Bird

2.5 Un Trillo en petite forme, mais ce n'est pas la pire série que j'ai lu de lui. Je n'ai pas eu de problème avec le scénario et je ne trouve pas le scénario spécialement malsain, mais il faut dire que j'ai tellement lu ou vu des œuvres glauques que ma tolérance est probablement plus élevée que chez d'autres. Sinon, le scénario se laisse lire, mais il n'est pas très marquant ou passionnant. Il y a quelques scènes et quelques personnages que j'ai aimé, mais le tout est un peu trop banal pour que j'accroche totalement. J'ai eu l'impression qu'il n'est pas allé jusqu'au bout et qu'il aurait pu faire un truc encore plus noir et cynique comme il le fait si souvent.

17/07/2017 (modifier)

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Pour ma part j'ai trouvé que cette histoire distillait une atmosphère assez particulière que je qualifierais presque de malsaine. En soi l'intrigue est assez basique avec cette jeune femme internée contre son gré, le psychiatre malfaisant, l'infirmière sans doute homo qui profite de la malade, le couple de tueurs androgyne et celui qui sous des dehors de gros méchant se révèle être le bon de l'histoire. Du classique quoi ! En fait ce qui manque c'est le basculement vers des choses plus tranchantes. Au final cette histoire pourrait être lue par des jeunes sans qu'il y ait atteinte aux mœurs. Un mot sur le dessin qui départageait les avis précédents, je l'ai trouvé plutôt réussi et les couleurs en général chaudes fonctionnent bien. Pas d'achat conseillé, pas assez de pêche.

16/10/2016 (modifier)

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Note 2,5. Contrairement à ThePatrick j'ai trouvé les couleurs bien adaptées à l'histoire, elles sont fortes et vives et pleines de violence ce qui colle parfaitement au récit, la couleur directe ajoute de la chaleur. Cela dit, si en général je n'aime ni la nudité ni les scènes de cul injustifiées et qui n'apportent rien à l'histoire, ici c'est un peu le contraire. Bird, mannequin d'une maigreur pitoyable est toujours quasiment toute nue, et même si elle porte cette nudité de façon très naturelle, le souci c'est que le dessinateur ne lui a pas accordé un vrai sexe, son entrejambe est digne de celui des poupées barbies ! Cela enlève tout réalisme, il suffisait de lui mettre un string afin de parer à cet inconvénient, surtout avec un graphisme si bien travaillé ce "détail" finit par choquer. Le scénario n'est pas original, on dirait que Trillo manque d'inspiration. On se retrouve dans le milieu de la drogue pharmaceutique, de la magouille, du mannequinât et des gros flingues. L'histoire n'est pas spécialement très noire, on reste dans le petit thriller de base et c'est plutôt d'une violence modérée.

19/12/2008 (modifier)

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Ce qui ressort de ma lecture de ces deux premiers tomes, c’est une inadéquation totale du dessin avec l’histoire… J’aime en effet beaucoup ce que fait Trillo, généralement des polars sombres et assez cyniques… Et c’est également le cas ici. Sauf que ce côté sombre du scénario ne transparaît pas du tout dans le dessin, qui est beaucoup trop beau, trop gentil, trop mignon. Là où le noir et blanc de Risso par exemple, fait des merveilles et est en parfait accord avec le ton de l’histoire, ici c’est tout le contraire qui se produit. On ressort de cette lecture avec l’impression d’avoir lu quelque chose de très moyen, alors même que d’une part Trillo distille sa noirceur habituelle, et que d’autre part le dessin est superbe. Par ailleurs, le contenu est trop peu important. Le format classique en 46 planches me paraît vraiment mal convenir à cette histoire. En commençant le tome 2, la sensation de rupture est trop nette, comme si le tome 1 finissait quelque chose… Ce qui n’est pas le cas. « Bird » me semble donc plus être « un beau gâchis » qu’autre chose. L’histoire commençait pourtant bien, avec un relent de folie, une drogue bien mystérieuse, un psychiatre qui abusait très largement de sa position, des personnages certes un peu archétypaux, mais forts. Mais l’ensemble donne l’impression d’être mou, et de n’aller nulle part. Dommage.

24/03/2004 (modifier)

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