Fats Waller

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Tranches de vies sur fond de jazz.


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Auteurs argentins Auteurs italiens Casterman : Un monde Jazz Musique

Fats Waller est un grand jazzman. Mais c'est aussi un homme, avec ses doutes, ses envies et ses problèmes. Mais ce sont aussi les vies d'autres personnages qui nous sont dévoilées ici, à l'aube de la deuxième guerre mondiale: deux juifs de Vienne, un aviateur au lourd passé,... Le tout sur fond de jazz et de regrets.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2004
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Fats Waller © Casterman 2004
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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24/02/2004 | elveen
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Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je suis totalement passé à coté de cette biographie qui possède tout ce que je déteste dans les biographies en bande dessinée. En gros, on a droit à une succession de tranches de vies d'un personnage historique et rien n'est vraiment développé. Et pire, les auteurs veulent montrer aussi l'état du monde durant les années où Fats Waller faisait de la musique et du coup la narration est décousue et part dans tous les sens. Il y a plusieurs scènes dont je ne comprends pas le lien avec Waller et franchement je me suis tellement ennuyé durant ma lecture que je n'ai pas envie d'essayer de comprendre. C'est le genre de BD où je saute d'une scène à l'autre sans que rien ne me marque vraiment ou n'intéresse. J'ai aussi trouvé la mise en scène de la BD prétentieuse par moments comme toutes les scènes avec le labyrinthe de haies qui m'ont semblé être chargées de symboles lourds et simplistes. C'est dommage parce que je ne connaissais pas du tout Fats Waller, qu'il m'a semblé être un homme intéressant et que je pense que les auteurs voulaient sincèrement lui rendre un hommage, mais je n'ai pas du tout accroché.

25/09/2018 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Attiré par les couvertures de cette série, j'ai trouvé le graphisme de ses planches assez original. Il semble mélanger les genres. Des décors soignés, des personnages un peu naïfs et des couleurs peintes. J'aime beaucoup l'esthétique très légèrement "art nouveau" de l'ensemble qui rappelle l'époque de son récit. J'aime aussi beaucoup le choix des couleurs. Je suis par contre déçu par les personnages assez raides et les visages pas très jolis. Quant au récit, il a le mérite d'atteindre son but : il m'a permis de m'intéresser à ce personnage de Fats Waller que je ne connaissais que de nom. Les auteurs en sont visiblement de grands fans et ils ont réussi à insuffler en moi le désir d'en apprendre plus sur lui et sur sa musique. Dès que j'en aurais l'occasion... Cependant, la narration est trop décousue pour moi. Les scènes s'enchainent sans que je parvienne à m'en imprégner. Les personnages et les lieux se suivent sans que je m'y intéresse. C'est comme si le scénariste avait pioché divers moments dans l'autobiographie d'un homme et de personnages liés à lui par sa musique et les avaient mis à plat devant nos yeux, sans assez de liant pour en faire un véritable récit. Je ne garderai donc pas de souvenir de cette lecture, je le crains.

17/04/2009 (modifier)
Par Chalybs
Note: 3/5

Présentation éditeur « C'était un type qui pariait gros aux courses. C'était un type qui pariait gros sur tout. » Telle sera, touchante et juste, l'épitaphe lâchée dans le vent de l'hiver par un petit cireur de chaussures new-yorkais, au lendemain de la mort accidentelle du musicien de jazz Fats Waller dans un train, en décembre 1943. Auparavant, il y aura eu des compositions par centaines, et une joie de vivre si communicative qu'elle se sera répandue sur la planète entière. C'est cette histoire touffue, faite d'amour, de doutes, d'ivresse et de chagrins inextricablement mêlés, que racontent Igort et Sampayo, tout en élégance, dans Fats Waller - Chocolat amer, second volume de leur récit en images de la vie du musicien. « Je veux la tendresse d'une femme. Je veux me saouler sans boire. Je veux écrire cent comédies musicales, mille chansons et un drame », lui font-ils dire dans l'un de ses fréquents épanchements. Il aura réussi encore davantage bâtir une légende immortelle. Voici une biographie sur l'un des plus fameux pianistes Jazz de son époque. Voici pour info une partie de ce que l'on trouve sur Wikipedia : Fats Waller (1904-1943) était un pianiste de jazz, organiste, compositeur et humoriste de scène américain. De son vrai nom Thomas Wright Waller, il naquit le 21 mai 1904 à New York. Il était renommé comme pianiste – actuellement considéré parmi les meilleurs joueurs de piano stride – mais ses talents de compositeur de chansons ont quelque peu éclipsé son jeu. Avant d’entamer une carrière de soliste, il s’est beaucoup produit avec d’autres interprètes, par exemple Erskine Tate à Bessie Smith, mais ses plus grands succès sont arrivés lorsqu’il constitua son propre ensemble de cinq ou six musiciens, Fats Waller and his Rhythm. Son surnom lui est venu « naturellement », en raison de son poids (plus de 130 kg). Cette surcharge pondérale et l’excès de boisson semblent d’ailleurs avoir joué un rôle dans sa disparition précoce. Waller fit une tournée triomphale au Royaume-Uni à la fin des années 1930 et fut invité dans l’une des premières émissions de télévision de la BBC. Il joua également dans plusieurs films de long métrage et court métrage, dont Stormy Weather en 1943. En 1929, il écrivit, avec Razaf, What Did I Do (To Be So Black and Blue)?, dont Louis Armstrong fit un succès. Cette chanson, qui se penche sur les problèmes de racisme, dément les appréciations peu flatteuses selon lesquelles Armstrong comme Waller auraient joué une musique « superficielle ». Le 15 décembre 1943, Fats Waller mourut dans un train à proximité de Kansas City (Missouri), alors qu’il revenait de la côte ouest où il venait d'y honorer un engagement. Ceci pourrait presque être un spoiler, mais rassurez vous, la BD va au-delà de cela… Maintenant concernant cette BD, je la trouve un peu creuse. Le premier tome en dehors de sa vie de cabaret, de chanson, de problème inhérent à son succès musical qui lui amène des filles faciles au début, chiante à la fin, je dois bien avouer que sa vie à lui est plutôt vide. Il a fait ce qu'il savait faire le mieux, de la musique et des compositions. On découvre cependant quel talent il possédait, quelle créativité, et la somme de travail qu'il a réussit à abattre durant sa trop courte vie. Le petit plus de cette BD est qu'elle ne retrace pas simplement la vie de cet artiste hors norme, mais replace tout ceci dans un contexte chargé, avec la montée du Fascisme, du Nazisme, de la guerre d'Espagne. Mais tout ceci se déroulait loin des inquiétudes de Fats…et le contraste n'en est que plus saisissant. Dans la suite et fin de ce diptyque sa vie à lui est presque secondaire dans ce cadre historique chargé. La guerre d'Espagne et la prise de pouvoir des communistes, la montée du fascisme prennent une place prépondérante dans l'œuvre. Et finalement on s'aperçoit de l'absurdité de l'être humain qui jouait des parties aux enjeux fort différents de chaque coté de l'atlantique, mais qui pourtant, connaissant ses faiblesses courait à sa perte. Et au final, pour tous comme pour chacun d'entre nous, et comme le disait si bien Jean Yanne : "Je pense que mourir est vraiment la dernière chose à faire" Le dessin pour sa part n'est pas sublime, mais je l'ai beaucoup apprécié. Le trait est simple, efficace, plutôt précis, oscillant entre Comics américains et Hugo Pratt. Les couleurs des décors sont toutes dans une même palette ce qui nous donne l'impression parfois de regarder un vieux documentaire sur une télé au fond noir et blanc sur lequel se détache les costumes Rouge de Fats, montrant la vie et la joie qu'il pouvait apporter autour de lui, rajoutant au réalisme de l'œuvre dans son contexte de début du XXème siècle.

30/01/2007 (modifier)
Par elveen
Note: 3/5

Un rythme assez lent pour ces tranches de vies qui ont toutes un air de ressemblance, toutes des regrets et des espoirs perdus. On approche les divers personnages et on se sent proche d'eux, nous aussi, par certains côtés. Les dessins sont assez doux, un peu statiques, pour mieux s'imprégner de l'instant. Le tout dans des tons ocres, principalement. Lecture agréable qui laisse derrière elle un petit parfum rétro et quelques notes de jazz.

24/02/2004 (modifier)