Hauteville House

Note: 3.48/5
(3.48/5 pour 33 avis)

1864. L'Empereur Napoléon III dirige la France et ses colonies d'une main de fer. L'armée française est présente à travers le monde : Amérique centrale, Afrique, Orient et... Europe !


Ballons et dirigeables Iles anglo-normandes Label Série B Les Uchronies Mexique et mexicains Steampunk Victor Hugo

L'Empereur n'a qu'un objectif : accroître sa puissance pour affaiblir ses principaux ennemis, l'Angleterre et la Prusse. Pour cela, tous les moyens sont bons : étudier et contrôler des phénomènes paranormaux, intensifier la recherche spatiale, préparer des missions lunaires.... Au même moment, à Guernesey, la demeure de Victor Hugo s'est transformée en QG de la résistance. De Hauteville House, partent les missions d'agents républicains en vue de contrecarrer les desseins mégalomaniaques de l'Empereur

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2004
Statut histoire Série terminée (1er cycle de 4 tomes) 21 tomes parus

Couverture de la série Hauteville House © Delcourt 2004
Les notes
Note: 3.48/5
(3.48/5 pour 33 avis)
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20/02/2004 | Remyz
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Par greg
Note: 3/5

Cette série a débuté en 2004, mélange assez intéressant de fiction, steampunk et d'uchronie. Nous en sommes au 5ème cycle Pour essayer de résumer : tout commence en 1864, sous un second empire comme vous ne l'avez jamais vu : steampunk donc, ultra-industrialisé avec dirigeables, véhicules motorisés, le tout dans un joyeux bordel où le réalisme n'est pas franchement le but premier. Le récit mêle personnages réels (Victor Hugo, Napoléon III, Lincoln...) et personnages de fiction (Gavroche, Michel Ardan...) issus de la littérature avant tout française. Le récit est relativement manichéen : Napoléon III et les sudistes sont les grands méchants, Hugo, dont Gavroche est un de ses agents, et Lincoln sont les gentils. Je dis relativement car certains suppôts de satan vont par pragmatisme plus ou moins renverser les alliances selon les circonstances. Les premiers cycles sont franchement bien, mais petit à petit les défauts deviennent de plus en plus criants : l'implication permanente des grands personnages, les inventions steampunks qui deviennent de plus en plus loufoques et du coup ont une crédibilité proche de zéro, les emprunts à d'autres genres littéraires font autant de clin d’œils se voulant malins, mais qui sont en fait effroyablement clichés car vus-et revus dans l'univers BD et comic de ces dernières années (au hasard les anciens dieux de Lovecraft vont faire un coucou à partir du cycle 3, c'est là que j'ai commencé à décrocher). Le 5ème cycle a pour handicap supplémentaire de se traîner en longueur de manière incroyable. Le tome 18 est un modèle du genre: tout en ayant une chronologie extrêmement difficile à suivre (flash-backs et temps présent s'alternent sans aucune réelle fluidité ni repères), il réussit l'exploit de ne presque rien raconter et nous déroule une intrigue qu'on aurait pourtant pu conclure en tout juste 5 pages, juste pour le plaisir de forcer le lecteur à acheter le tome suivant.... Bref je recommande les 3 premiers cycles qui sont distrayants, mais attention à la suite.

19/05/2021 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Hauteville House, c'est d'abord un dessin et des couvertures véritablement magnifiques (celle du tome 2 est d'ailleurs ma préférée de toutes les séries existantes!). Puis, nous avons là du très bon travail au niveau de l’intrigue et du découpage. Je commence véritablement à aimer Duval déjà connu pour sa série de science-fiction d'anticipation Travis. En l'espèce, il s’agit d’un mélange de genre entre récit historique (l’intrigue se passe sous le règne de l’empereur Napoléon 3 en 1864) et la série TV « Les mystères de l’Ouest » (avec ses gadgets science-fiction au milieu du western). Le concept steampunk est remarquable d’autant que l’action est omniprésente. Les décors sont fabuleux d’autant qu’on voyage beaucoup entre ciel, terre et mer. Il est dommage que les héros n’aient pas réellement de profondeur mais on pardonne facilement au vu de la qualité de cette série qui garde un formidable potentiel. Là aussi un troisième tome un peu décevant. Un dernier tome clôturant le 1er cycle qui ne détonne point avec une erreur de bulle presque impardonnable page 19. Le 5ème chapitre commence une nouvelle histoire de manière tonitruante. Nous rentrons tout de suite dans le récit avec ce postulat de départ: l'agent de la République Eglantine a été arrêté et emprisonné à la Conciergerie, à Paris. Cela donnera l'occasion au héros de voyager à travers les mers du pacifique Sud pour rejoindre le caillou. Et puis, il y a également la multiplication des intrigues: le USS Kearsarge et sa traque du CSS Alabama, le mystère de la disparition de l'Astrolabe et de la Boussole... Les auteurs ont également su apporter un peu plus de profondeur au personnage de Zelda et de Gavroche. C'est ce qui m'a réellement sauté aux yeux (à croire qu'ils ont corrigé ce défaut originel en tenant compte de nos avis). L'aventure n'en demeure pas moins très plaisante. On les suivra avec un grand plaisir pour découvrir le diable de Tasmanie. J'ai bien aimé le petit clin d'oeil fait à la série TV les mystères de l'Ouest sur toute une planche. A partir du 12ème tome, on sent une relance de la série avec des enjeux qui se dessinent et qui sont complètement différents. Le tome 13 va donner dans l'explication par exemple du virus qui a contaminé les Etats du Nord. L'aventure reste toujours aussi prenante et les trouvailles ne manquent pas. C'est une série franchement dynamique dont la lecture est divertissante. Il faudra songer cependant à conclure car à trop tirer sur la corde, elle finira par casser. J'ai senti une baisse de régime pour le dernier cycle même si cela reste satisfaisant. On est bien en-dessous des premiers tomes et cela se ressent fortement. La série est pour l'instant divisée en 5 cycles: 1er cycle: tome 1 à 4 2ème cycle: tome 5 à 9 3ème cycle: tome 10 à 13 4ème cycle: tome 14 et 15 5ème cycle: tome 16 En conclusion, on remarquera que le niveau de cette série est excellent avec un scénario ingénieux, un graphisme énergique et de belles couleurs éclatantes. La forme et le fond font bon ménage pour nous offrir une bonne lecture. Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5

14/02/2007 (MAJ le 27/09/2018) (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Avis posté après lecture des quatre premiers albums (premier cycle). Duval est un des piliers de l’éditeur Delcourt, et il produit souvent des « histoires de genre ». Il semble amoureux des séries B – et donc le voilà ici dans la collection Delcourt qui les met en avant. Duval apprécie aussi les uchronies. Et ici, on est servi. L’histoire se déroule durant la guerre de Sécession, le scénario mêlant cette guerre à l’intervention française au Mexique (Juaristes, Français, Sudistes et Nordistes sont donc impliqués dans des intrigues où tous les coups fourrés sont permis). Mais ce fond historique est totalement revisité. Par l’uchronie bien sûr, mais aussi par un univers très steampunk – et là c’est un défouloir au niveau des machines de guerre – mais aussi du fantastique. Malgré un titre et quelques autres allusions à Victor Hugo (l’un des personnages principaux se nomme Gavroche), c’est plutôt à Jules Verne donc que la série rend hommage, indirectement. Le dessin de Thierry Gioux est à l’unisson du scénario de Duval : on vise davantage l’efficacité que la précision. C’est du travail relativement bien fait (je ne suis pas forcément fan, pas plus d’ailleurs de la colorisation, mais bon). Reste que les scènes de bagarre, combats sont trop souvent confuses. Si ces quatre albums remplissent leur rôle – divertir le lecteur sans trop de prise de tête, je n’irai sans doute pas plus loin (mon conseil d’achat ne concerne donc que ce premier cycle). En effet, les personnages principaux (Gavroche donc et les deux femmes – une française et une américaine dont on se doute qu’elles vont se le disputer) n’ont pas de personnalité suffisamment développée, et le scénario, lui aussi superficiel, ne peut fonctionner sur un trop long terme (le rythme baissait un peu sur la fin). Ma lecture de ces albums a été agréable, mais je préfère en rester là.

08/08/2018 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

J'ai tardé, mais alors d'une force ! Pensez donc, le premier tome est sorti en 2004. Bon d'accord j'avais vu les couvertures, le titre, les commentaires et puis non j'allais rôder en d'autres terres, en d'autres imaginaires. Attention je me suis à ce jour arrêté au premier cycle mais malgré quelques commentaires qui laisseraient supposer que la suite tire en longueur ou se délite un brin, eh bien je vais poursuivre l'aventure. Le steampunk a ceci de plaisant à mes yeux qu'il me rappelle mes lectures adolescente ou je lisais avec engouement le grand Jules Verne ; et qui amoureux de l'uchronie n'a pas lu "Gloriana , la reine inassouvie " du grandiose M. Moorcock ne peut apprécie à sa juste valeur ces épiques aventures qui voient notre gavroche national qui enquête sous les ordres de ce bon Hugo. Mon plaisir, entre autres lorsque je lis une BD est multiple. Parmi ceux ci le divertissement, l'aventure et des personnages charismatiques. Alors oui j'aime Le Rapport de Brodeck, Elric et "Hauteville House", et bien d'autres titres. Bien sûr pas pour les mêmes raisons mais ici pour les qualités sus nommées. Voilà des aventures sans temps morts qui donnent envie de connaître la suite. Scénario pas idiot, dessin dynamique et efficace et oui comme le dit EriK dans son avis, les couvertures sont belles et chiadées.

29/12/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

A première vue, cette aventure pourrait être de l'uchronie intéressante, les auteurs tissent une intrigue politique steampunk qui se veut accrocheuse, il y a un mélange assez surprenant de fantastique, d'historique, d'aventure, de bonnes idées, de nombreuses références et de fond scénaristique bien documenté, même si souvent ça vire à du James Bond façon XIXème siècle avec une avalanche de gadgets et d'engins modernistes utilisés dans des missions mouvementées bourrées d'actions improbables et trop faciles. Le tout est joliment illustré avec de belles couleurs flashantes (même si c'est pas trop ce que j'aime), en dépit de visages bizarres et parfois ratés. Mais passé le 1er cycle, j'ai la confirmation de ce que j'avais pressenti dès le début : une propension à un mix trop incroyable, une baisse de rythme et une perte d'intérêt déclenchés par le goût de Duval pour user la corde au maximum, malgré un sentiment d'histoire bien structurée au départ et souvent captivante, qui m'a bien souvent rappelé les Mystères de l'Ouest, série TV mythique et fétiche de mon adolescence. En résumé, il ne manque peut-être pas grand chose à cette série pour réellement m'intéresser, mais elle devient trop longue, il se passe beaucoup trop de choses, ça se disperse trop , et les personnages sont un peu creux. En même temps, elle n'est pas franchement déplaisante, visuellement c'est beau, il y a des passages fort agréables, mais sur la globalité, j'en ai déjà assez dès le début du second cycle ; je laisse tomber sans regret, mais ma note n'est pas pour autant négative.

08/05/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Je n'ai lu que les trois premiers albums. C'est parce que je n'ai aucune intention de lire la suite que je me suis permis de poster mon avis. J'ai feuilleté un peu les autres albums mais il m'ont l'air sur la même ligne que les autres. Souvent je sais dès les premiers instants si je vais accrocher ou non à une série. Là c'est pas le cas. Cette série ne m'inspire pas grand chose, elle n'est ni ce que l'on peut appeler une bonne série, ni une série spécialement repoussante. Un dessin quelconque, les visages manquent de réalisme et ne sont pas toujours les mêmes d'une case à l'autre. Il y a un problème dans la proportion entre les têtes trop grosses et les corps trop chétifs. Les couleurs sont agréables en revanche et les couvertures attractives. Le scénario? Mmmm... pff. Le steampunk est un genre que l'on voit tellement peu alors quand une série porte sur ce genre durant le Second Empire, je fonce dessus. Mais force est de constater que je me suis ennuyé ferme ici, il manque un souffle épique à ces histoires. Personnellement, j'aurai apprécié l'introduction de plus d'éléments de notre réalité historique mêlés à ces aventures. L'histoire est trop remaniée à mon goût. C'est pas mal mais je reste sur ma faim.

28/08/2013 (modifier)
Par Dogue-Son
Note: 3/5

Mise à jour après lecture des tomes 7 à 9 Comme je l'avais pressenti, l'histoire traine en longueur et l'annonce d'un nouveau cycle n'est pas, à mon sens, de bonne augure. L'intérêt va en diminuant au fil des tomes. Quasiment eu aucun plaisir à lire le 9. Graphiquement, cela ne progresse guère et le pire est atteint dans le 9, qui se déroule quasi-exclusivement dans la pénombre, ce qui rend l'album moche et peu agréable. Je crois que je vais m'arrêter là Avis initial (avant tome 7) Franchement, j'adore. Côté scénario, la matière est riche, et même si, façon séries américaines, j'ai la nette impression qu'on aura droit à autant de tiroirs qu'il sera nécessaire pour épuiser le filon, il n'en reste pas moins que l'on est happé dans une histoire haletante, bien construite et originale. Côté dessin, le bilan est plus mitigé. Le négatif d'abord : des visages bizarrement traités et tout ce qui est vu de loin est très sommairement dessiné. Le positif ensuite : l'inventivité des machineries et la qualité de ce qui est vu de près, un découpage dynamique et une colorisation agréable. Au final, pas le meilleur dessin mais il sert bien l'histoire.

03/09/2011 (MAJ le 17/08/2013) (modifier)
Par Erwelyn
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Critique sur le premier cycle (T1 à T4) Hauteville House fait partie des séries incontournables pour tout amateur de steampunk et d'uchronie. Nous sommes en 1864. Napoléon III, qui cherche à récupérer le Mexique en profitant de l'affaiblissement des américains engagés dans leur propre guerre civile, place Maximilien 1er sur le trône mexicain. Mais si Napoléon tient à garder un pied au Mexique c'est aussi parce qu'un fragment du manuscrit de Bernal Diaz Del Castillo (célèbre conquistador qui participa à la conquête du Mexique en 1517) indique que l'Eldorado n'est peut-être pas ce qu'on croit mais plutôt une entité d'une puissance extraordinaire enfermée dans un temple mayas. Et grâce à cette nouvelle arme, l'Empire pourrait aussi s'approprier le reste du continent américain en s'alliant aux sudistes. Dès lors, les services secrets européens, alertés de cette découverte, dépêchent leurs meilleurs agents pour déjouer le complot. Gavroche, personnage moins imaginaire qu'on a pu le penser, et sa coéquipières Eglantine se retrouvent projetés avec ses collègues dans cette grande aventure. Du Yukatan à Atlanta sous les flammes, ils devront à tour de rôle échapper à des automates, infiltrer l'entourage de Napoléon III, survivre aux champs de batailles de la guerre de Sécession et anéantir une des forces les plus démoniaques qu'il leur ait été donné de combattre. Cette série, absolument jouissive visuellement comme scénaristiquement, offre des pleines pages de champs de batailles (tome 4, surtout), des panoramas de villes et de ciels saturés de zeppelins et d'aérostats. Si la guerre de Sécession a vu naître un certain nombre d'innovations militaires, comme quelques frégates cuirassées, les auteurs nous donnent une vision de la guerre de Sécession qu'Albert Robida n'aurait pas reniée. Et puisque nous parlons de ce cher Robida, contemporain de Jules Verne, et néanmoins, trop souvent oublié, il est à noter que c'est lui qui est l'inspirateur le plus profond de l'imaginaire steampunk. Car en tant que caricaturiste et illustrateur, il avait dès la fin du XXe siècle anticipé les guerres du futur, évoquant les armes biologiques, l'aérostation militaire, les locomotives, chars et bateaux cuirassés etc. Et comme je ne peux me retenir de vous donner la preuve que nos auteurs se sont pleinement inspirés de lui (et notamment de La guerre au XXe siècle [1869] et des couvertures du feuilleton de La guerre infernale de Pierre Giffard [1908]) voici quelques planches comparatives : voir sur mon blog http://www.librairiesoleilvert.com

15/11/2010 (modifier)
Par peckexcel
Note: 4/5

Bon je suis comme beaucoup j'hésite entre le 3 (c'est à dire bien mais sans plus), ou 4 (c'est à dire mérite d'être lu). Comme d'habitude j'aime bien faire un rappel du contexte dans lequel j'ai découvert la bd. Je suis un grand fan de steampunk que se soit au niveau du JDR (ex : les royaumes d'acier) ou en jeux vidéo l'inoubliable Arcanum, et je me suis mis à la recherche d'une bd steampunk. L'avis que j'énoncerai concerne l'ensemble de la série et essentiellement dans une première partie le premier cycle (tomes 1 à 4). Premièrement le dessin : c'est pas vraiment ce que j'aime, les couleurs flash, l'aspect cartoon, quand on sort de requiem chevalier vampire, ça fait un choc! lol De plus il faut reconnaitre qu'il est assez inégal, surtout le dessein des yeux !!! Ça fait beaucoup de reproches, mais il faut avouer que malgré tout il a son charme, (mais il doit beaucoup au scénario) Le scénario : le récit n'est pas réellement du steampunk, il s'agit en réalité d'un ‘Road Movie’, si ce terme peut s'appliquer au monde de la bd, mâtiné de fantastique ésotérique (à la Indiana Jones) et une pointe de steampunk. Donc je dois bien avouer qu'en y repensant, c'est pas vraiment ce que je voulais. Mais, il est parfaitement mené, beaucoup de suspense, on a du mal à décrocher des 3 premiers tomes et même si la fin du cycle n'a pas répondu à mes attentes, au final je suis agréablement surpris. Le 2e cycle (tome 5): je n’aime pas trop généralement parlant quand les intrigues ne sont pas installées. Tout ce que je peux dire c'est qu'il s'annonce plutôt pas mal, surtout le coté exotique de la Nouvelle Calédonie. Au final, même si ce n'est pas ce que j'attendais, j'ai envie de continuer. Enfin mention spéciale aux auteurs et ou l'éditeur qui ont permis au coloriste et au storyboarder de figurer sur la couverture.

29/07/2009 (modifier)
Par Seb94
Note: 2/5

Après lecture des 2 premiers tomes que je me suis fait prêter il y a 2 mois de ça, je dois avouer que l'univers de cette série est vraiment agréable. Le scénario sans être forcément original se veut avant tout efficace. J'aime beaucoup l'originalité des différents engins et machines improbables que l'on découvre dans cette histoire, les flottes de zeppelins (la couverture du tome 2 : superbe !). Toutefois je suis resté sur ma faim concernant le dessin des visages, que je trouve soit trop laid, soit trop lisse, bref il n'y a pas vraiment de juste milieu à mon goût (J'ai même cru pendant un bon moment que l'un des personnages avait un oeil crevé alors qu'il n'en est rien...) Le 2ème point négatif concerne la trop grande facilité des héros à se sortir des pires situations, grâce à leur acrobaties, leur talent l'arme au poing et j'en passe (la scène de destruction du grand zeppelin dans le tome 2 est vraiment décevante et beaucoup trop simpliste). Ce genre de détail affecte l'intérêt que je porte à cette série, qui a pourtant posé les bases d'un univers qui pouvait vraiment me captiver, dommage... Je pense que cette série s'adresse à un public plus "ado" que adultes. Je lirais peut-être les 2 derniers tomes, encore que je n'ai pas une envie irrésistible de lire la suite, mais ce qui est sûr c'est que je n'achèterai pas cette série (je ne peux donc pas conseiller son achat), compte tenu des facilités scénaristiques évoquées ci-dessus.

02/11/2008 (MAJ le 13/06/2009) (modifier)