Petits miracles (Minor Miracles)
Années 50, quartier juif de New York. Histoires d'heureux hasards, qui comme autant de petits miracles rendent la vie plus joyeuse un instant.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Communauté juive DC Comics New York Will Eisner (1917-2005)
Un enfant, rescapé d'un rapt oublié, vient d'arriver dans le quartier. Et que se soit sa présence, des coïncidences ou un miracle, la vie en est changée. Elle est muette, lui est infirme. Ils s'étaient résignés depuis longtemps déjà à restés tristes et solitaires jusqu'à la fin de leurs jours quand ils se rencontrent. L'oncle Amos use et abuse de la confiance d'un parent. Mais on ne sait jamais ce qui peut arriver...
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Date de parution | Mai 2001 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Eisner est un auteur avec lequel j’ai souvent des problèmes. En tout cas je semble moins réceptif que beaucoup ici à son talent. Et cet album n’est clairement pas celui qui va définitivement me réconcilier avec cet auteur. Disons que ça se laisse lire. Le trait dynamique d’Eisner y est pour beaucoup. Son dessin est simple, l’absence de gaufrier aère les pages, c’est visuellement agréable. Mais ces pages aérées renforcent aussi je trouve une certaine vacuité de l’ensemble. Certes, la nature humaine chère à Eisner est auscultée, mise à nu, mais ces petites histoires manquent d’un je ne sais quoi qui fait que sur un même sujet Dickens ou des moralistes transcendent le sujet. Un peu d’humour, pas mal d’amertume parsèment ces récits, qui ne m’ont pas vraiment marqué. Note réelle 2,5/5.
Coïncidence ou synchronicité ? - Dans la carrière de l'auteur, ce tome est paru entre Mon dernier jour au Vietnam (2000) et Fagin le juif (2003). Il est initialement paru en 2000, écrit, dessiné et encré par Will Eisner, C'est une bande dessinée d'environ 110 pages, en noir & blanc, comprenant 4 histoires courtes. Une citation de William James (1842-1910) est mise en ouverture sur les petites forces invisibles passant d'humain à humain. Suit une introduction d'une page rédigée par Will Eisner en 2000, où il évoque la notion de miracle, à la fois des coïncidences fortuites, à la fois une manière d'expliquer des choses inexplicables. The miracle of dignity (16 pages) - Dans sa famille, l'oncle Amos était considéré par certains comme shnorrer (un mendiant doué), et par d'autres comme un individu incarnant littéralement la dignité. Un jour d'hiver, alors qu'il neige, le riche cousin Irving remarque l'oncle Amos en train de fouiller dans les poubelles. Il s'approche pour lui donner quelques pièces (5 dollars), mais Amos lui dit que c'est une bien piètre aumône. Irving finit par accepter de lui prêter 10.000 dollars sous la forme d'un chèque, sans reconnaissance de dette. Reconnaissant de cette bonne fortune, Amos invite Irving au restaurant pour déguster une bouteille de leur meilleur vin. Au cours de la discussion Irving accepte de lui céder une concession pour vendre ses produits sur une belle rue. Quelque temps plus tard, Irving vient trouver Amos dans son magasin pour lui demander de rembourser car il se trouve dans une situation financière délicate. Will Eisner se montre aussi à l'aise dans les formes longues que dans les nouvelles. Le lecteur familier de l'auteur sait qu'il est autant susceptible de trouver des histoires remarquables dans les 2 registres. Par contre, il ne sait pas trop ce qu'Eisner entend par le terme de miracle. L'introduction l'éclaire un peu, mais il se doute que ce seront les histoires elles-mêmes qui vont définir le terme. L'histoire de l'oncle Amos brosse le portrait d'un individu digne, et plutôt fier. Il refuse la simple aumône et fait face aux difficultés de la vie avec une certaine assurance qui lui permet de conserver ladite dignité. Comme toujours, les dessins insufflent une vie incroyable aux personnages. L'artiste utilise des cases sans bordures, comme à son habitude pour que le regard du lecteur ne soit pas arrêté par les bordures, ne se sente pas prisonnier des bordures. Les traits de contour apparaissent un peu moins lâches et fluides que dans certaines autres œuvres d'Eisner. Il habille ses dessins d'élégants lavis de gris, dans des nuances différentes. Dès les 2 premières pages, le lecteur se retrouve transporté aux côtés de l'oncle et du cousin, et il ne fait plus attention à la technique de l'artiste. Il éprouve la sensation la sensation de se trouver dehors sous la neige douce, dans une sorte de grisaille qui gomme l'arrière-plan. Par la suite, il ressent la chaleur du restaurant, il observe le confort des fauteuils dans le magasin de l'oncle Amos. Il imagine les bonnes dimensions de la pièce où se déroule la fête de famille. Eisner n'a pas besoin de dessiner tout cela avec précision pour donner la sensation d'y être. Mais il sait aussi dessiner dans le détail si la scène le nécessite par exemple pour la façade d'immeuble où se trouve le magasin de l'oncle Amos. Ces 16 pages sont l'occasion d'observer Amos vivre sous les yeux du lecteur. Will Eisner est un maître en direction d'acteur, que ce soit pour le langage corporel ou pour les expressions du visage. Le lecteur éprouve tout de suite une sympathie doublée de prudence vis-à-vis d'Amos qui donne l'impression d'être en représentation, avec une façon bien à lui d'ajouter de l'emphase à chacun de ses gestes, comme pour mieux communiquer son émotion ou y faire croire. Ce n'est pas vraiment un cabotin, mais plutôt un individu conscient qu'être c'est jouer un rôle social et il se doit d'être à la hauteur. Le lecteur éprouve une forte empathie, et une compassion irrépressible lorsqu'il est dans la dèche, mais aussi par la suite quand son rôle l'oblige à se montrer généreux une fois que la fortune lui a souri. Will Eisner reste égal à lui-même, à la fois humaniste par son don à donner vie à des individus inoubliables, à la fois vachard avec ses personnages qu'il n'hésite pas à faire souffrir, ne serait-ce que du fait de l'absurdité de la vie. - Street magic (8 pages) - Cousin Mersh (un garçon d'une dizaine d'années) raccompagne son jeune cousin (5 ou 6 ans) chez lui, en passant par une rue ou des adolescents du coin font la loi. En les voyant arriver de loin, ils préparent un chapeau avec 2 papiers, pour en faire tirer un à Mersh. S'il tire celui avec marqué Coupable, il va se prendre une dérouillée. Il y a marqué coupable sur les 2 papiers. Une courte scène basée sur la rouerie de jeunes costauds, et sur la capacité d'anticipation de Mersh, grâce à une solide expérience. Une fois qu'il a planté le décor de la rue dans les 2 premières pages (les façades et les marches d'escalier où les mauvais garçons attendent leur prochaine victime), tout se joue dans la direction d'acteurs pendant 4 pages. À chaque dessin (toujours sans bordure), le lecteur regarde la posture des 3 lascars et des 2 garçons, l'assurance des uns en train de se préparer à tabasser leur victime, le calme de Mersh réfléchissant à la manière dont il va s'en sortir. L'état d'esprit des uns et des autres se lit dans chaque posture, chaque visage avec une évidence déroutante. Le lecteur n'a pas simplement l'impression d'assister à la scène, il bénéficie du décodage effectué par Will Eisner, les dessins faisant apparaître l'intention de chacun comme si un observateur expliquait en temps réel ce qui se passe dans l'oreille du lecteur. - A new kid on the block (46 pages) - Un jour, un très jeune homme fait son apparition dans le quartier. Personne ne l'a jamais vu avant, et il ne parle pas la langue, en fait il ne sait pas parler du tout. Tout le monde le regarde bizarrement, mais il finit par trouver un coin de trottoir assez abrité pour y dormir la nuit. Le matin, il se lève et va faire du lèche-vitrine devant une boulangerie. La boulangère lui donne du pain et du lait. Il mange en flânant et passe devant un couple qui se dispute. Après son passage, ils décident de faire la paix. Il va s'installer dans une ruelle déserte, et 2 voleurs y jettent leur butin pur éviter de se faire serrer par la police. Il ramène la caisse à la libraire Melba, et la propriétaire (Melba) décide de lui trouver une chambre où dormir pour le remercier. Le lecteur passe ensuite à 2 récits plus long. Le premier est très étrange : le jeune garçon agit comme un catalyseur permettant à des situations conflictuelles d'aboutir à une résolution apaisée et dans le calme. En cours de route, Melba se lance dans une courte enquête pour essayer de découvrir sa véritable identité. Le lecteur retrouve toute la verve graphique de Will Eisner avec des personnages de papier incroyablement incarnés, des lieux extérieurs et intérieurs donnant l'impression de pouvoir s'y déplacer, s'y promener, et une direction d'acteurs toujours aussi vivante. Le lecteur se prend tout naturellement d'amitié pour cet adolescent perdu, pour Melba et son élan maternel, pour Missis Rizzo et son autre forme d'élan maternel, et pour les habitants du quartier, tous plus vrais que nature. Le lecteur suit la manière dont la présence et la vie du jeune garçon s'entremêle à celle des habitants du quartier, les effets qu'il a sur eux et la réciproque. Il envisage ce récit sous l'angle du concept de petit miracle, mais les différents ingrédients ne parviennent pas à un plat équilibré : un peu trop de mélodrame, un peu trop de rebondissements, un peu trop de comportements soudains. - A special wedding ring (38 pages) - Shloyma Emmis est un célibataire d'un certain âge qui mène une vie bien réglée, vivant de la vente de bagues avec diamant, et étudiant la Torah et le Talmud tout le reste du temps. Dans le même quartier vit miss Fegel qui prend soin de son fils adulte infirme Marvin, une jambe mal formée, et miss Grepps qui prend soin de sa fille Reba adulte sourde et un peu attardée. En papotant, elles finissent par se dire que le mieux pour leur enfant respectif serait d'épouser l'enfant de l'autre, afin qu'ils prennent soin l'un de l'autre. Après un peu de travail de conviction qui emporte un accord du bout des lèvres de Reba et Marvin, Missis Fegel va acheter une alliance à Shloyma Emmis. En entamant ce deuxième long récit, le lecteur se dit qu'il risque de se produire le même ressenti que pour le précédent : démarrage du récit avec Shloyma Emmis, pour partir ensuite sur les deux jeunes adultes handicapés et leur mère. En fait le récit vire au mélodrame, avec quelques touches d'humour un peu vache, comme l'auteur sait si bien en distiller. À nouveau le petit miracle semble artificiel, mais dans le même temps les personnages sont toujours aussi proches et émouvants, la narration graphique fluide et facétieuse. Le lecteur dévore les pages, ému par l'évolution de la relation entre Reba et Marvin, tout entier absorbé par l'histoire de ce couple. - Comme d'habitude, ce recueil est d'abord une leçon de narration graphique aussi élégante que virtuose, aussi sensible qu'amusante. En fonction de sa sensibilité le lecteur apprécie plus une histoire qu'une autre, trouvant forcément 2 pépites dans le lot, et le reste largement dans le dessus du panier.
J'aime beaucoup le trait de Will Eisner combiné à sa capacité de faire ressentir dans ses histoires une réalité sordide de l'Amérique d'en-bas. Au fur et à mesure des albums que je lis, j'ai l'impression de vivre dans les bas-fonds de New-York, là où la misère est réelle et permanente, là où se jouent des drames quotidiens et des vies gâchées. On sent que l'auteur veut une sincérité dans son propos, et c'est louable. Cependant, tout les albums ne se valent pas. C'est souvent des histoires courtes, comme ici, combinée par rapport aux thématiques, mais j'ai été un peu plus circonspect sur celles-ci. Même si les trois sont assez bonnes et donnent une vision entre pessimisme et optimisme de l'humaine, elles m'ont moins marquées que celles de Fagin le Juif ou Le Complot. Ici les histoires parlent d'enfant sauvage trainant dans les rues, de couples d'infirmes et de l'oncle Amos, qui abuse de sa famille. Le sentiment est curieux, certains personnages sont odieux mais humains, les relations sont souvent conflictuelles aussi. J'ai du mal à définir le ressenti que j'ai au sortir de ma lecture, un peu de malaise face aux comportements des personnages mais aussi une sorte de recul vis-à-vis de ce qui est raconté. C'est souvent assez glauque, entre enlèvement d'enfant et mariage arrangés, mais tempéré par ces "miracles" qui sont ces petits riens de la vie qui rendent la vie plus supportable et plus belle. C'est touchant, mais en même temps l'impression générale n'est pas chouette. Bref, c'est un ouvrage de trois petites histoires au gout amer tempéré par des petites (toutes petites) pointes de douceur. Le trait de Will Eisner est toujours aussi précis, avec une façon de représenter les corps de manière assez "souple" et des décors présents, presque lourd autour de la petite vie de ces personnages. On a l'impression que les bâtiments et les rues enferment les personnages dans des espaces cloisonnés, toujours plus petit. En somme, pas le meilleur à mes yeux de Eisner, mais un opus un peu dérangeant. C'est étrange, un peu partagé sur ces histoires.
Ce n'est pas l'oeuvre de Will Eisner que je préfère. Ces quatre histoires qui relatent les va-et-vient de la fortune me touchent moins sauf celle du papier avalé qui est très drôle. "Ne te retourne pas et marche" Quel enfant n'a pas connu cela lors d'une promenade dans un quartier moins cossu!!. Bien sûr j'ai un peu honte d'attribuer une note moyenne à Will Eisner tant la qualité de son dessin est admirable. Le scénario n'est pas mauvais car Eisner est un maître en humanité. Il n'y a pas beaucoup d'auteurs qui peuvent transcrire ces liens invisibles et immatériels qui font les relations humaines. C'est encore le cas dans "Petits Miracles" mais je trouve qu'il y moins d'émotions que dans ses autres oeuvres de mémoires autobiographiques. 3+
Quatre histoires attachantes, émouvantes du quartier juif de New York. Une des forces de Will Eisner est de réussir en quelques cases à poser une ambiance, une atmosphère. Au travers de ces récits il nous immerge totalement au sein même de ces familles, de ce quartier. Même si tout n'est pas rose il ressort de l'ensemble une sensation de plénitude et plus exactement un sentiment ou l'on se dit que malgré les épreuves de la vie, l'être humain à la capacité de rebondir. Ode à la vie simple ou l'autre n'est pas un simple voisin, les saynètes de W. Eisner, sont magnifiées par un dessin en noir et blanc tirant sur le sépia tout en finesse et en fluidité. Ses nuances de gris rendent l'ensemble très agréable à l'oeil. Cette Bd dégage un parfum de nostalgie qu'il ne faut pas hésiter à découvrir, Eisner étant tout de même un maitre de la BD américaine.
Petits Miracles est dans la continuité de la trilogie du Bronx d'Eisner (Dropsie Avenue, Jacob le Cafard et Un Pacte avec Dieu) puisqu'on y retrouve le même décor new-yorkais, les mêmes lieux et la même ambiance de quartier populaire juif. Ce sont 4 petites histoires sur le thème de récits un petit peu extravagants. Comme toujours, je suis épaté par le graphisme d'Eisner et sa modernité malgré son âge. C'es franchement dynamique, beau et super fluide à la lecture. Les histoires, quant à elles, sont intéressantes et ne manquent pas d'un certain humour. J'apprécie essentiellement d'y retrouver une atmosphère très particulière, celle justement de la population juive du Bronx du milieu du 20e siècle, avec sa façon de vivre, de penser et ses coutumes assez spécifiques. C'est un peu édifiant, plutôt instructif et souvent assez amusant dans la manière dont Will Eisner met tout cela en scène. Bon, ceci étant dit, ce n'est pas particulièrement passionnant. C'est bien raconté, agréable à lire, mais ça ne marque pas tellement l'esprit. Donc oui j'en conseille la lecture car elle est plaisante, mais je n'en conseille l'achat qu'à ceux qui apprécie vraiment Eisner et ses récits urbains.
Je ne me lasse pas de lire ces petites chroniques des habitants du Bronx plus précisément du quartier juif dans les années 50. Encore du Will Eisner, me direz-vous ! Certainement. Cependant, on ne peut qu'admirer cette nouvelle oeuvre dans la précision d'un trait vif et dépouillé à la fois. :: Il y a là 4 petites histoires indépendantes pour souligner que les miracles n'existent pas vraiment. C'est d'abord de la volonté humaine dont il s'agit puis des coups de hasard. Le destin d'un individu peut alors basculer pour le meilleur ou pour le pire. J'ai beaucoup aimé le récit de ce petit garçon victime d'un rapt qui est totalement oublié et qui revient des années plus tard pour bouleverser la vie de tout un quartier. L'auteur restitue ici une essence: celle du merveilleux. Will Eisner est véritablement le Dieu de la bd américaine. A découvrir au plus vite ! Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Quatre histoires très émouvantes et passionnantes du très grand Will Eisner. Chacune contient un 'miracle' qui arrive à un ou des personnages très attachants qui ont une psychologie bien définie. Le graphique de Will Eisner est tout bonnement excellent. Chaque dessin (il n'y a pas de case) est un petit chef d'oeuvre qu'on devrait étudier à l'école de dessin. Eisner fait partie des plus grands de la bd. La bd a André Franquin, le manga a Osamu Tezuka et le comics a Will Eisner !
4 histoires indépendantes dans un même univers urbain. Il y a beaucoup de texte off, mais l'ensemble se lit simplement et assez rapidement malgré le nombre de pages. Le dessin tout en nuances de gris est sympa et maîtrisé, l'originalité provient surtout du scénario, et des chroniques offertes, chroniques qui ressemblent à des contes modernes. A découvrir.
"Défendre l'existence des miracles n'est pas facile. On n'y croit ou pas. Moi j'y crois." Will Eisner. (les premières phrases de sa préface pour Petits miracles.) Cet album est composé de quatre histoires de longueur inégale, se passant toutes dans le quartier où Eisner a vécu enfant, dans un "Bloc" comme disaient les gens qui y vivaient. L'auteur installe avec aisance une ambiance dans ses histoires de façon marquante, les personnages nous livrent leurs modes de vie en quelques phrases et quelques gestes. C'est la magie d'Eisner, réussir à installer une vraie atmosphère en quelques cases. Les choses de la vie, les moments simples, deviennent ici des petits miracles, et c'est tellement bien raconté et illustré, que c'est un vrai plaisir de regarder le petit monde qui évolue dans ces histoires. Les dessins sont magnifiques, le découpage est parfait, souvent il n'y a pas de cases, l'action se laisse suivre avec simplicité. L'album n'a pas été imprimé en noir et blanc, mais dans une teinte marron* qui donne une élégante patine aux illustrations. Ainsi les histoires ressemblent encore plus à des souvenirs. J'ai beaucoup aimé cet album empreint de poésie, peu importe que ces tranches de vie aient été vécues ou imaginées... Elles sont belles et touchantes c'est ce qui compte. A lire. Will Eisner était immense. Ses oeuvres témoignent aujourd'hui de son talent. Au même titre que Jack Kirby il restera pour toujours un des grands maîtres de la BD américaine. *La couleur que l'on préfère sur Bdt, bien sûr!
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