Mélissa
Melissa est une tueuse en série, elle est le Mal, le sadisme et la perversité incarnés. Melissa est aussi terriblement intelligente et manipulatrice.
Folie Insomnie Serial killers
Melissa est une tueuse en série, elle est le Mal, le sadisme et la perversité incarnés. Melissa est aussi terriblement intelligente et manipulatrice. Au point qu'un jeune inspecteur de police, Angelo Faustocopie, obsédé par la jeune femme depuis de longues années, en vient à imaginer qu'elle est parvenue à former un disciple capable de perpétrer des crimes portant sa signature : des femmes tuées dans leur baignoire, un oeil crevé, des arabesques dessinées sur le front... En effet, un nouveau meurtre horrible vient d'être découvert, un meurtre reprenant le mode opératoire type de Melissa. Alors que celle-ci croupit dans un asile psychiatrique ! L'enquête doit être rapidement menée - en cinq jours exactement - au risque de voir Angelo perdre l'affaire au profit d'un autre policier qu'il déteste. Les choses s'enchaînent rapidement. Trop rapidement sans doute pour Angelo, qui perdra toutes notions de bon sens et de réalité, et plongera dans un sanglant cauchemar.
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Date de parution | Février 2004 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Les anglais, dans la "bonne" société du moins, ont la réputation de ne jamais extérioriser leurs sentiments véritables ou, en tout cas, lorsqu'ils les expriment, de manifester une certaines retenues qui les pousse à utiliser des expressions très affaiblies par rapport à ce qu'ils ressentent réellement. Un peu comme Chimène qui disait à Rodrigue : "Va, je ne te hais point" alors qu'elle l'aimait à la folie. Alors, si j'étais anglais, je dirais que "cette bd est un peu limite". Cependant, je me rapproche des américains qui aiment beaucoup les mots très forts et les superlatifs. Je m'exclame donc : "c'est franchement mauvais!". Les français en règle générale préfèrent le non-dit ou le mensonge pour ne pas vexer leur interlocuteur. A chacun sa technique, après tout! Ce thriller est hautement improbable avec un dessin tout à fait approximatif. Les dialogues sont caricaturaux à souhait. Le personnage principal est même très antipathique. On ne croit pas une seconde à la réalisation des faits. Certains enchaînements sont plutôt lourd. Bref, aucune finesse dans la réalisation. :(
Quelle déception ! Pourtant cela commençait très bien par un quiproquo original : une mort accidentelle ressemble étrangement au modus operandi d’une tueuse en série alors que celle-ci est déjà sous les verrous. Pour l’inspecteur responsable de l’arrestation de la tueuse, aucun doute n’est possible : c’est l’œuvre d’un assassin copieur. Le premier tome met en place une intrigue et des personnages originaux. La meurtrière est folle à souhait, l’inspecteur se laisse gagner par cette même folie et devient de plus en plus antipathique. Les dessins, même si je ne les trouve pas à mon goût, traduisent bien l’ambiance glauque de l’histoire. Bref, j’ai refermé le 1er tome pour attaquer le 2nd dans la foulée en étant impatient de découvrir la fin. Mais voilà, le soufflet est retombé à plat lors de ma lecture du tome 2. L’histoire s’enlise et perd de son originalité. Les scènes de folie de la meurtrière m’ont paru redondantes et vides d’intérêt (j’ai dû rater quelque chose). Le dénouement m’a laissé sur ma faim… indigeste. D'où ma grande déception.
Une histoire de serial-killer qui se veut originale ? Pas vraiment. Sauf peut-être à la fin du premier tome, où un intérêt commence à s'esquisser. Mais il faudrait que Laumaillé "muscle son jeu". Car son dessin est vraiment difficile à lire. Ca manque vraiment de maturité, surtout au niveau de l'encrage. Et le dessinateur a de réels problèmes d'anatomie (regardez les mains des personnages, la poitrine de Mélissa...). Le tome 2 permettra peut-être de sauver la série de la médiocrité, mais j'en doute.
Cette intrigue policière est d’emblée orignale : dès le début on sait qu’une jeune femme est morte de manière accidentelle. Mais sa mort est si improbable et le résultat ressemble tant aux méfaits d’une tueuse en série sous les verroux qu’un jeune policier (un peu fou lui aussi) imagine que cette dernière a un élève ou disciple en activité et en liberté. A partir d’une intrigue pliée d’avance, Alexis Laumaille tresse un thriller qui réseve bien des surprises. Mais le problème c’est que d’un point de vue psychologique, son intrigue est bien trop caricaturale. Certains dialogues sont d’une rare platitude et le personnage principal, très désagréable, est trop caractériel que pour être crédible. Pour un premier album, c’est pas mal : il y a un univers, mais Laumaille devra apprendre à doser ses effets et a améliorer la vraisemblance de ses dialogues et de ses personnages. Malgré mes réticances (et ma note), je dois avouer être plutôt curieux de lire la suite de cette intrigue, d’autant que j’apprécie le dessin et les couleurs particulières de l’album (ce qui n’a pas été le cas de tous les lecteurs).
Un bon premier album. Le scénario n'a rien de bien original au début. C'est la fin qui fait tout avec le retournement de situation sans compter l'apparition du chat et du vieil homme, due aux hallucinations de Mélissa. Le principe de l'histoire me fait penser un peu à Colombo où on sait dès le début la vérité et où on peut suivre les investigations de la police après bien qu'ici ça ne soit pas un meurtre. Quant aux dessins, ils sont assez spéciaux mais pas mal faits. Le problème est peut-être les couleurs qui en effet sont parfois mal choisies. Mais en définitif, c'est un début prometteur et on attend la suite...
Je n'ai pas franchement accroché à cette nouvelle série de la collection Insomnie. Le dessin est assez repoussant, les couleurs notamment qui sont trop flashies et mal choisies; difficile de faire peur avec du orange ou du rose pétant... L'histoire quant à elle ne provoque rien chez le lecteur, je me suis ennuyé à la lecture et la fin est trop prévisible à mon goût. Dommage, j'attendais cette série avec une certaine impatience... Je ne conseille pas donc...
J'ai clairement eu du mal avec ce dessin, il est trop spécial pour être abordé facilement je trouve... Du coup, j'ai abordé les premières pages avec une sorte de grimace en éspérant que l'histoire allait m'aider à digérer le truc... et ça a marché. Le lecteur n'est pas réellement surpris, lui, vu qu'il a assisté à la 1ère scène, celle qui provoquera toute l'enquête et ses dérives. Pourtant, j'ai été impressionné par la maîtrise de l'auteur, on est tenu en haleine alors qu'on sait presque tout ce qui va se passer, c'est une performance ! Je ne sais pas si les prochains tomes pourront être aussi bons, mais ce 1er est d'autant plus agréable qu'il était inattendu.
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