La Danse de l'ours - Contes et sortilèges du moyen-âge
Contes et légendes de nos contrées.
Journal Tintin
Marc Rénier explore, ici, les mythes et légendes de nos régions. Quand l'imaginaire devient palpable. Fées, sorciers et magiciens sont donc à l'honneur.
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Date de parution | Juillet 1989 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
J'ai eu l'occasion chez quelqu'un de feuilleter puis de lire ce recueil composé de 3 récits courts parus dans le journal Tintin entre 1988 et 89 (que je ne lisais plus à l'époque) ; ils succédaient à ceux des recueils Les Yeux du marais en 1985 et Le Cri du faucon en 1987. Ces contes qui sont des chroniques rurales à dominante fantastique, n'ont rien de vraiment extraordinaire à offrir, rien en tout cas pour étonner le lecteur ou le passionner, j'ai trouvé le fond des récits vraiment vide, un comble quand même car les décors moyenâgeux du Nord auraient dû ou pu inspirer davantage Marc-Rénier qui d'un trait sûr et fin déjà, bien qu'un peu fébrile, parvient à planter une ambiance, hélas peu attractive. Le premier récit, je n'y ai rien compris, le scénario ne veut rien dire ; le second est un peu mieux, mais il y a trop de scènes inutiles ; et le troisième qui est le plus inspiré par les peintures de Brueghel, s'étire aussi de façon désaccordée, avec un final étrange. Un peu dommage, c'était un bon sujet.. Dans le même style, je préfère les récits courts de Servais qu'on trouve dans l'album La Tchalette, eux aussi diffusés dans Tintin vers 1982.
Divisée en trois chapitres, cette bande dessinée m’est parue bien anecdotique. S’il ne s’agit ni de contes ni de légendes illustrées, les histoires de ces deux jeunes paysans ne sont quand même pas très originales. Je retiendrai principalement le dessin de Marc-Renier, très fin, surtout lorsqu’il s’agit d’illustrer des visages féminins, domaine dans lequel il excelle. Le souci de recréer un moyen-âge réaliste est également à souligner. Une illustration de vannerie est par exemple assez réaliste. Le vanneur est bel et bien en train de faire une tresse à trois brins, malheureusement, son osier n’est pas nettoyé (il reste des fourches à la branche). Et croyez-moi, je sais de quoi je parle. Je sors d’un stage. Marc-Renier profite de la dernière partie (la meilleure) pour rendre un hommage à Pieter Breughel, sans que cela apporte quoi que ce soit au récit. Anecdotique, vraiment. A feuilleter à l’occasion. A lire si le trait vous séduit. Certainement pas à acheter.
Contrairement au Cri du faucon, je n'ai pas eu du plaisir à lire cet album. Dans celui-ci, on suit deux garçons qui sont les spectateurs de trois histoires. Tout d'abord, je n'ai pas aimé ses deux 'héros' qui ne semblent pas avoir beaucoup de personnalité. Il ne se passe pas grande chose de captivant dans les trois histoires. Il n'a pas le coté magique que j'aime dans ce genre de récit et ça m'a plutôt déçu.
Sorti dans la collection "Histoires et légendes" de chez Dargaud, La Danse de l'ours nous fait découvrir le moyen-âge à travers des récits extraordinaires où les sortilèges vous guettent à chaque page. Après Les yeux du Marais et Le Cri du faucon, Marc Renier nous replonge pour la troisième fois dans cet univers. Les récits se suivent et se ressemblent sans vraiment de surprise. Un de ces contes m'a même fait bizarrement penser à Thyl Ulenspiegel, le côté fantastique en plus. Donc, rien de neuf avec cet album, et il faut avouer qu'on est bien loin de Christophe Chabouté qui lui aussi s'était laissé tenter par ce genre de thème mais avec beaucoup plus de réussite. La Danse de l'ours, au même titre que les deux autres bd précitées, ne sont pas à conseiller. Elle est même plutôt à éviter !
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