Salle des Machines
Série loufoque se déroulant dans la salle des machines d’un gros paquebot où deux machinistes philosophes refont le monde à fond de cale !
Magazine Fluide Glacial
Série loufoque se déroulant dans la salle des machines d’un gros paquebot. Deux individus - qui changent de noms à chaque épisode - sont invariablement chargés, par leur commandant de bord, de repeindre le décor qui les entoure. Ils affrontent alors des dangers insurmontables et l’un de nos deux héros y laisse régulièrement une partie de son anatomie. Truffée de jeux de mots inavouables et de décors incroyables, une suite de huis clos complètement déjantés.
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Date de parution | 17 Octobre 2002 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Etrange album que celui-ci, qui rassemble une douzaine d’histoires plus ou moins longues, qui ont été écrites sur une assez longue période (de 1988 à 2002). Comme le titre l’indique, toutes ces histoires se déroulent dans la salle des machines d’un gros navire, et ont pour quasi seuls protagonistes les mêmes bonhommes, deux matelots/mécaniciens, un petit gros et un grand échalas (qui étrangement changent de nom à chaque histoire !, deviennent même des femmes dans la dernière !), qui vivent des aventures plus ou moins (plutôt plus !) loufoques, dans le huis-clos de cette salle des machines. L’autre protagoniste récurrent est le capitaine, qui ne surgit généralement qu’à la chute de l’histoire, pour engueuler les deux types, et les rappeler à l’ordre (et les renvoyer à leur tâche, qui est immanquablement de repeindre la salle !). Autre gag récurrent clôturant les histoires, l’un des types (le petit gros) se voit la plupart du temps amputé d’un membre, atrophié, découpé… Le dessin a un peu évolué sur la durée (mais pas trop quand même), à part une histoire parodiant le style manga (la moins bonne de l’album je pense). On est dans la caricature, un style très Fluide, proche de Boucq, Tronchet, etc. Le texte est surabondant (pour ajouter à la caricature, avec des tournures de phrases volontairement lourdingues et surfaites), parfois trop. L’humour est con, voire débile, avec quelques touches de poésie (là-aussi on retrouve un côté Boucq, celui de Jérôme Moucherot). Inégal et parfois trop barré ou lourdingue, mais globalement c’est un album que j’ai bien aimé. Et je m’étonne qu’il ne soit pas davantage lu (en tout cas avisé).
La première chose qui marque pour cette série, c'est le dessin. Il a évolué au cours du temps, car Solé a étalé la création de ce simple album sur une quinzaine d'années, passant du style manga au réaliste en passant par différents autres styles plus humoristiques. Et le moins que je puisse dire personnellement, c'est que ça rend bien : voilà une bd que je trouve visuellement très agréable, voire parfois impressionnante. Quant aux scénarios, ils ont l'avantage d'être originaux et souvent déjantés. Les deux héros ne sortent jamais de leur fond de cale et vivent dans ce monde fermé et coupé du monde. Et pourtant cela n'empêche en rien leur imagination de divaguer entre réflexions de bas étage et citations latines, tandis que l'imagination de l'auteur lui aussi va s'embraser, introduisant des monstres extra-terrestres, des déesses et autres loufoqueries dans ce décor qui a pourtant tout pour être sérieux, voire sordide. C'est donc une série très spéciale que celle-ci. Et justement, l'humour lui-même n'a pas toujours su m'atteindre. Je suis resté perplexe à la fin de plusieurs de ces historiettes, même si leur lecture n'était pas désagréable.
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