Louison Cresson
Bienvenue dans le France des années 50, la France de l'après guerre, de Louison Bobet, du socialisme renaissant, de la 2 CV et de la 4 chevaux, des bases américaines, des Pont-à-Mousson 1880, de l'accordéon, du camembert, du vin, de la liberté retrouvée, des fantômes et du Rock n' Roll.
Albums jeunesse : 10 à 13 ans Journal Spirou Occitanie Séries à offrir aux jeunes ados
Les 5 albums qui composent les aventures de Louison Cresson sont parus entre 1991 et 1995 aux éditions Dupuis. Ils ont pour décor la France des années 50 et pour héros un petit garçon débrouillard et sympathique. Louison part en vacances dans le Gard pour aider son cousin Gaspard à faire les vendanges. Il rencontre en chemin Mr Ono, un savant japonais qui décide de les aider à faire du "Pied l'Abbé", un grand "Cotes de Rhône" digne de la légende du château de Mont Clou. Ainsi commence le premier tome des aventures de Louison Cresson, début qui ne laisse rien présager des évènements fantastiques et délirants qui vont croiser la route de ce jeune héros : des moines fantômes, un génie de l'informatique évadé des USA, un train fou, un machin extra-terrestre, des pastèques transgéniques et le tout saupoudré de rock n' roll et d'ambiance franchouillarde des années 50.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Février 1991 |
Statut histoire | Une histoire par tome 5 tomes parus |
Les avis
Avis donné après lecture des quatre premiers albums de la série. Publiée dans les années 1990, la série est ancrée au milieu des années 1950, avec moult allusions à l’influence américaine (arrivée du Rock and Roll, présence de bases américaines, etc), à certains aspects des relations internationales (allusions à la guerre d’Algérie qui commençait, à la Seconde guerre mondiale qui avait fini peu de temps auparavant), aux débuts de l’informatique (dans le deuxième album), etc. L’auteur use de nombreuses allusions à « l’époque » (Tour de France, véhicules, débats succulents dans une cellule urbaine du PCF, etc), mais sans en abuser, et ces petites touches « vintage » sont ma foi plutôt sympathiques. Le dessin est un peu rétro (avec quelques accointances avec Tardi pensais-je au début du premier album, mais en fait non), au point que j’ai cru un moment avoir découvert une série moisie. Mais non. En tout cas, le dessin est plutôt bien fait, du franco-belge, mais avec une certaine personnalité (je dois dire que je ne connaissais pas l’auteur, Léo Beker). Pour ce qui est des histoires, elles se laissent lire, et valent bien un emprunt. Aux aspects déjà évoqués s’ajoutent quelques touches originales, loufoques (le savant japonais et la chèvre, les fantômes dans l’abbaye), et le personnage de Louison Cresson est un garçon espiègle, curieux, dont les parents sont contents de se « débarrasser » chez un cousin (qui possède une abbaye et un vignoble à la campagne, lieu de ces aventures), le trouvant trop « agité » : évidemment Louison ne demande qu’à retrouver cette abbaye et ses fantômes. Les deux premiers albums sont vraiment sympas (le premier fixe les personnages principaux, le second développe quelques scènes assez drôles, lorsque paysans du cru, soldat américains et autres services publics se battent, suite à plusieurs quiproquos, autour d’un pylône électrique). Le troisième même est aussi pas mal. J’ai par contre moins accroché au quatrième tome. Une série jeunesse dont les premiers tomes peuvent – à condition de tomber dessus ! – être empruntés, voire éventuellement achetés (les deux premiers).
Les cinq albums des tribulations de Louison Cresson forment une sympathique série pour laquelle j'ai toujours éprouvé une grande tendresse. Publiée dans Spirou à une époque où l'hebdomadaire se tournait résolument vers un cœur de cible préadolescent, elle n'a malheureusement pas trouvé son lectorat. Le dessin, qui ressemble un peu à celui d'Émile Bravo, collait bien au style de l'éditeur, mais Mac Arthur a raison : les scénarios, plongeant dans une ambiance très France populaire de la fin des années 1950, ne parlaient pas aux jeunes lecteurs. Les allusions humoristiques aux banlieues rouges et au contexte international ne peuvent être appréciées que par un lectorat qui a conscience de l'ambiance de l'époque, soit parce qu'il l'a vécue dans son enfance, soit parce qu'il a une certaine culture historique et sociale. Léo Becker est pourtant parvenu à créer un univers original, avec des personnages attachants. J'aime bien les fantômes des moines alcooliques, le professeur Ono qui collectionne les plaques d’égout ou le couple de ploucs arriérés voisins de l'abbaye. J'aime aussi ces histoires faussement simplistes qui mêlent histoires villageoises à la Pagnol et espionnage international. Tout ça est farfelu, mais systématiquement bien conté, et souvent drôle. Je me souviens avoir rencontré Becker lors d'une séance de dédicaces alors que son cinquième album venait de paraître et que les éditions Dupuis lui avaient annoncé dans la foulée la fin de la série pour cause de méventes. J'avais apprécié l'homme et sa lucidité sur son œuvre ; il était un peu déprimé. J'ai partagé sa tristesse de voir disparaître les tribulations de Louison Cresson. Je ne sais pas si cela aurait du sens de relancer cette série aujourd'hui, mais ça me plairait vraiment de retrouver son petit monde. Il mériterait au moins une réédition en belle intégrale.
Une série qui a bercé mon enfance (surtout les 2 premiers tomes qui sont excellents). L'intrigue est particulièrement originale et ne ressemble à aucune autres (mais d'où sort cet auteur apparemment russo-chilien Léo Beker ?) De plus, l'histoire est assez étrange. Jugez-en plutôt : - tome 1 : un petit garçon russe habitant dans une tour hlm communiste part en en vacances chez son cousin de 30 ans son ainé, dans une abbaye peuplée de fantômes amateurs de bon vins !!! - tome 2 (presque meilleur) : c'est aussi farfelu. Un chercheur américain s'installe dans l'abbaye pour continuer sa construction d'un gigantesque ordinateur intelligent qu'il veut faire peindre à la manière de Van Gogh pour continuer son oeuvre arrêtée prématurément. Les autres tomes sont tout aussi étranges mais moins bons (je les ai lus un peu plus tard aussi). Bref c'est une série (pour les enfants tout de même) qui sort des sentiers battus, un peu vieillotte mais les dessins sont d'excellente qualité. De plus ces récits sont plutôt longs à lire, il y a beaucoup de textes, ce qui est un gage de qualité, on en a beaucoup pour son argent.
Les tribulations de Louison Cresson m'ont laissé totalement de marbre c'est à dire indifférent. Le dessin est plus que figé dans la plus pure tradition de la vraie ligne claire. Je commence sérieusement à détester cette façon de dessiner et toutes ces cases qui se ressemblent sans qu'aucune audace ne vienne rompre cette monotonie. L'ennui guette très vite. Je viens de découvrir cette série avec mon regard d'adulte. Ce n'est peut-être pas étranger au fait que j'ai trouvé ces aventures bien fades et très naïves. Tout me semble largement dépassé. Visiblement, il me faut lire autre chose pour me mettre de bonne humeur !
Les Aventures de Louison Cresson ont essayé d'apporter une autre sorte d'humour à une époque où Raoul Cauvin (excellent scénariste au demeurant) trustait les pages du magazine "Spirou". Le dessin est bien dans la ligne de l'éditeur mais plus proche d'un Fournier que d'un Laudec. L'époque choisie (les années 50) est traitée avec nostalgie et tendresse. Les personnages sont attachants, les intrigues rigolotes, les seconds rôles irrésistibles (mention spéciale aux moines). Alors, pourquoi cette série n'a pas eu de succès ? Sans doute parce qu'elle s'adresse à des adultes ayant gardé leur âme d'enfant (et une bonne dose de naïveté), et non à de jeunes lecteurs, logiquement insensibles à la nostalgie des années 50.
Tiens je l'avais oublié celle-là. Découverte dans le journal de Spirou, je n'ai lu que les deux derniers. A vrai dire je les lisais jamais vraiment et finalement je suis retombé dessus beaucoup plus tard et ça m'a vraiment plus pour les dessins notamment, un peu moins formaté Spirou que le reste de la programmation, et pour certains passages vraiment délirants (les moines fantômes sont parfois à mourir de rire). Comme les autres je pense qu'il y a eu une erreur de diffusion pour cette série qui avec ses histoires décalées dans une campagne française ne colle pas vraiment au lectorat de Cédric ou des autres "cauvineries" sans saveurs.
C'est original, c'est frais et un peu naïf, c'est drôle mais pas niais, ça détend et ça se relit avec plaisir. Je suis tombé dessus par hasard et c'était une très bonne surprise.
Cet astucieux gamin débarque dans l'hebdo Spirou n° 2634 du 5 Octobre 1988. Il y termine sa carrière dans le n° 2947 du 5 Octobre 1994. Pas une "grande" série, c'est vrai, mais néanmoins fort divertissante. Le postulat ?... sur un fond de rock n' roll, et en compagnie de son cousin Gaspard, Louison va résoudre diverses intrigues pseudo-policières. C'est tout ?... ben, à peu près... Qui plus est, le thème général, les personnages même, ne se démarquent pas d'autres séries de ce genre auxquelles celle-ci ressemble par bien des points. Heureusement, et c'est ce que j'aime, il y a le graphisme ! Ce dernier, très précis dans le trait, pointilleux, est l'oeuvre de Beker (qui, au fait, est originaire de l'Uruguay). Et son style est fort original. C'est peut-être ça qui -à l'époque- n'a pas plu aux lecteurs de Spirou. Erreur de parution ?... possible, car cette série qui me parle bellement d'une sorte de France des années 50 est parue dans un magazine belge. Dommage, le style de Louison était peut-être un peu "en avance" sur son temps. Assez courte série donc, mais qui, heureusement, aura fait l'objet de 5 albums. Reverrai-je un jour Louison, Garpard, la chèvre Biquette et consorts ?... pas certain du tout ! Et je pense que, de toute façon, tout le monde s'en fout. Pourtant, c'est bien dommage ! Je parie qu'une nouvelle publication dans un hebdo français à grand tirage lui attirerait un grand lectorat. Une série qu'il faudrait réhabiliter. Vite. Un 3,5/5 bien tassé.
Il en va de "Louison cresson" comme de "Donito" : voilà des séries sympathiques, sans prétention autre que de divertir, mais qui n'ont pas su trouver leur public, malgré des qualités scénaristiques et graphiques un peu au-dessus de la moyenne. Car Louison aurait pu être dessiné par Gibrat, on n'aurait pas vu grande différence. On y retrouve l'ambiance de l'immédiate après-guerre, le temps de la débrouille, des tractions avant, de la perte de l'innocence... Ca me donne envie de manger du calendos, tiens !
Voilà une série jeunesse que je qualifierais de "bonne ambiance". Cette bd ne se prend pas au sérieux, et permet d'évoluer avec bonheur dans l'époque insouciante de la France des années 50. Les histoires sont originales, les personnages sympathiques et très variés, et il y a en permanence un côté humoristique et délirant qui rend la lecture très agréable, qu'on soit jeune ou adulte. Il est probable d'ailleurs qu'elle plaise plus aux adultes qu'aux jeunes, qui n'ont hélas pas assez accroché à cette série qui, du coup, n'a pas aussi bien marché qu'elle aurait pu le faire lors de sa parution dans le journal "Spirou". Une série qui est un vrai moment de plaisir et de bonne humeur.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site