Les Fabuleux Vapeur Détectives (Kaiketsu Jyooki Tanteidan)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Pour lutter contre les criminels qui se cachent dans le brouillard, vous pouvez compter sur les Vapeurs Détectives !


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Il existe une ville qui est rendue presque invisible à cause d'une fumée blanche qui la recouvre constamment. Cette fumée est due à la recrudescence du nombre de machines à vapeur ; depuis que l'on a découvert que le charbon était un excellent combustible ce genre de machine s'est développée de façon incroyable. On appelle cette ville : Vapeurville. Seulement ce brouillard constant apporte un problème majeur : Vapeurville est soumise à un très haut taux de criminalité. Les voleurs et criminels en tout genre profitent de cette invisibilité pour semer la terreur et étendre leurs mauvaises actions malgré le travail de la police. Heureusement que cette ville héberge un jeune garçon détective qui ne rate aucune de ses affaires : Narutaki. Voici donc les aventures de Narutaki, de son assistante Clochette (une infirmière qu'il avait précédemment sauvée) et de Goldrak un robot gigantesque, contrôlé par le cerveau du père de Clochette.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1998
Statut histoire Série abandonnée 5 tomes parus

Couverture de la série Les Fabuleux Vapeur Détectives © Média Systeme Edition 1998
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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08/03/2004 | Thorn
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Par Katz
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Les Fabuleux Vapeurs Détectives... Voilà un excellent divertissement, dont le titre suranné évoque assez fidèlement l’atmosphère, qui emprunte en grande partie à Jules Verne, un auteur qui, décidément, semble avoir impressionné le monde entier (après tout, la mode de la science-fiction steampunk n’est-elle pas un retour, ou une sorte d’hommage, à la science-fiction pionnière de Jules Verne, et à ce mélange au goût si particulier de technologies audacieuses et de machines à vapeur délicieusement rétros ?). En vérité, pour savourer ce titre, il faut le considérer comme une bonne série B. Car si son univers emprunte beaucoup au pionnier Jules Verne, son atmosphère lorgne du côté des films noirs américains ou britanniques des années cinquante ou soixante, mais en version légèrement parodique, avec son majordome strict de rigueur, qui n’est pas sans évoquer d’ailleurs Batman. Lequel d’ailleurs se retrouverait presque parodié dans ce titre, car l’univers des super-héros et des super-méchants se mélange à celui des gros robots du manga japonais (les uns et les autres parodiés, car d’un ridicule assumé) pour constituer l’univers des Fabuleux Vapeurs Détectives. Le professeur Folamour de circonstance est aussi convié à la fête, et lui ressort tout à la fois des univers des films des années cinquante, des comics et des mangas. Mais la référence-hommage va aussi jusqu’à incorporer un émule de Lupin, en la personne de « Dupain », lequel, cependant, à la différence de son modèle n’est en rien un gentleman. L’hommage, néanmoins, s’adresse-t-il à Arsène Lupin, ou à Lupin III, un manga fort célèbre au Japon (et lui-même basé sur le mythe d’Arsène Lupin, précisons-le) ? Par ailleurs, notre jeune héros, se retrouve épaulé d’une assistante, Clochette, qui se trouve être une fort accorte et gironde infirmière. Si, à la lecture de ce titre, je me suis demandé « mais pourquoi diable une infirmière ? », il m’est rapidement souvenu, au vu des charmants plans de Clochette en dessous affriolants, que les infirmières sont pour certains des fantasmes, à l’égal des femmes en uniformes et autres secrétaires en minijupes. Les miens allant du côté des princesses égyptiennes, prêtresses babyloniennes, gymnastes des fresques minoennes, créatures de Fantasy ou héroïnes de SF, il ne m’est pas toujours aisé de percevoir ce genre de fantasmes clichés. Car, il s’agit ici d’un cliché assumé, une autre référence parodique à l’univers du shonen. Intéressant est néanmoins l’opposition entre l’infirmière « blanche » et l’infirmière « noire » (car vêtue de noir), assistante de Dupain, et à lui dévouée corps et âme (surtout de corps, qui se montre dans des dessous tout aussi noirs que ceux de Clochette sont blancs). Enfin, il faut noter que la narration s’entrecoupe d’extraits de journaux imaginaires, dans le style du XIXe siècle, qui explicitent fort bien l’univers des Fabuleux Vapeurs Détectives. Une trouvaille qui n’a rien d’original, mais est cependant fort agréable et bienvenue. Tout cela forme donc une série B parodique, fort plaisante à lire et à regarder, mais qui verse cependant, par moments, dans le tragique. Et dont je ne puis que regretter que sa parution française ait été abandonnée.

27/10/2007 (MAJ le 27/10/2007) (modifier)
Par Thorn
Note: 1/5

J'ai lu ces mangas chez un copain qui les avait achetés à 1€ pièce. Ben même pour ce prix là je n'en voudrais pas :( C'est très moyen, très prévisible. Le jeune garçon se dit détective, mais en fait il s'agit plutôt d'un combattant qui affronte des monstres divers, à l'aide de son propre robot géant, c'est bien pratique. Cette histoire est une accumulation de clichés et de "rebondissements" plus qu'attendus. Certes les dessins sont corrects, mais là encore j'ai l'impression d'avoir déjà vu ces têtes là un peu partout. Je me demande pourquoi un éditeur à pris la peine de traduire ça...

08/03/2004 (modifier)