Ronin
Dans un futur proche, un jeune homme possédé par l’esprit d’un samouraï déchu affronte une créature démoniaque.
Cyberespace : Mondes Virtuels DC Comics Diables et démons Frank Miller Samourai
Japon, XIIIème siècle. Un jeune samouraï impétueux se retrouve ronin le jour où son maître est assassiné par le démon Agat. Alors que, pour ne pas vivre dans le déshonneur, il allait tranquillement se faire Charlie-Hebdo… euh, pardon, je veux dire Hara-Kiri, le Ronin se voit confier par l’esprit de son défunt employeur la double tache de venger sa mort et de protéger son épée magique. 15 ans plus tard, le Ronin et Agat s’affrontent en un combat sans merci, sans s’il te plaît, sans bonjour, rien, parlez-moi de la légendaire courtoisie des samouraïs après ça ! Bref, alors qu’ils vont tous deux mourir, le démon lance une malédiction qui emprisonne leurs esprits dans l’épée magique… Etats-Unis, XXIème siècle. New York est devenu un immense bidonville au cœur duquel trône le Verseau, un complexe de recherche scientifique ultra-sophistiqué fabriqué à partir de biocircuits, mélange de composants électroniques et de tissus vivants. L’un des employés de la base, Billy, un jeune homme-tronc doté de pouvoir télékinétiques qui travaille comme testeur de prothèses, assiste en rêve au duel entre le Ronin et Agat. Son mentor, la Vierge, l’ordinateur intelligent qui contrôle la base, tente de percer le secret de ces rêves mystérieux. Les esprits du Ronin et du démon viennent d’être libérés de l’épée qui, après avoir disparu pendant des siècles, a refait surface. Agat va prendre le contrôle du Verseau, tandis que le Ronin prend possession du corps de Billy, devenant au passage un être mi-homme mi-machine surpuissant. Perdu dans ce XXIème siècle en déliquescence, il va néanmoins tenter d’honorer le serment fait à son maître en se débarrassant une fois pour toutes du démon.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Janvier 1989 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
C'est franchement moche OUARFF ! Habité par je ne sais quelle muse un peu folle -la Renommée, probablement !- , le super-prolifique Frank Miller, tout auréolé de ses récents succès populaires et critiques, se lance dans un récit de Science-Fiction au travers duquel il veut rendre hommage (graphiquement) aux artistes Nippons qui seraient à l'origine de son style "spontané/brut de décoffrage" -ceci ayant été découvert par moi post-lecture des tomes constituant Rônin. Hé bien, autant l'admettre tout de suite : ça n'est pas franchement réussi, de ce point de vue-là. J'ai jeté un œil aux quelques planches des œuvres qu'il cite, publiées pour étayer certaines de ses interviews ; et force est de constater que la "patte" employée pour ce faire est autrement plus professionnelle que la sienne. Il peine vraiment à rendre aussi esthétique que l'ouvrage de ses maitres ses incursions dans les "rêves" de Billy, nourris des horizons exotiques de ces lectures au sujet des mythes Japonais -entre autres. Mais que maitrise-t-il vraiment, cet auteur/artiste-là ?! ... La mise en scène ! À partir d'une idée classique d'I.A. en folie, il trousse un canevas tout ce qu'il y a d'original dans son déroulé, en ce sens qu'il nous perd -volontairement, hein !- entre l'intrigue scientifique et le conte légendaire ; nous faisant passer de la foi au doute quant à la réalité de ce guerrier Samouraï errant dans les rues -dévastées- de New-York. Il y a un instant où on ne sait plus ce qu'on lit, au juste ; mais ça n'est pas vraiment déplaisant : un agréable "glissement" entre un genre et un autre ; assez bien amené pour ne pas gêner l'histoire. Ça reste assez flou jusqu'à la fin -et même là, on peut un peu imaginer ce qu'on veut pour les deux personnages principaux, très bien croqués ; et Virgo est juste géniale dans son incarnation insupportablement raisonneuse, très Miss Ratchett ! Malgré son côté un peu expérimental, le choix graphique pour le moins discutable -et même déroutant au départ !-, s'avère assez particulier pour que, employé à la peinture de tout ce qui incarne le Futur dans cette aventure, il en devienne intrigant à force d'étrangeté et, même, de jamais vu. En comparaison, et paradoxalement, les scénettes flash-back (à la Kung-fu !), profitent moins du style employé ; précisément ce qui trahit la maladresse graphiques du dessinateur. Mais son efficacité Comic-Book est bien là, et ça bouge un max sur ces planches découpées avec passion et intelligence. Tout maladroit que cela semble de prime abord, il se dégage une réelle claustrophobie quand on erre au sein des méandres du complexe Aquarius ; et on ne peut s'empêcher de frissonner (de répulsion ?) devant ces espèces de nodules hérissés comme des cactus -et qui en ont la couleur !- sensés être le nec-plus-ultra de la nanotechnologie : berk ! C'est si affreux, ça m'a carrément rappelé certaines greffes spéciales pratiquées par Gaston Lagaffe... Peut-être un premier essais clandestin ?! C'est de la bonne S.F., qui l'eût cru ?! Et tout est dans la sauce qui lie l'ensemble, comme d'habitude. Un bon moment très personnel -et représentatif- du meilleur de l'auteur, un peu moins racoleur que d'habitude.
J'ai enfin lu la première oeuvre personnelle de Frank Miller, un auteur que j'apprécie moyennement en dehors de son travail sur Daredevil. Ce n'est pas ce Ronin qui va me faire changer d'avis ! Le scénario contient quelques idées que j'aime bien, mais c'est gâché par plusieurs autres que je n'ai pas du tout aimé. L'histoire semble prendre un peu trop de temps pour démarrer et lorsqu'il se passe enfin des trucs je me suis rendu compte que le récit manquait d'originalité alors que l'auteur aurait pu faire quelque chose de plus surprenant avec cette idée de samouraï qui se réincarne dans le futur. J'aurais peut-être trouvé l'histoire pas mal s'il n'y avait pas eu autant de longueur. Quant au dessin, je préfère le style que Miller avait quand il était chez Marvel, mais je comprends que certains aiment. Le design des scènes dans le futur me fait un peu penser à du Moebius.
En regardant le film éponyme avec Robert De Niro et Jean Reno ou en lisant Kogaratsu ou Tanka, par exemple, l’on apprend qu’un ronin est un samouraï sans maître. En l’occurrence, c’est bien d’un guerrier nippon dont le seigneur a été tué qu’il s’agit. Mais l’originalité du ‘Ronin’ de Miller, c’est que le meurtrier dudit seigneur se révèle être un démon et que le récit a pour cadre un New-York post-apocalyptique. Après lui avoir exposé comment l’anonyme ronin et le démon Agat se sont rencontrés et affrontés au Japon médiéval, Miller promènera son lecteur essentiellement sur deux plans parallèles : sur les traces du ronin, d’une part, et autour d’Aquarius, d’autre part. Tout d’abord, après sa réincarnation, l’on suit donc le brave ronin un peu niais, qui se fait des amis et participe à des bagarres. Ce n’est pas vraiment passionnant jusque là, mais c’est tout de même relativement distrayant, surtout en ce qui concerne le passage sous la ville en fin du tome deux. Ensuite, il y a Aquarius, un complexe futuriste doté d’une intelligence propre et tous ses habitants, dont notamment Casey, la chef de sécurité dudit complexe. Et c’est essentiellement concernant Aquarius que les défauts de cette série se font sentir. Tout d’abord, visuellement, ‘Ronin’, ce n’est pas joli joli et, à cet égard, ça rappelle d’ailleurs le Dark knight du même auteur. Les couleurs sont moches, et singulièrement dans le contexte d’Aquarius, dont les verts sont franchement à vomir. Ensuite, le scénario ne m’a pas non plus convaincu du tout lorsqu’il était question d’Aquarius et de ses occupants, Miller nous livrant continuellement un blabla des plus pénibles à propos de cybernétique, etc. Bref, je déconseille la lecture de cette série. Je tiens cependant à préciser que je n’ai à ce jour lu que deux des trois tomes de l’édition Semic de ‘Ronin’ et que je prendrai tout de même connaissance du dernier opus pour assouvir une sorte de curiosité masochiste…
Après la lecture de l'intégrale Absolute sortie chez Panini. Cette luxueuse réédition est bien conçue, bien qu'encombrante à manipuler. On ne présente plus Frank Miller, ce "Ronin" semble pourtant une de ses oeuvres les moins connues. Je ne peux m'empêcher de penser au duo Moebius/Jodorowski car cette série est si proche dans le fond et la forme que leurs productions. Le scénario est intemporel et universel, il utilise les codes de la SF. Il est parfois difficile à suivre lorsque l'on rentre dans le méta-physique, Miller utilise la virtualisation avant l'heure, offrant des possibilités importantes à l'histoire. Le récit ne se prive pas de passer du conscient, au subconscient ou au virtuel. L'intérêt de l'histoire provient d'ailleurs de cet empilement complexe où il faut conserver un seuil d'attention élevé pour bien cerner les tenants et les aboutissants. Mixé la culture japonaise avec des thèmes chers à Kubrick pourrait surprendre mais le scénario de Miller tient le choc de bout en bout. SPOILER : Je regrette d'avoir lu si tard cette série car il s'agit d'une énième lecture d'une histoire où un ordinateur fou ou équivalent cherche à prendre une autonomie et par la même occasion le pouvoir sur l'être humain. FIN DU SPOILER. Graphiquement, mon ressenti est moyen, cette série a une personnalité forte, le trait est perfectible mais tellement plus unique que les dessins formatés par ordinateurs. La colorisation est d'époque, faite d'aplats et donc peu nuancée. Pour une oeuvre de jeunesse, c'est un ensemble impressionnant tout de même. Il y a des passages plus ou moins hermétiques mais la narration est de qualité, il faut simplement aimé ce genre de production.
Ronin est une œuvre culte, c'est incontestable. Etant une des premières œuvres de Miller, Ronin nécessite "au moins" une lecture historique. Gardons en tête qu'avec cet ouvrage, Miller signe chez DC un contrat sur mesure (et à sa mesure) : pas d'édition sur papier cul avec 4 couleurs mais au contraire : Une série véritable, sur un papier noble avec contrôle de l'emballage (couv, pubs etc ..) Bref, il prend non seulement le contrôle du format mais aussi du marketing de son œuvre. Du jamais vu pour l'époque. On trouve en fait à l'origine de Ronin, les fondamentaux de Miller : ce besoin de revendication, de confrontation, d'anticonformisme. C'est non seulement l'industrie du Comics de l'époque qu'il bouscule, mais aussi le format. Le milieu des années 80 c'est sans doute le moment où il découvre l'Europe de Métal Hurlant et ou il s'abreuve des codes graphiques du manga (d'autres ont renouvelé leur art avec cette même attitude de confrontation des cultures : le kill Bill de Tarentino est un exemple parmi d'autres). Finalement, le plus frappant dans Ronin c'est l'extrême modernité de l'œuvre. Consciemment ou pas, Miller vient d'inventer le comic moderne ou en tout cas d'en tracer les codes. Le découpage est hallucinant, la multiplication des points de vue est très avant-gardiste. Les doubles pages (voire plus), les parallèles, les ellipses. Toute la grammaire est là et elle n'avait sans doute jamais existé comme cela. C'est une révolution. Avec Ronin, le Comics devient moderne, épique, cinématographique ; comme plus tard (avec le Dark Knight), il deviendra adulte (quand Batman tue ...). A la lecture, c'est parfois flou mais toujours fort. Pas toujours "compréhensible" mais systématiquement ultra-lisible. Ce Ronin (ce Miller) offre une vision du monde en noir et blanc et pioche dans les extrêmes, parfois même dans les extrémismes : on croise des gangs néo-nazis mais aussi une femme noire à la tête d'acquarius. On alterne également entre le passé, le futur, l'homme, la femme, le corps, l'esprit. Les concepts sont intéressants mais c'est surtout le dessin qui interpelle. Petit à petit il évolue, on sent d'abord la lecture de Moebius (crayonné des visages et des corps), ligne voluptueuse, d'un seul trait ! Puis on sent venir ce noir et blanc très franc, où le noir envahit peu à peu les pages. Le "négatif" de Miller est déjà là. Miller raisonne en noir et blanc mais Ronin propose une palette de couleurs absolument saisissante, expressionniste. Rendons hommage à Lynn Varley donc car, là aussi, on avait sans doute jamais connu cela. Je viens de comprendre ce que Miller a apporté au 9ème art, en lisant son premier chef-d’œuvre.
Voici la bande dessinée qui a rendu Miller connu du grand public. Je dois dire que celle-ci m'a plutot déçu dans l'ensemble, je la trouve vraiment en dessous des grands classiques de l'auteur. Le scénario est plaisant, j'ai été agréablement surpris par l'utilisation de l'humour... Mais cela reste très conventionnel, assez plat, bien que bien dans l'esprit bourrin de Miller. Les dessins sont corrects, bien dans l'esprit de ceux de l'époque (début des années 80), mais les bulles ajoutées sont affreuses, du vrai travail de gamin ! En bref, un assez bon Miller, à réserver à tous les amateurs du maître !
Cette série débute aux USA en 1983 pour le compte de la D.C. COMICS. Un "ronin" ?... c'est -au Japon- un vagabond, un errant, un samouraï sans maître. Mais ici, Miller m'a plongé dans un lointain futur où un démon sans âge fait tout aux fins d'exercer son pouvoir de vie et/ou de mort sur l'humanité de ce temps-là. Il plonge son héros dans un New York véritablement dévasté, dans une quête qui est celle d'une vengeance qu'il se rend compte être sans fin. Le dessin ?... du "vrai comics" d'il y a 25 ans. Le trait est vif, détaillé, l'auteur mettant autant de plaisir à nous décrire l'action à rebondissements que les états d'âme de son principal personnage. Les couleurs ?... ben... vraiment typiques du début de cette décennie là. Les tons sont souvent basiques, parfois criards, "flashy" même... mais c'est ce qui fait le charme de cette série.
Ronin est une vielle BD de Frank Miller, c'est peut-être même sa première création (enfin je crois). Avant cela, il avait travaillé uniquement sur des personnages existants. Et le principal défaut de cette BD est de tirer dans tous les sens, ce qui rend l'ensemble un peu confus. Sinon au niveau de la trame, c'est une histoire de samouraï, même si Miller en a planté le cadre dans un monde "SF". Donc ça paraît concept, mais le but de l'auteur est clairement affiché : raconter la quête de son samouraï, et peu importe en fait dans quel monde il voyage car les codes du genre sont respectés. C'est vrai qu'une société dirigée par un ordinateur intelligent est un thème qui peut faire sourire, mais on n'a pas fini d'en voir car le concept de l'I.A. est ancré dans l'inconscient collectif. Miller avait déja insufflé aux personnages sur lesquels il travaillait précédemment un côté "homme d'honneur". Il avait envie d'aller plus loin sur ce sujet donc il s'est laché sur cette première oeuvre personnelle. Du coup, le résultat est expérimental. Malgrés de nombreuses ratées, ça n'est pas inintéressant pour autant et pas seulement pour les fans de Frank Miller, moi je pense que c'est avec ce genre de BD que le comic est sorti de sa niaiserie. Donc, oui c'est daté mais pour moi ça reste à lire. Le 31/01/05: Série lue en intégralité et aprés un deuxième tome plutôt bancal, le troisième donne à la série tout son sens. De plus graphiquement c'est plus poussé et ça s'améliore. Du tout bon donc mais une série à lire en entier. Note définitive: 4/5. Fan de "Shogun assassin", Miller rend une fois de plus hommage au loup solitaire...
Sympathique initiative de la part de Semic que de rééditer cette série vieille de 20 ans et dont la première version française, parue chez Zenda, est introuvable depuis fort longtemps. Ronin fut la première création originale de Frank Miller qui n’avait jusqu’alors travaillé que sur des séries et personnages déjà existants, notamment DareDevil. Ronin puise son inspiration dans les mangas et les univers S.-F. de Philip K. Dick, même si au départ c’est surtout la première influence qui est visible. C’est d’ailleurs ce qui est assez fâcheux avec cette BD : elle met du temps à décoller, au départ on a même l’impression que Miller ne sait pas exactement où il veut aller, et qu’il improvise un peu en route (la disparition soudaine du personnage du hippie, par exemple, est à mon avis typique de ce côté "bon, finalement, cette idée-là, je sais pas trop quoi en faire, alors je vire ni vu ni connu"). Pendant une bonne moitié de l’histoire, on a quand même un peu l’impression d’avoir affaire à de la série Z… le coup du samouraï et du démon projetés dans le futur par magie, franchement, au départ ça m’a laissé sceptique. Et puis de fil en aiguille, on se rend compte qu’en fait… Enfin bon, je voudrais pas trop dévoiler l’intrigue, mais disons qu’on s’éloigne de "Shaolin Ninja contre les Robots de l’Espace" pour entrer dans une thématique plus "dickienne" (de Philip K. Dick, hein, pas de Dick Rivers ; n’allez pas vous imaginer que le Ronin se met soudain à chanter "Est-ce que tu le sais ?" pour effrayer ses adversaires). Cela étant dit, si le scénario est donc moins nanaresque qu’il n’y paraît de prime abord, ce n’est quand même pas non plus un chef-d’œuvre : outre, donc, le fait qu’il mette trop de temps à dévoiler sa vraie nature (un peu de suspense et un retournement de situation surprise, c’est bien, mais s’il y a trop d’attente, ça devient aussi chiant que le film Sixième Sens avec Bruce Willis), il faut ajouter qu’il utilise quand même beaucoup de lieux communs de la science-fiction (comme le super-ordinateur qui échappe au contrôle de ses créateurs pour n’en citer qu’un), qu’il y a des longueurs, et que le propos général est un peu noyé sous une abondance de combats et un dessin surchargé. Autant dire que "Ronin" ne passionnera pas forcément le lecteur moyen. En revanche, pour les fans de Frank Miller, et ils sont relativement nombreux, cet BD revêt un intérêt historique non négligeable. Ronin rassemble en effet à peu près tous les ingrédients qui constitueront par la suite l’univers de Miller, ses personnages, ses thèmes, et on s’amusera à y reconnaître tous les petits trucs qu’il réutilisera par la suite dans ses autres séries ("oh, le hippie, là, on dirait le Green Arrow de Dark Knight !", "Oh, un gang de néo-nazis SM, il a refait les mêmes dans Martha Washington !". Au menu, donc, ultraviolence stylisée, héros invincible physiquement mais instable psychologiquement (Dark Knight, Elektra, Sin City, Hard Boiled), héroïne sexy et redoutable (Elektra, Sin City), peur d’une troisième guerre mondiale apocalyptique (Dark Knight, Martha Washington), manipulation mentale (Elektra, Hard Boiled, Bad Boy), dangers de la technologies et des ordinateurs trop autonomes et intelligents (Martha Washington), etc… Le personnage de Casey McKenna, jeune militaire obstinée et légèrement indisciplinée, préfigure celui de Martha Washington ; le démon Agat est proche de La Bête dans Elektra ; l’ordinateur féminin tout-puissant se retrouve dans Martha Washington, et j’en passe… Bon, du coup, vous me direz "ah mais alors en fait, il ne fait que ressasser les mêmes choses depuis 20 ans !", mais quand c’est un cinéaste qui fait ça, on dit qu’il "revisite son univers" et que c’est génial, alors pourquoi jeter la pierre à Miller d’en faire autant ? Bon, au final, donc, c’est une BD sans grand génie, loin de valoir ce que Miller a fait de mieux, mais les fans de l’auteur devrait quand même y trouver leur compte. Les autres ne sont pas obligés de jeter un œil dessus, à moins d’être passionnés par les histoires de samouraïs.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site