Hauteville House
1864. L'Empereur Napoléon III dirige la France et ses colonies d'une main de fer. L'armée française est présente à travers le monde : Amérique centrale, Afrique, Orient et... Europe !
Ballons et dirigeables Iles anglo-normandes Label Série B Les Uchronies Mexique et mexicains Steampunk Victor Hugo
L'Empereur n'a qu'un objectif : accroître sa puissance pour affaiblir ses principaux ennemis, l'Angleterre et la Prusse. Pour cela, tous les moyens sont bons : étudier et contrôler des phénomènes paranormaux, intensifier la recherche spatiale, préparer des missions lunaires.... Au même moment, à Guernesey, la demeure de Victor Hugo s'est transformée en QG de la résistance. De Hauteville House, partent les missions d'agents républicains en vue de contrecarrer les desseins mégalomaniaques de l'Empereur
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Février 2004 |
Statut histoire | Série terminée (1er cycle de 4 tomes) 21 tomes parus |
Les avis
Critique sur le premier cycle (T1 à T4) Hauteville House fait partie des séries incontournables pour tout amateur de steampunk et d'uchronie. Nous sommes en 1864. Napoléon III, qui cherche à récupérer le Mexique en profitant de l'affaiblissement des américains engagés dans leur propre guerre civile, place Maximilien 1er sur le trône mexicain. Mais si Napoléon tient à garder un pied au Mexique c'est aussi parce qu'un fragment du manuscrit de Bernal Diaz Del Castillo (célèbre conquistador qui participa à la conquête du Mexique en 1517) indique que l'Eldorado n'est peut-être pas ce qu'on croit mais plutôt une entité d'une puissance extraordinaire enfermée dans un temple mayas. Et grâce à cette nouvelle arme, l'Empire pourrait aussi s'approprier le reste du continent américain en s'alliant aux sudistes. Dès lors, les services secrets européens, alertés de cette découverte, dépêchent leurs meilleurs agents pour déjouer le complot. Gavroche, personnage moins imaginaire qu'on a pu le penser, et sa coéquipières Eglantine se retrouvent projetés avec ses collègues dans cette grande aventure. Du Yukatan à Atlanta sous les flammes, ils devront à tour de rôle échapper à des automates, infiltrer l'entourage de Napoléon III, survivre aux champs de batailles de la guerre de Sécession et anéantir une des forces les plus démoniaques qu'il leur ait été donné de combattre. Cette série, absolument jouissive visuellement comme scénaristiquement, offre des pleines pages de champs de batailles (tome 4, surtout), des panoramas de villes et de ciels saturés de zeppelins et d'aérostats. Si la guerre de Sécession a vu naître un certain nombre d'innovations militaires, comme quelques frégates cuirassées, les auteurs nous donnent une vision de la guerre de Sécession qu'Albert Robida n'aurait pas reniée. Et puisque nous parlons de ce cher Robida, contemporain de Jules Verne, et néanmoins, trop souvent oublié, il est à noter que c'est lui qui est l'inspirateur le plus profond de l'imaginaire steampunk. Car en tant que caricaturiste et illustrateur, il avait dès la fin du XXe siècle anticipé les guerres du futur, évoquant les armes biologiques, l'aérostation militaire, les locomotives, chars et bateaux cuirassés etc. Et comme je ne peux me retenir de vous donner la preuve que nos auteurs se sont pleinement inspirés de lui (et notamment de La guerre au XXe siècle [1869] et des couvertures du feuilleton de La guerre infernale de Pierre Giffard [1908]) voici quelques planches comparatives : voir sur mon blog http://www.librairiesoleilvert.com
Une lecture fort sympathique. Ce qui m'a plu en premier lieu, c'est le mélange des genres : histoire, uchronie, steampunk. Fred Duval a voulu développer un univers foisonnant, dans l'une des périodes les plus propices à pas mal de fantasmes, c'est à dire la révolution industrielle et la période du second empire. J'ai bien aimé les dirigeables, l'univers développé. Un seul petit regret : que l'on ne voie pas la fameuse demeure de Victor Hugo à Guernesey. Peut-être dans le second cycle ? Les personnages sont un peu insignifiants, tout de même. Comme il y a beaucoup d'action, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher à eux, c'est un peu dommage... Le dessin de Thierry Gioux est, quant à lui, un peu léger. Les designs des véhicules sont presque impeccables, mais les personnages sont un peu moins maîtrisés. Au final, ma lecture a été bien agréable, je regrette un peu le manque de maturité du dessin, mais peut-être le prochain cycle sera-t-il plus maîtrisé.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site