Le Sang des Valentines
Angoulême 2005 : Prix du public. La Première guerre mondiale.
1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Angoulême : récapitulatif des séries primées Casterman : Un monde Les Pyrénées Première Guerre mondiale
La Première guerre mondiale. Geneviève, citadine de bonne famille, belle, sensible et cultivée, a épousé Augustin Dortet. Le couple vit retiré dans les Pyrénées. Une existence de recluse à la campagne et la mort de leur enfant ont déjà plongé Geneviève dans une profonde dépression quand Augustin doit rejoindre le front. Durant le conflit, Augustin entretient une longue correspondance avec son épouse.
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Date de parution | Janvier 2004 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un De Metter première période qui pêche un peu au niveau du dessin, cependant et c'est paradoxal certaines planches sont très belles dans un style peintures assez classiques. Pour ce qui est de l'histoire j'ai été moyennement convaincu c'est un récit que j'ai l'impression d'avoir lu ou vu des centaines de fois, tout n'est pas à jeter à certains moments il y a quelques moments de grâce mais trop peu pour faire mon bonheur.
C'est un one shot que j'ai vraiment apprécié. Cette histoire de gueules cassées et des vétérans de la grande guerre, même si elle est un peu convenue, nous attache profondément à ces hommes. Le fond du propos peu sembler quelque peu convenu et désuet, mais il me semble coller à cette époque où les volontaires pour le front étaient nombreux, prêts à casser du casque à pointe mais qui vont déchanter, se raccrocher à une épouse pour tenir, pendant que ces mêmes femmes vont souffrir elles aussi de cet éloignement. Concernant le graphisme, il ne fait pas parti du style que je préfère mais pour autant il reste très qualitatif et permet de suivre aisément cette histoire. Certaines cases sont de toute beauté, d'autres plus moyennes mais le résultat reste au dessus de la moyenne.
C’est un album qui se laisse lire, mais qui ne m’a pas plus marqué que ça, et qui ne me laissera pas un grand souvenir parmi la pléthore de publications sur le même thème parues depuis quelques temps, commémorations obligent. Dessin et histoire sont corrects, mais rien ne m’a accroché. C’est bête à dire, mais le – court mais intéressant – dossier en fin de volume est presque ce que j’ai trouvé de plus réussi ! Je suis quand même très étonné que cet album ait pu obtenir un prix à Angoulême. En effet, que ce soit la trame épistolaire et vaguement onirique, ou bien la partie suivant le retour d’Augustin parmi « les siens » et les révélations qui s’ensuivent, il n’y a rien là de transcendant ! A emprunter éventuellement. Note réelle 2,5/5.
C'est la première fois que je lis une BD dessinée par Christian De Metter et je suis légérement déçu car j'ai trouvé ce one shot intéressant mais pas inoubliable. Il est vrai que j'ai lu beaucoup de récits se déroulant durant la première guerre mondiale ces derniers temps et je commence peut être à saturer. Le dessin de De Metter n'a pas réussi à me captiver. Je ne suis pas un fan de ce style de dessin même si j'avoue que le travail du dessinateur est considérable. Je ne vais pas non plu être trop méchant avec ce one shot qui m'a quand même fait passer un bon moment. L'auteur a réussi à nous faire ressentir l'ambiance très particulière qui régnait à la fin de ce terrible conflit, quand les rescapés de cette atroce guerre rentrent dans leur foyer. Le scénario est quand même captivant et la chute est à mon goût très originale. Alors si vous avez l'occasion d'emprunter cet album dans une bibliothèque, pourquoi pas sinon passez votre chemin.
Encore un album sur une des deux guerres mondiales, qui est vraiment bien réalisé. Par contre, le dessin de Metter m'a un peu déçu. Il est vrai que dans son adaptation de Shutter Island son trait était nettement plus "propre", plus fin, plus maîtrisé, moins grossier et avec moins de "bavures" au niveau des couleurs. Dans cet album, un peu plus coloré (mais dans des teintes souvent froides) que dans Shutter Island, le dessin est quand même très joli, mais il souffre de la comparaison avec le (à mon goût) chef-d'œuvre de De Metter. A mes yeux, l'histoire est bien plus "choc" que convenue ou peu originale (défauts cités plus bas dans les avis). Encore une fois avec un album sur la thématique de la première guerre mondiale, les auteurs veulent nous faire "partager" l'horreur de la vie dans les tranchées, avec dans cet album en plus, (le manque de) l'espoir donné par (le manque) d'un amour restée au pays. On s'attache donc beaucoup au "héros" pour mieux souffrir avec lui, jusqu'à la fin du récit/de son enquête pour savoir la vérité qui fait office de coup de poing au lecteur que je suis. Pour moi, c'est un album à lire. Christian de Metter ? Vraiment un auteur à suivre.
Le Sang des Valentines tente de nous faire revivre une partie de la fin de la Première Guerre Mondiale. La thématique de cet album, à savoir l'importance de l'amour porté à la femme hors des tranchées, est omniprésente tout au long du récit. A première vue, le dessin de De Metter ne dépareille pas de ses productions habituelles. L'aquarelle reste son traitement préféré et tout juste change-t-il de style pour représenter le fantôme de Geneviève. Sur ce point, on est en terrain connu. Le scénario quant à lui, sans faire montre d'une originalité excessive, nous raconte le retour à la vie civile d'un jeune soldat (la trentaine dirais-je), ponctuée de quelques flash-backs destinés à en apprendre plus sur la situation qu'il entretient avec sa femme logiquement restée en retrait. De l'horreur de la guerre on n'en verra pas grand chose, si ce n'est quelques clichés malhabilement exploités. L'histoire reste plaisante à suivre malgré quelques défauts récurrents, comme une psychologie pas très fine et un scénario pas toujours passionnant. La fin, plutôt abrupte, n'échappe pas non plus à certains poncifs. Au final, c'est une lecture plaisante malgré le manque de profondeur de l'histoire. Note réelle: 3.5
Note approximative : 3,5/5 Gros choc graphique. Vraiment. De Metter a un style très cinématographique, très moderne, même s'il gagnerait à être plus régulier, plus rigoureux dans son encrage. J'aime beaucoup les expressions des visages des protagonistes, en particulier. Concernant l'histoire, il s'agit d'une très bonne histoire, qui pourrait faire l'objet d'un téléfilm de très bonne facture. On est touché par cet homme qui perd tout en rentrant de la Guerre... Mais il est dommage que la fin soit deux crans en-deça du reste. On a l'impression que l'auteur n'a pas su comment la conclure. Ca ne pouvait pas se terminer bien, de toute façon...
Après avoir apprécié Shutter Island, je n'ai pas hésité quand je suis tombé sur ce one shot de De Metter. Ce coup-ci j'ai été déçu : Graphiquement, ce n'est pas mal mais les couleurs ne passent pas, trop de contrastes, trop vives sur des détails, etc. Le scénario ne m'a pas emballé non plus, je ne suis pas rentré dans l'histoire par manque flagrant d'intérêt (personnel). En développant certains points, l'ensemble aurait pu avoir plus de consistance. Une lecture sans...
Cette bd marie à la fois un drame intimiste avec l'horreur de la première guerre mondiale et ses tranchées. Le récit repose sur un scénario lié à l'envoi de correspondance sur le front. Le sang des Valentines ne se contente pas de montrer toutes les atrocités de la guerre, il nous fait également partager l'émotion d'un homme et les conséquences psychiques de la guerre et de l'amour sur l'être humain. Il y a quelques clichés et un dénouement maladroit qui alourdisse quelque peu le propos. La fin m'est apparue comme un peu décevante. Un exercice de style pas toujours convaincant dont on ne retiendra que le message fort.
Ce qui attire tout de suite l'attention est le dessin en peintures qui est plutôt bien réalisé. Je ne suis pas toujours accroc à ce style mais j'aime bien la patte de De Metter. Concernant l'histoire, elle est assez forte même s'il y a déjà eu des dizaines de récits sur la première guerre mondiale, l'horreur des tranchées, véritable lieu de boucherie. On suit un homme qui lui a eu la chance de revenir en un seul morceau, ce n'est pas le cas de tout le monde : ses amis de la tranchée, ou encore ses voisins au village. Par rapport à la fin que certains peuvent critiquer, même si je comprends qu'elle est peut-être un peu rapide, j'ai du mal à voir comment on pouvait s'y attendre dès la page 2... Ce scénario tient parfaitement la route. Un très bon one-shot.
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