Batman - Un deuil dans la famille (Batman: A Death in the Family)
Batman & Robin au Moyen Orient pour une course folle qui va mal se terminer...
Batman DC Comics Proche et Moyen-Orient Super-héros Univers des super-héros DC Comics
Depuis que Dick Grayson a quitté la BatCave pour devenir Nightwing et diriger les jeunes Titans, un nouveau "jeune prodige" s'est associé à Batman dans sa lutte contre le crime. Jason Todd, au tempérament fougueux et au mauvais caractère, est un gamin élevé dans la rue que Batman a arraché à une vie de larcins et de violence. De son ancienne existence, Jason a gardé le goût de la bagarre, de la provocation et de la loi du Talion… Le caractère bouillant et sanguin de Jason inquiète Batman, qui voit d'un mauvais œil un jeune garçon de son âge se lancer bille en tête dans l'aventure, au milieu des fusillades, des explosions, et des complots des nombreux ennemis de Batman. Il tente de tempérer les actions de son partenaire afin de lui éviter le pire. Mais quand Jason se met en quête de retrouver sa véritable mère, Batman ne peut que suivre le mouvement. Décidé à veiller sur son protégé, il va croiser les chemins de Lady Shiva et de l'ineffable Joker qui n'est jamais bien loin des pires mauvais coups…
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Date de parution | Décembre 2003 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Mort et naissance de Robin - Ce recueil regroupe 2 histoires distinctes : Un deuil dans la famille (A death in the family, épisodes 426 à 429 de la série Batman, 1988) + A lonely place of dying (épisodes 440 à 442 de Batman, et 60 & 61 de New Titans, 1989). A la fin des années 80, Batman est affublé d'un nouveau Robin (Jason, Todd), l'ancien (Dick Grayson) ayant gagné ses galons de superhéros à part entière sous le nom de Nightwing et faisant partie de l'équipe de Titans. Problème : Jason Todd ne rencontre pas l'adhésion des lecteurs. Solution : Jim Starlin doit écrire un scénario permettant de mettre Jason sur la touche. Résultat : "Un deuil dans la famille" dans lequel Jason Todd part à la recherche de sa mère et tombe sur le Joker. Avec cette histoire, nous sommes à la fin des 80, le marché américain des comics achève sa mutation en passant de la vente en kiosque à la vente en librairie spécialisée. Les responsables de série développent de nouvelles méthodes de marketing pour augmenter la visibilité de leur produit. Après une période flottement au scénario, Dennis O'Neil (le responsable éditorial de la série mensuelle Batman) sait qu'il tient une équipe solide avec Jim Starlin au scénario et Jim Aparo aux dessins (encré par Mike DeCarlo). Mais il lui faut absolument trouver comment le faire savoir. Son premier essai est la création du concept de la minisérie dans la série avec Ten nights of the Beast (en anglais). C'est un succès. "Un deuil dans la famille" reprend la même recette en l'améliorant encore. Dans les sphères éditoriales, les responsables n'arrivent pas à trancher s'il faut évacuer cette encombrante version de l'assistant adolescent (sidekick) définitivement ou temporairement. Dennis O'Neil a une proposition de génie : DC Comics va faire voter ses lecteurs, par téléphone, pour savoir ce qu'il préfère. Tapez 1 Jason survit, tapez 2, Jason meurt. Et tout ça 15 ans avant le Loft et la Star Ac', et tous les programmes interactifs de la téléréalité. L'industrie des comics franchit un bond dans le domaine de l'interactivité. L'histoire trahit son âge avec ces sentiments exacerbés, une logique infantile (comme par hasard le plus grand des superhéros intervient à la fin pour emporter la victoire), et des codes graphiques encore à destination d'un lectorat jeune (un personnage arrachant son masque pour dévoiler la cagoule de Batman en dessous). À condition de supporter ce mode de narration, le lecteur peut satisfaire sa curiosité quant aux circonstances de la disparition de ce Robin. 3 étoiles pour la valeur historique (sinon 2 étoiles comme récit témoin de son époque). - Après le succès commercial du décès de Jason Todd, la question se pose de savoir s'il doit y avoir un nouveau Robin ou pas. à l'époque, Dennis O'Neil (responsable éditorial) expliquait longuement que beaucoup d'enfants avaient été traumatisés par la mort de ce héros et qu'ils avaient besoin d'un nouveau Robin. Dans la réalité, DC Comics était confronté à 2 soucis. le premier est que le personnage de Robin est décliné sur moult produits de merchandising (mug, figurine, draps, caleçon...) et que le département marketing exigeait son retour pour continuer à pouvoir vendre des produits dérivés. le second problème est que sans Robin les histoires de Batman ressemblent de plus en plus à celles du Punisher : exterminons les méchants avec le maximum de violence. Ça tourne en rond et ça aliène une partie du lectorat. La décision est vite prise. A lonely place of dying raconte comment un jeune homme du nom de Tim Drake a été marqué à vie par une sortie au cirque au cours de laquelle 2 voltigeurs ont trouvé la mort (les parents de Dick Grayson) et Batman a protégé leur fils. Plusieurs années plus tard, Batman a un comportement de plus en plus violent et de moins en moins intelligent, juste après l'annonce de la mort de Jason Todd. Tim Drake se donne pour mission de rabibocher Bruce Wayne et Dick Grayson pour ramener un peu de lumière et de joie dans la vie du Chevalier Sombre (Dark Knight). Marv Wolfman (scénariste) combine très intelligemment les exigences éditoriales (Tim Drake doit être sympathique sans être nunuche et son histoire doit le rendre légitime aux yeux des fans) pour dérouler un scénario plus fin que les comics de l'époque. Il est impossible de résister à la logique et aux sentiments de cette histoire qui ramène Robin dans le mythe de Batman. Malgré les grosses ficelles tirées par Two Face (Harvey Dent) le criminel de service, le scénario est intriguant et plein de saveur pour les fans. Marv Wolfman sait même jusqu'où ne pas aller trop loin en laissant la fin relativement ouverte sur l'adoubement réel de Tim Drake par Batman. Il est aidé au scénario par George Perez sur 4 épisodes. Coté illustrations, les épisodes de Batman sont illustrés par l'équipe en place de l'époque : Jim Aparo aux dessins et Mike DeCarlo à l'encrage. Leurs planches sont d'un niveau de bons professionnels et se laissent regarder 20 ans après (malgré des choix de la coloriste parfois déconcertant, très simplistes). Les épisodes des Teen Titans sont mis en page par George Perez, dessinés par Tom Grummett et encrés par Bob McLeod. N'espérez pas vous régaler des cases pleines de détails de Perez. Là encore les dessins sont de qualité au dessus de la moyenne, mais Grummett et McLeod n'arrivent pas à donner le change sur la réelle implication (assez faible) de Perez dans les illustrations. 3 étoiles pour l'intérêt historique, 4 étoiles si vous êtes capables de passer outre la forme narrative à destination d'un lectorat de grands enfants ou jeunes adolescents). Si Batman est un personnage dont vous souhaitez tout savoir, ce tome représente une lecture indispensable puisqu'il constitue tout simplement la fin de la carrière de Jason Todd et le début de celle de Tim Drake dans la famille de Batman. Il mérite 4 étoiles pour on intérêt historique, malgré une forme de narration juvénile. Si par contre vous recherchez d'abord une bonne histoire, sans curiosité affirmée pour ces événements, sans tolérance pour l'aspect nostalgique, il n'en mérite que deux. - Le tome se termine par une histoire de 10 pages, écrite par James Robinson et dessinée par Lee Weeks, évoquant la perception que Jason Todd, Bruce Wayne et Alfred Pennyworth ont les uns des autres. Une sensibilité mesurée.
Je ne peux décemment pas mettre moins de 3/5 à cette bd car elle raconte un des événements les plus marquants dans l'histoire du Dark Knight. Le moment où le Joker a fini par basculer totalement...où Batman n'a pas sû sauver son acolyte et restera bien longtemps dans les comics suivant la publication du deuil dans la famille. Les dessins sont classiques pour des comics de cette époque (si vous préférez plus moderne, vous allez peut-être avoir un peu de mal). Le scénario est correct mais ça part un peu dans tous les sens quand même (les avis précédents ont déjà fait le tour des divers problèmes à ce sujet). Si vous n'êtes pas fan inconditionnel de Batman, vous devriez plutôt lire les classiques comme Dark Knight, Year One, Un Long Halloween ou The Killing Joke... Mais pour les autres, ça reste un événement majeur incontournable qu'il faut au moins avoir lu.
Un parti pris scénaristique couillu bien qu'improbable, des dessins oldschool mais pas si gênants que ça (les couleurs criardes certes mais bon on est pas dans le fluo non plus)... Pas mauvais sans être génial, je le conseille fortement à toutes les personnes qui retracent la vie de la chauve-souris comme moi. Mais sinon empruntez le, ça sera plus que suffisant.
J'ai lu la version parue chez Urban Comics qui regroupe non seulement Un deuil dans la famille, mais aussi l'histoire où Tim Drake devient le troisième Robin. J'ai trouvé le récit racontant la mort de Jason Todd moyen. Cela se laisse lire si je ne tiens pas compte des facilités du scénario dont certains posteurs ont déjà parlé. Je trouve que c'est du comics moyen et je me demande si le récit n'était pas mieux lorsque les lecteurs ne savaient pas si Jason allait mourir ou non. Maintenant tout le monde sait la réponse et cela enlève le suspense. De plus, si j'ai aimé les scènes avec Superman et Batman lorsque Batman veut se venger du Joker, ce que le scénariste fait avec lui c'est vraiment N'IMPORTE QUOI. SPOILER L'Iran fait du Joker son ambassadeur en Iran...Okay....Premièrement, le Joker est un être complétement imprévisible et l'engager pour n'importe quel boulot est très dangereux vu qu'il pourrait décider de tuer son patron juste pour s'amuser. Et deuxièmement il va tuer tout le monde à l'ONU. Ah oui c'est très logique qu'un pays laisse son ambassadeur tuer des diplomates DE TOUS LES PAYS DE LA TERRE et donc il y a bien des chances que tout le monde voudrait lui faire la guerre. POURQUOI UN PUTAIN DE PAYS VOUDRAIT FAIRE ÇA ?!? FIN DU SPOILER Sérieusement c'est tellement stupide que cela m'a mis en colère. Heureusement, ensuite il y a l'histoire avec Tim Drake qui est vraiment mieux et plus inoubliable. Un bon récit de Batman avec du suspense, de l'action sans qu'il en ait trop et un méchant charismatique (Double-Face est au top de sa forme !) et les relations entre Batman, Nightwing et le nouveau Robin sont intéressantes et me donnent envie de lire ce qui arrive ensuite. Cela me donne presque envie de recommander l'achat, mais je recommande plutôt de l'emprunter à la bibliothèque parce que le truc avec le Joker est stupide et donc l'album ne mérite pas un achat.
S’il y en a bien un qui était ravi d’apprendre la réédition de cet épisode particulier de Batman au sein de la nouvelle et déjà bien longue collection de Urban Comics, c’était bien moi en dépit des nombreux avis négatifs sur cette œuvre décriée. Il faut dire que l’édition Panini « out of print » se négociait à prix d’or sur la toile et était devenue rapidement introuvable… Ce n’est un mystère pour personne ni même un scoop : on parle ici de la mort de Jason Todd qui va marquer durablement les esprits pour les épisodes à venir et marquer une tournure dans la série régulière qui reviendra régulièrement sur ce fait inédit à l’époque des années 90. D’ailleurs tout cet épisode suinte durablement l’actualité trouble du moment en incluant l’ayatollah Komeinih et la menace terroriste en envoyant Batman et son disciple au Moyen-Orient, l’un pour retrouver une menace terroriste concoctée par le Joker, l’autre pour retrouver sa véritable mère biologique. Ce qui est encore plus original est la méthode pour l’éditeur d’envoyer Jason Todd, le second Robin vers son funeste destin : il s’agissait alors pour le lecteur de voter via un simple appel téléphonique pour la mort ou la survie du Golden Boy tel les arènes antiques de Rome ou la télé réalité actuelle. L’idée était séduisante et a mobilisé les troupes car ce Robin-là était moins apprécié que le précèdent du coup pas de quartier et exit Jason Todd ce qui rend plutôt justice à la mélancolie et à la noirceur constant du Dark Knight. Si l’on fait abstraction des nombreux raccourcis scénaristiques faisant se rejoindre tous les personnages clés au même endroit comme par hasard, cet épisode se lit aussi addictivement que les Knightfall dont la plupart des dessinateurs voire scénaristes sont les mêmes, à savoir beaucoup d’action et l’envie furieuse de tourner la page au plus vite sans ennui telle un sérial de la bonne vieille époque. De rapides flashbacks sur les origines de Jason Todd parsèment la lecture sous la bienveillance de Bruce Wayne s’exprimant en voix off et comptabilisant ses erreurs. Certains passages dont une mise à tabac de Robin par le Joker en pleine possession de son aura maléfique sont assez violents et inhabituels et le cadre exotique hors de Gotham même s’il n’est pas très réaliste apporte beaucoup de tension et de charme à un environnement habituellement plus sombre et urbain. On ne perd pas trop de temps à se larmoyer pour mieux poursuivre l’ascension du Joker plus malfaisant et manipulateur que jamais. Car ce qui m’a effectivement le plus plu c’est la « vengeance » de Batman face à un Joker dans un rôle inhabituel vraiment original et osé et dont je ne peux vous en donner les clés ici sans en dévoiler la surprise. Il faut simplement observer que l’utilisation de Superman en guest star et du cadre de l’ONU apportent beaucoup de plaisir à la lecture dont je m’en suis amusé réellement. Le bouquin aurait pu se clore sur une conclusion pessimiste mais Urban a eu la bonne initiative de poursuivre cet album par la suite directe mettant en scène Nightwing et un clairvoyant Tim Drake qui deviendra le futur Robin… L’histoire est bien plus « classique » avec un affrontement contre Two-Face et l’apparitions de Teen Titans me laissant un peu de marbre mais reste éminemment sympathique et permet au récit de se conclure sur une note positive. L’album est de surcroit bourré d’anecdotes passionnantes sur la conception de cet épisode, une page alternative dessinée « si les lecteurs avaient sauvé Jason Todd » et pas mal d’autres petits plus qui en font un livre de référence. Après graphiquement on reste dans les tons de Jim Apparo un peu rétro et surtout une colorisation criarde qui pique un peu l’œil surtout si l’on pense que l’ensemble a été réalisé bien après Dark Knight Returns par Frank Miller ou même un Killing Joke dont ce « Deuil dans la famille » peut constituer la suite directe mais le découpage simple et percutant aussi bien que l’histoire connue mais haletante en font un épisode de choix dont je ne m’explique toujours pas pourquoi il existe tant de détracteurs. J’ai beaucoup apprécié et en recommande vivement l’acquisition dans cette réédition augmentée la rendant quasiment indispensable. Après il ne s’agit pas d’un épisode aussi définitif que les Long Halloween ou autres arcs précités plus haut mais surement bien plus que les à prioris négatifs évoqués par mes camarades plus bas.
Hier soir, pour rester dans l'ambiance de la Finale de la Coupe du Monde de Football, je me suis décidé à lire Un deuil dans la famille. Je dis que je me suis décidé car les planches de cet album ne m'attiraient vraiment pas. C'est un dessin à l'ancienne, façon comics old school. Pour dire, la veille je relisais une vieille BD de Buck Danny, eh bien je n'ai pas été très dépaysé. Pourtant, Un deuil dans la famille date de 1989, après Batman - Dark Knight et Batman - Rire et Mourir qui semblent incroyablement plus modernes en comparaison. Ce n'est pas que c'est moche, c'est juste que c'est un style très désuet et sans saveur. En outre, la colorisation fait vraiment cheap et moche. Quant au scénario, il aligne facilités scénaristiques et platitudes. Il est entièrement basé sur des coincidences titanesques. Sérieusement, que le Joker aille précisément au Liban et tombe précisément et par hasard sur la première "mère potentielle" de Robin, puis tout de suite après qu'il décide soudainement d'aller en Ethiopie et tombe précisément sur une autre "mère potentielle" totalement par hasard, ce n'est plus de la grosse ficelle, c'est du cable d'amarrage pour Titanic. A croire aussi qu'il n'existe qu'un unique hotel à Beyrouth... La narration est un peu pénible, usant largement trop de voix off. Mais bon, ça passe pour une histoire de Batman qui n'est pas un héros très bavard autrement. Le récit souffre également d'avoir été trop figé dans son époque. Les auteurs ont voulu intégrer Batman à l'actualité de 1989 en l'envoyant combattre les terroristes au Liban, en le rendant témoin de la famine en Ethiopie, puis confronté aux affreux méchants Iraniens anti-américains. Comme toujours quand une oeuvre est figé sur une actualité bien précise, elle vieillit très vite, trop vite. Malgré cela, il y a quelques idées qui auraient pu être intéressantes. D'emmener Batman à l'étranger, cette recherche de la mère de Robin, la position exceptionnelle dans laquelle le Joker se trouve en fin d'histoire, et la mort de Robin elle-même. Mais le tout est traité sans aucune finesse, annihilant l'interêt qu'auraient pu avoir ces idées. Même la mort de Robin est d'une platitude complète. Platitude qui s'explique par la façon dont ça s'est passé au niveau de la parution : une bombe explose, on ne sait pas si Robin s'en est sorti ou pas, ce fut aux lecteurs de DC de téléphoner pour dire si oui ou non ils voulaient voir Robin mourir, et comme ce fut oui voilà il est mort. Super fin palpitante, intelligente et tellement bien amenée... Hum... Reste juste le divertissement, puisque cette BD se laisse quand même lire. Mais le fait que je sautais de plus en plus de cases ou de bulles de texte par lassitude en fin de lecture veut bien dire ce que ça veut dire sur la qualité globale de ce divertissement...
A force de m’obstiner à lire tous les Batman qui me tombaient entre les mains, j’allais forcement finir par tomber sur un truc pas terrible. Voila, c’est fait, avec ce « Un deuil dans la famille » vraiment très moyen. Commençons par le dessin : il a vraiment mal vieilli, et les couleurs sont épouvantables. Cela dit si vous aimez tout ce qui est kitch, ça vous plaira peut-être. Passons au plus grave : le scénario. Il est la plupart du temps ridicule et vieillot au possible. L’histoire abonde en coïncidences improbables, raccourcis scénaristiques et autres incohérences. Joker vole un avion de l’armée pour pouvoir transporter son missile nucléaire jusqu’au Moyen Orient, et personne ne remarque rien ? Bruce Wayne use de sa notoriété pour se rendre lui aussi au moyen orient, mais quand Batman fait soudainement irruption au Liban, personne ne fait le rapprochement ? Robin, qui vient de faire une fugue, s’envole lui aussi pour le Liban (!!), mais complètement par hasard, parce qu’il cherche sa vraie mère… elle aurait pu être n’importe où, mais non, elle est au Liban, et tout le monde se retrouve réuni pour une finale tragique dont l’issue est connue d’avance. Vraiment tout cela manque de maturité et ne fait pas très sérieux. En plus dans le plus pur style comics des années 60, les personnages radotent sans arrêt à coup de voix-off, pour être bien sur que le lecteur suit toujours. Vraiment lourd à la longue. Le dernier chapitre remonte un peu la pente (à croire qu’il a été écrit beaucoup plus tard que le reste) et me fait mettre un 2/5 bien généreux. Mais que vous soyez fan de Batman ou non, évitez de vous infliger ce triste épisode des aventures de notre homme chauve-souris favori.
Difficile de passer à côté de cet album qui reprend les publications parues aux USA dans les années 80 lorsqu'on demanda aux lecteurs de DC Comics quel personnage ils souhaitaient voir mourir. Avant de commencer la lecture, on sait donc déjà que Robin va mal finir ce récit (et la couverture l'illustre très bien). Bref, le plus gros ressort dramatique de l'histoire est connu avant d'entamer la lecture... A partir de là, y'a t-il réellement un intérêt à lire "Un deuil dans la famille" ? D'un côté c'est un épisode important pour la continuité de la série, car la mort de Jason Todd va hanter de nombreux épisodes à venir. Pas plus tard qu'en 2003, dans la série régulière, sur les épisodes "Hush" de Loeb & Lee (Silence en français qui seront compilés en album chez Semic fin 2004), on fait encore référence à ce moment phare de la série. Mais d'un autre côté, c'est bien le résultat, la disparition de Robin, qui compte. Car pour y parvenir... Batman au Moyen Orient, c'est certes très exotique mais la dimension fantastique et mythique du personnage en prend un sacré coup. De même, si les dessins de Jim Aparo sont très classiques (on se croirait dans un Buck Danny), les couleurs sont franchement horribles. Reste le combat éternel de Batman contre le Joker qui va même jouir de l'immunuté diplomatique au cours de cette aventure parfois vraiment trop tirée par les cheveux. Bref, une lecture importante pour les fans mais très dispensable pour les autres...
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