Tard dans la nuit
Un petit village de l'Est du Québec bien particulier, isolé dans les bois. Pour y accéder, le "tunnel de la superstition"...
Auteurs canadiens Coupés du monde... Jean-Blaise Djian Petits villages perdus Québec
Prenez un petit village bien renfermé sur lui-même, laissez mijoter pendant quelques années et revenez y cueillir les fruits de la consanguinité. Le tout dans un contexte puritain où la naissance hors mariage est un très mauvais départ dans la vie. Ca commence avec un meurtre. Emile, le shérif, mène l'enquête, découvre des trucs bien cachés. Qui est cet étranger, arrivé une nuit ? Que fait-il chez les orphelins ?
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Date de parution | Mars 2004 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je vais rester dans la moyenne de la BDthèque pour cette série correcte mais qui finalement ne mérite pas plus que 3/5. Je n'ai pas voulu arrêter ma lecture mais par contre je ne pense pas me replonger un jour dans cette intégrale. Pourtant l'histoire était assez intéressante surtout que la trame du récit est construite autour de la controverse des jeunes orphelins de Duplessis. Pour ceux qui ne connaissent pas les orphelins de Duplessis c'est le nom donné à des milliers d'enfants orphelins québécois qui ont été déclarés malades mentaux et envoyés dans des orphelinats catholiques qui ont été reclassifiés comme des institutions de soins de santé ou dans des asiles existants. Dans les années qui suivirent , les enfants devenus adultes commencèrent à dénoncer les mauvais traitements et les abus sexuels qu'ils enduraient aux mains des prêtres , des sœurs et des administrateurs catholiques. Tous ces orphelins seront baptisés "orphelins de Duplessis" car cela coïncide avec l'époque où Maurice de Duplessis était premier ministre du Québec( dans les années 1940). La série de Voro ne raconte pas ce fait historique à la manière d'un manuel scolaire mais elle s'en inspire fortement . Suite à deux meurtres dans un village isolé du Québec le shérif du village vient enquêter dans un refuge accueillant de nombreux orphelins qui au fur à mesure de l'enquête deviendront des victimes et non plus des suspects. L'histoire est intéressante mais elle manque de rebondissements spectaculaires, je peux presque dire que j'ai failli m'ennuyer durant ma lecture . Les personnages principaux n'ont pas réussi à me passionner. Le shérif est tellement touchant qu'il a fini par me lasser. Il aime sa femme mais il pense qu'il ne la mérite pas car il est alcoolique , mais aussi parcequ'il pense encore en aimer une autre et patati et patata... Enfin rien de vraiment extraordinaire, c'est le moins qu'on puisse dire car j'ai cru me retrouver dans un des téléfilms de M6 qui passent l'après-midi et qui plaisaient tant à ma grand-mère. Mais malgré toutes ces critiques je ne regrette pas ma lecture car j'ai quand même passé un bon moment qui ne sera pas inoubliable mais qui a quand même réussi à me faire sourire grâce à une fin "gentillette" mais sympathique . Le dessin reste plaisant mais il parfois un peu confus. Vous pouvez quand même lire cette intégrale mais vous n'en garderez pas un souvenir impérissable, je vous conseille donc de l'emprunter à la médiathèque car l'achat est à mon avis dispensable.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'ambiance de ce récit en bande dessinée. Le premier tome n'y aura pas suffi, il aura fallu les deux suivants pour finalement m'attacher à ce coin perdu du Québec et aux protagonistes de l'histoire. J'ai commencé par trouver la narration assez confuse au départ. J'ai eu des difficultés à m'y retrouver parmi les habitants de ce village et ces différents noms et prénoms qui nous étaient fournis par des personnages qui se connaissaient tous, ce qui n'était visiblement pas mon cas. Le dessin des visages a aussi un peu ajouté à la confusion car non seulement certaines formes de visages se retrouvaient chez plusieurs personnages mais les couleurs de cheveux avaient aussi tendance à changer. J'ai bien vérifié notamment, Firmin commence la série avec les cheveux blonds, puis devient vraiment brun quand on le voit dans le manoir de sa mère les premières fois, avant de redevenir très blond par la suite. Du coup, j'ai dû vérifier pour voir si on parlait bien du même protagoniste. L'intrigue quant à elle ne me passionnait pas tellement. Je m'imaginais un gros complot meurtrier sans davantage de raisons que la vengeance, une brutalité sectaire voire un ou plusieurs serial-killers. Un truc trop artificiel et facile à mon goût. Au fil des tomes, on finit cependant par en apprendre plus et à comprendre que, même si l'intrigue n'est finalement pas très complexe, les sentiments humains y sont justes et le contexte intéressant. J'ai fini par comprendre chaque protagoniste, à m'attacher à ce village, au héros et à son admirable femme, à l'adjoint du sherif puis aux autres habitants et même à ceux que je considérais trop facilement comme étant les méchants du récit. Seul le brutal remplaçant du shérif et la folie du fils vengeur m'ont paru manquer un peu de crédibilité mais après coup cela passe bien. Malgré un démarrage difficile, j'ai donc passé un agréable moment de lecture.
L’avantage d’être insomniaque, c’est qu’on peut lire tard dans la nuit. Pourquoi je dis ça ? Oh, comme ça, pour meubler… Parce que, en fait, sur la bande dessinée, je n’ai pas grand-chose à dire. Le dessin est pas mal sans être exceptionnel. Il souffre un peu du format réduit de l’intégrale mais, a contrario, ce format permet d’occulter le vide de certains décors. L’histoire met du temps à démarrer et est fort prévisible, mais se lit bien. La narration est bonne, les dialogues sont simples et directs. Les personnages présentent parfois des comportements psychologiques étranges. Leurs agissements et réactions me semblent parfois improbables, voire illogiques. Certains de ces personnages sont cependant attachants (le sheriff adjoint et la femme du sheriff, principalement) et je me suis intéressé à leur sort. J’ai lu l’intégrale d’une traite, sans ennui (et sans trouver le sommeil) mais sans passion. Pas mal, mais pas assez marquant pour que j’en conseille l’achat.
Le triptyque est un bon format pour construire une histoire bien développée mais qui ne s'éternise pas trop. "Tard dans la nuit" utilise relativement bien l'espace qui lui est donné pour distraire le lecteur avec cette histoire d'orphelins exploités dans les mines d'un village perdu du Canada. Le dessin est plus que correct sans être extraordinaire, je lui reprocherais juste un manque de diversité au niveau des visages. Le scénario ne surprend pas et utilise bon nombre de clichés liés aux communautés isolées et hostiles aux étrangers et aux changements, mais se laisse suivre sans déplaisir : un bon petit divertissement en quelque sorte. A emprunter à l'occasion.
Tard dans la nuit ? Je compléterai ce titre par "dans un petit village perdu au bout du monde" Un meurtre, un témoin, un assassin. Voilà comment débute cette série : quelques questions posées, une ambiance dessinée, assez travaillée, à laquelle il manque un petit quelque chose pour être vraiment angoissante. Le tout forme une histoire intéressante, un huis-clos avec des personnages intrigants, attachants, dont le shérif accompagné de son subalterne, puis son remplaçant. Le tout nageant dans un contexte historique dramatique et captivant par son coté réaliste concernant "l’exploitation d’orphelins" comme l’explique le préambule de cette série. Mais voilà, rien de transcendant pour autant. Le shérif enquête, il est en même temps tiraillé par ses sentiments envers sa femme et une ancienne conquête féminine, qui est peut-être complice malgré elle des meurtres perpétrés. On suit sa vie, son errance, ses démons, ses espoirs, et son investigation. Un effort a été clairement fait pour la psychologie des personnages sans que cela soit totalement réussi. Les protagonistes restent relativement intéressants, excepté l’assassin et les orphelins, du coup cela coince un peu pour moi… Un scénario ni exceptionnel, ni réellement très mauvais, un peu plat… Je ne suis pas fan des dessins, certains personnages se ressemblent un peu trop. Le petit village paumé est bien campé, presque inquiétant… presque… Pour les personnages, seul le shérif est vraiment bien travaillé. (11/20)
Après la lecture des 3 tomes. Tout d'abord, ce qui prime dans cette série, c'est le background s'appuyant sur des faits historiques avérés : une dénigration, voire même une exploitation des orphelins au Canada au milieu du XXe siècle. Cette BD reste une fiction, mais l'on ressent bien le drame humain. Les trois tomes se lisent facilement, l'histoire est bien rythmée. Le dessin est correct mis à part les visages des personnages qui se ressemblent trop et qui ont tendance à être dessinés toujours dans les mêmes positions. L'ensemble reste de bonne qualité et offre une lecture agréable, il serait dommage de s'en passer.
Un jeune dessinateur qui se débrouille plutôt bien ! Un tome 1 qui pose les questions mais qui n'accroche pas forcément. Mais j'ai trouvé le tome 2 plutôt intéressant. Le graphique est meilleur (notamment l'apparition d'animaux locaux dans les plans) et le scénario qui est mieux maîtrisé. Les couleurs par contre collent parfaitement autant dans le tome 1 que dans le tome 2. Je le conseille de par son prix plus correct que d'autres BD. En bref une série sympa, à condition de lire les 2 tomes.
2.5 La lecture de ces 2 premiers tomes me laisse sur un avis plutôt moyen. Autant le postulat de départ (histoire d'orphelins pas banale) paraît intéressant et original, autant le scénario n'arrive pas à accrocher plus que cela... Il manque en fait un petit quelque chose, une cohésion dans les éléments pour pouvoir plonger dans l'ambiance, ce qui fait que j'ai eu l'impression de survoler ces 2 albums. La narration est un peu convenue et facile, et l'ensemble retombe dans quelque chose de classique, presque sans saveur, dommage car ça promettait beaucoup plus au premier abord. Le dessin se veut réaliste, un peu simple et dépouillé par moment, mais globalement réussi ; ainsi que les couleurs marrons qui nous immergent dans l'époque des années 40 sans problème :) Espérons que dans le 3ème et dernier tome, les auteurs parviennent à donner plus de surprise et de "vigueur" à leur récit pour nous offrir une fin en apothéose (ce qui est tout à fait possible ;) )
En préambule à l’histoire, on peut lire un article de presse relatant une période peu glorieuse du gouvernement canadien où les enfants sans famille étaient rassemblés dans des orphelinats avant d’être utilisés comme main d’oeuvre bon marché. C’est autour de ces enfants dénigrés par l’Etat que ce focalise la trame de l’histoire. Des meurtres sont commis dans une petite ville reculée du Canada. Le sheriff est chargé de l’enquête mais ce n’est pas facile pour quelqu’un qui n’est pas originaire du village . . . La narration, loin d’être rébarbative, est fluide et captive l’attention. De plus, les dessins me plaisent assez et j’apprécie le soin particulier porté à l’encrage. Contrairement à Pouet, je n’ai pas remarqué une telle ressemblance entre la physionomie des personnages. Je les trouve assez différents, tant du point de vue morphologique que psychique. Rien à redire non plus sur la mise en couleur qui est très correcte. Je suis d’accord avec Kael lorsqu’il précise que cette bd ne présente "ni qualités, ni défauts remarquables". Elle est juste "pas mal" et c’est pas si mal, finalement . . . J’attends de connaître la suite de cette enquête (qui ne devrait plus tarder maintenant) :)
Mouais, ce n'est pas un mauvais 1er album, c'est juste très moyen quoi. En fait, ça manque d'originalité et d'efficacité du début à la fin, tant pour le scénar que pour le dessin. Et voilà, j'ai trop rien à dire... Il n'y a ni qualités ni défaut remarquables, c'est juste d'une banalité affligeante (et forcément rapidement chiante)
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