Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)
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10/02/2004 | JBT900
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Par Présence
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Présence

Séduction graphique - Le tandem Jeph Loeb + Tim Sale s'est rendu célèbre pour avoir réalisé de mémorables histoires de Batman (par exemple Catwoman à Rome, même s'il s'agit plus de Catwoman). Après ces histoires chez DC, ils viennent mettre en œuvre leur magie chez Marvel. Cela donnera 3 histoires : Daredevil jaune (en 2001), Spider-Man bleu (en 2002) et Hulk gris (en 2003). Puis plus tard, Captain America Blanc (2015/2016). Peter Parker est en train de confier ses pensées à un magnétophone à cassettes. Il explique qu'il va parler de sa relation avec Gwen Stacy, et comment elle s'inscrit dans une thématique illustrant que dans sa vie les choses doivent vraiment se dégrader et empirer, avant de pouvoir s'améliorer. Tout commence avec une rencontre décisive contre Green Goblin (Norman Osborn) qui a appris l'identité secrète de Spider-Man. Fort heureusement, à l'issue du combat contre son ennemi juré, il est victime d'une amnésie qui lui fait oublier cette information cruciale. Peter Parker est encore à la fac et il cachetonne pour le Daily Bugle qui le paye à la semaine. Comme Peter tire le diable par la queue, il préfèrerait être payé dès ses clichés remis à J. Jonah Jameson. Peter va rendre visite à Norman Osborn sur son lit d'hôpital où il commence à se lier d'amitié avec son fils et où il rencontre une blonde sublime dans les couloirs Gwen Stacy. Dans l'ombre un de ses ennemis non identifié s'arrange pour libérer ou faire échapper plusieurs supercriminels, à commencer par Rhino (Aleksei Mikhailovich Sytsevich). Ah, oui, il y a aussi une rousse flamboyante, fille d'Anna Watson, un déménagement à New York et un copain qui s'engage dans l'armée pour faire quelque chose de sa vie, etc. Alors que pour Hulk et Daredevil, Jeph Loeb revenait sur les premiers épisodes de leur série respective, pour Peter Parker, il commence un peu plus tard. le combat décisif contre Green Goblin se déroule pendant les épisodes 39 et 40 de la série, publiés en 1966. Loeb se complait à évoquer cette époque du tisseur, en utilisant toutes les caractéristiques correspondantes, qui sont devenues autant de clichés au fil des années. Bizarrement, il évite de citer Betty Brant (l'amour précédent de Peter), certainement pour ne pas alourdir la narration. Si vous avez lu les épisodes originaux de cette période, l'aspect nostalgique confine au copiage, plus qu'à l'hommage. Contrairement à Jaune et à Gris, Loeb semble tellement impressionné et respectueux des originaux qu'il n'arrive pas à les dépasser pour leur donner plus de sens ou plus d'émotion, pour dégager une nouvelle thématique avec le recul des années. Loeb reprend la relation entre Parker et Jameson en l'état, sans la développer ou l'approfondir. Jonah est juste irascible et impatient devant ce jeune dans le besoin, mais rien de plus. Peter est de nouveau tiraillé entre la rousse et la bonde, comme l'écrivait Stan Lee, dépassé par la situation. Les ennemis croisés ont une personnalité aussi épaisse qu'une feuille de papier à cigarette. Et tout semble juste une resucée de l'original, avec la même fibre naïve un peu irritante, un peu enfantine. Par contre, Tim Sale s'est surpassé. Il écrit dans les brèves notes de fin de volume qu'il souhaitait retrouver l'élégance du trait de John Romita senior, tout en y incorporant son propre style. Et il a parfaitement réussi. Il capture le style graphique des années 1960, en particulier en copiant le style vestimentaire. Mais les personnages ont acquis une dimension supplémentaire qui les sort de la naïveté des illustrations de l'époque en leur conférant une part d'ombre suggérée. Comme à son habitude, Tim Sale adopte une mise en page aérée de 3 ou 4 cases par page en moyenne, pour pouvoir réaliser de plus grands dessins. Il insère évidemment quelques pleines pages, voire doubles pages, mais en nombre raisonnable : Spider-Man se balançant au bout de sa toile, Gwen en passagère sur la moto de Peter, Spider-Man en train de prendre connaissance de la une du Daily Bugle, la tête en bas à hauteur du kiosque de journaux, ..., et bien sûr celle que tout le monde attend, à savoir la première apparition de MJ déclarant : Face it, tiger. You've just hit the jackpot. Elle est absolument magnifique car elle combine cette innocence propre aux comics des années 1960, avec une présence extraordinaire et une sensualité torride. Certes, Tim Sale évoque avec talent l'élégance de John Romita senior pour les scènes en civil, et il capture un petit peu de la spécificité de Steve Ditko pour les scènes de Spider-Man en costume. Mais le vrai spectacle, les visuels irrésistibles sont ceux où apparaissent Gwen ou MJ, ou les 2. Il faut voir la subtilité avec laquelle il met en scène l'inimitié de bon aloi entre les deux, alors qu'elles rendent visite en même temps à un pauvre Peter alité par un bon rhume. Tim Sale renoue avec la sophistication des meilleures comédies romantiques de l'âge d'or du cinéma américain. Du point de vue du scénario, ce tome n'est pas le meilleur car Jeph Loeb reste trop fidèle au modèle original. Par contre du point de vue graphique, Tim Sale marie les styles de l'époque avec ses encrages un peu appuyés pour mettre en images une comédie sentimentale subtile et magnifique. Il transforme un scénario nostalgique à l'excès en un tour de force graphique au pouvoir de séduction ravageur.

06/08/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je n'ai pas ressenti beaucoup de plaisir en lisant ce one-shot. Hormis le dessin de Sale, il n'y a pas grand chose de bien intéressant pour moi. Encore une fois, Loeb reprends des épisodes classiques d'un super-héros en mentant en première plan la vie sentimentale du héros. J'ai lu les épisodes en questions qui étaient plus excitant que cette version. En plus, je ne sais pas pourquoi mais les auteurs ont fait des changements. Ainsi dans cette version Mary-Jane et Peter ne vont pas en moto voir le Rhino, mais le Lézard. Il n'y avait aucune surprise dans le scénario et tout ce qui est développé ici a déjà été mieux fait dans d'autres histoires de Spider-Man. Donc il on ne connait pas trop l'univers de Spider-Man et qu'on aime le duo Sale-Loeb, c'est l'histoire pour vous. Pour moi qui connait très bien Spider-Man je n'ai rien appris de bien nouveau.

25/12/2016 (modifier)

La vie sentimentale de Peter Parker est une véritable tragédie ! Tel l'âne de Buridan, il se trouve devant le choix impossible qui suit ; va-t-il sortir avec la superbe blonde au regard qui tue et à la grosse poitrine, ou lui préférer la magnifique rouquine au sourire coquin et... à la grosse poitrine ? Comment trancher une question aussi difficile ? Là se trouve tout l'intérêt de cette histoire. Cette intrigue d'un suspense insoutenable pourrait à elle seule faire l'objet de la BD, mais ce serait sans compter sur des méchants fluorescents qui débarquent de nulle part toutes les cinq pages en voulant tuer Spider-man, motivation d'autant plus terrible qu'on ne nous expliquera jamais pourquoi ! Heureusement, si trop d'émotions fortes auraient été difficile à prendre pour le coeur fragile du lecteur, nous pouvons compter sur Spidey pour nous épargner le pire ; chaque méchant est expédié en deux cases à l'aide d'un coup de poing et d'une douzaine de blagues pas drôles. Ouf... Nous respirons. Je ne connaissais Spider-man qu'à travers les films de Sam Raimi inoffensifs et sympathiques. Le héros est assez différent, ce dont se plaignaient d'ailleurs certains fans. Comme je comprends le choix de Sam Raimi ! Si cette BD est représentative de tout l'univers de Spider-man, voilà bien un héros sans aucun intérêt, et très agaçant. De plus cette BD est une confirmation de tous les préjugés qu'on peut entretenir à tort ou à raison (ici à raison) sur les univers de super-héros ; des héroïnes fantasmées et aguicheuses comme seul un homme peut les imaginer, des méchants ridicules sans aucune motivation intelligente, une histoire aux abonnés absents, zéro enjeu dramatique. On sait dès le début qui va gagner, et cela même sans souffrir une seule seconde. Ce n'est pas une mauvaise BD, mais une BD inutile.

03/12/2012 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Idéal pour apprendre à connaitre Spider-Man, ce récit fonctionne comme un résumé essentiel de sa vie. Peter Parker rend hommage à Gwen Stacy, ancienne petite amie tuée par le bouffon vert. Ce parcours nostalgique rappelle toutes les grandes phases de la vie de Peter Parker depuis qu’il a son pouvoir. Il y rencontre plusieurs adversaires classiques, mais c’est surtout les liens amicaux et amoureux qui sont disséqués dans ce récit. La mise en image est de qualité, très toonesque avec de belles couleurs. Il est difficile de ne pas tomber sous le charme de « Spider-Man – Bleu ». On découvre mieux le personnage, son environnement et ses fréquentations. Ce récit est presque un passage obligé pour le lecteur novice qui prend le train en cours. En plus d’être instructive, la lecture est très plaisante.

28/11/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Guillaume.M

Après ma bonne lecture de « Daredevil : Jaune », je me suis logiquement dirigé vers « Spider-Man : Bleu », œuvre parallèle de la paire Loeb et Sale. Le dessin est ici plus précis et moins hésitant. Le trait est agréable quoique assez épais. On est dans la plus pure tradition du comics made in USA. Les couleurs sont assez simples mais ne péjore pas l’ensemble. Le tout est dynamique et souple, tout comme notre ami Spider-Man. « Spider-Man : Bleu » est le premier album des aventures de l’homme araignée que je lis. J’ai été étonné de voir la différence scénaristique entre les films et le comics. Tout le niveau relationnel entre Peter Parker et MJ est différent. C’est donc avec plaisir que j’ai découvert cet album même s’il m’a moins captivé que celui de Daredevil. Je suis moins bien entré dans l’histoire et j’ai été moins touché par le récit. Je ne sais pas si cela est usuel dans les aventures de Spider-Man mais j’ai trouvé Peter Parker arrogant quand il porte son costume : il se moque sans cesse des vilains et blague tout en se battant. Cet aspect m’a quelque peu agacé... La base scénaristique est similaire à celle de « Daredevil : Jaune » d’ailleurs. Peter Parker enregistre sur bande un témoignage relatant comment il est tombé amoureux de Gwen, la jolie blonde aujourd’hui disparue. J’ai passé un bon moment avec une autre œuvre de Loeb et Sale. Je recommande donc l’achat et donne une note de 3,25/5.

07/11/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

Note approximative : 3.5/5 Après DareDevil - Jaune que j'avais plutôt bien aimé, j'ai voulu tester Spider-man : Bleu des mêmes auteurs. Le concept des deux albums est le même et on retrouve beaucoup de similitudes. Dans l'un comme dans l'autre, le récit raconte une portion des débuts de ces super-héros. Et dans l'un comme dans l'autre, la narration est structurée en chapitres s'entamant par les paroles du héros à la mémoire d'un amour disparu. Le dessin de Tim Sale me plait, même si je le trouve ici un peu plus brouillon que dans certaines de ses autres oeuvres. Idem pour les couleurs qui ne sont pas mauvaises mais sans plus. Le récit est simple mais très bien construit. Il se place dans la trame des classiques de Spider-man, pas la version revisitée par les Ultimates et les films récents. C'est bien de Gwen Stacy que Parker est amoureux à ce moment là, pas (vraiment) de Mary-Jane. Harry Osborn quant à lui n'a rien du beau gosse sportif qu'on voit dans les versions récentes. Bref, on se sent dans l'ambiance des bons vieux Spider de l'époque de Stan Lee, Ditko et Romita Sr. L'histoire raconte les débuts de Spider-man, quand il est déjà super-héros depuis quelques temps quand même, sans chercher à créer une intrigue vraiment compliquée. Juste une suite d'évènements plus ou moins importants, de combats contre des ennemis plus ou moins dangereux, et un final qui est juste dans la continuité du reste sans chercher de grand affrontement ou de révélation surprenante. C'est plaisant à lire, bien raconté, attachant. Et la fin est relativement touchante. Bref une bonne lecture même si elle ne marque pas véritablement les esprits, si ce n'est en laissant quelques bons souvenirs. Un bon Spider-man.

19/06/2007 (modifier)
Par JBT900
Note: 4/5

Voilà un épisode en one-shot très sympathique des aventures de l'homme araignée. Peter Parker y apparaît humain et pas gnan gnan ni fleur bleue comme dans d'autres aventures passablement réchauffées. Loeb signe là un scénario agréable et efficace avec une véritable intrigue. Bien entendu, il y a de nombreux personnages, comme toujours chez lui, mais il ne s'agit pas simplement d'une bête galerie de caractères plus ou moins réussis mais sans âme (rien à voir donc avec sa dernière intervention sur la série régulière Batman, avec Jim Lee) Le dessin de Tim Sale colle parfaitement à l'ambiance, à la fois cool et appliqué, c'est assez difficile à expliquer, mais le résultat est classe et lumineux. On pourra regretter que le bouffon vert n'ait pas un rôle plus important dans l'histoire et que finalement la présence de son fils Harry ne soit presque qu'anecdotique. Mais Loeb place quand même quelques un des ennemis traditionnels du héros, pas toujours avec élégance ni finesse (c'est un peu le défaut récurrent de Loeb, quand même). Quoi qu'il en soit c'est efficace, et l'histoire, de Peter Parker elle, reste suffisamment bien racontée pour être toujours plaisante.

10/02/2004 (modifier)