Berceuse assassine
Telenko est chauffeur de taxi, il est cardiaque, stressé et déprimé.
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Telenko, chauffeur de taxi dans des quartiers pourri, rempli de gens qui le sont encore plus, va voir son médecin. Il fait de la tachycardie. Il ne va pas bien mais cela ne l'empêche pas de faire son boulot malgré tout. Il est marié à Martha ils se haïssent tout les deux. Elle doit se déplacer en fauteuil roulant depuis son accident. Joe voudrait divorcer... mais comme dit Martha qui refuse :"On ne divorce pas d'une femme à roulette". Joe, qui écoute son cœur s'arrêter de temps à autre pense alors à la tuer... Joe aura-t-il assez de courage pour l'abattre? Sera-t-elle facile à éliminer?
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Date de parution | Novembre 1997 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Des années après avoir acheté cette série, pas mal de lectures entre et quelques années de plus dans les dents, je pense que je peux mettre un avis à 3.5 arrondi au supérieur. Parce que la série reste bien construite, même si je continue de penser qu'elle évolue dans deux directions à la fois d'une façon qui n'a pas été préparée au préalable. L'idée originale et bien menée, c'est de raconter trois fois la même histoire avec trois personnages différents qui se croisent, dans un drame en trois actes : un couple à la dérive, un amour corrompu, une famille brisée. Le hic, c'est que le troisième acte n'est pas préparée à mon gout, et la découverte du personnage ainsi que son histoire semble se faire au détriment de l'histoire principale, jusqu'à ce qu'on la recroise pour une fin que j'aime bien. La morale finale est pertinente avec tout le reste, il est dommage que ce moment de flottement subsiste même à la relecture. Mais en dehors de ce point noir précis, le reste est franchement bon. C'est du polar hard boil, avec un couple qui se déteste au centre du récit. Progressivement, par leurs yeux, nous comprendrons ce qui les déchire. La résolution ne sera pas heureuse mais elle ne peut pas l'être. Et j'apprécie le fait que la question au centre soit la violence de nos sociétés occidentales. Une violence crue et omniprésente, une violence de l'être. La BD est servie par le dessin efficace de Ralph Meyer. On sent l'inspiration de films noirs américains, des nuits new-yorkaises et des westerns. C'est une belle mise en image, avec des ombrages et des contrastes, des pages qui rendent l'ambiance et nous plongent dans le récit. Un énorme point fort quand on veut distiller une certaine sensation chez le lecteur. Rien qu'à la couleur des pages, on se sent plongé dans les tourments des humains de la Grande Pomme. C'est le genre de BD que je relis encore aujourd'hui et que je suis content d'avoir, parce qu'elle parle toujours autant visuellement malgré les années. Je pense qu'elle saura ravir le lecteur actuel !
Berceuse assassine est une bien belle bd, bien réalisée, bien racontée, bien dessinée. Un très bon polar en somme, pas incroyablement original dans son scénario mais fichtrement bien fichu, avec une narration pour le coup assez inventive. Chacun des trois albums est raconté du point de vue d'un personnage différent et, à chaque fois, apporte des éléments nouveaux. J'ai vraiment beaucoup aimé le deuxième album, qui, en racontant la même histoire que le premier, a radicalement changé la vision du récit que j'avais à la fin de la lecture du premier tome, et je n'en dit pas plus, mais j'ai beaucoup apprécié. Comme quoi selon le point de vue et les personnes, les conceptions de ce qui est juste, mal ou bien changent. J'ai surtout trouvé cela passionnant et bien fait pour les deux premiers albums. J'avoue que le troisième opus, avec l'irruption un peu brutale d'un troisième personnage principal, m'a un peu moins plu. J'ai trouvé l'histoire sympa et intéressante, mais moins passionnante, et le fait que ce troisième personnage sorte, selon moi, un peu de nulle part, a fait que j'ai eu plus de mal à me mettre pleinement dans ce troisième album. Néanmoins, il conclut assez bien l'histoire, chose que ne faisait pas le deuxième album. Mais il n'est pas, selon moi, au niveau du 1 et du 2 et c'est toujours un peu décevant de finir sur un album moins bon. Mais vous l'aurez compris, je chipote un peu, tellement j'ai apprécié le tome 1 et le tome 2. "Berceuse Assassine" est une très bonne série, qui a mine de rien plus de 20 ans maintenant mais qui n'a pas pris une ride. Un mot sur le dessin qui, pour le coup, est excellent, hyper bien maitrisé, très réaliste, très beau, bref c'est Ralph Meyer quoi. Et la colorisation en noir blanc et jaune apporte un vrai plus pour le coup, et une belle note d'originalité.
25 ans maintenant que le 1er tome est sorti, je me suis pris une bonne bouffée de nostalgie. Une trilogie solidement réalisée, ça vieillit très bien. Un polar noir concocté alors par un Tome des grands jours, chaque album raconte la même histoire mais vue d’un protagoniste différent, c’est agrémenté de nombreux flash-backs. Dans le 1er, nous suivons Telenko, chauffeur de taxi New-Yorkais qui rêve d’assassiner sa femme. Le 2ème est centré sur Martha (la fameuse femme) et le 3eme marque une surprise. Cette dernière m’avait moyennement emballé à l’époque, j’attendais une autre conclusion aux 2 premiers, mais finalement chaque album marche très bien et apporte le petit plus à l’histoire. Du polar classique mais qui jouit d’une astucieuse construction lui donnant pas mal de personnalité (un peu comme RIP dernièrement), et les voix off sont savoureuses. Aux pinceaux, on découvrait alors Ralph Meyer, son trait y est un peu plus rigide je trouve mais déjà du tout bon. Il y a de bonnes trouvailles graphiques, comme les couleurs avec ce jaune prédominant sur d’autres plus ternes, ça crée de sacrées ambiances urbaines avec ces grattes ciel, taxis ou les motifs qui colorient la ville dans le dernier. Au final, une trilogie qui possède beaucoup de charme, une place pas illégitime dans les immanquables du genre.
Un huis-clos en extérieur… on pourrait dire ça. Ce polar très sombre et violent, en noir et jaune, est captivant. Trois parties, trois acteurs, trois points de vue, trois raisons de tuer pour une seule histoire de meurtre. Ce procédé dramatique n’est pas original mais le traitement du scénario est intéressant de même que le parti pris des auteurs pour chacun des personnages. Je retrouve ce que j’aime dans Le Tueur de Jacamon et Matz : la voix off en basse continue, la montée de la tension dramatique et le dessin en bichromie. Le travail de Ralf Meyer est d’ailleurs une vraie réussite. Il restitue avec un grand talent la lourdeur de l’ambiance nocturne, l’omniprésence des taxis jaunes qui sillonnent la ville tout la nuit et la tension qui règne entre les deux personnages qui forment le couple. Une histoire bien rythmée et bien maîtrisée et un épilogue convaincant.
3 personnages, 3 haines, 3 volumes et 3 points de vue… L’idée d’avoir le point de vue d’un personnage différent par album n’est pas nouvelle mais elle se révèle ici diablement efficace. L’intrigue, noire, très noire, est passionnante et la subjectivité de la narration, outre de complexifier l’histoire, ajoute un vrai plus. Les personnages, peu nombreux, sont particulièrement travaillés et crédibles. Les dessins sont à la hauteur du scénario, c'est-à-dire magnifiques. Le rendu de ce New York sombre et violent est remarquable. Je suis, par contre, déçu par le 3ème tome. Peu rythmé et nettement moins intéressant que les deux premiers volumes, il laisse un peu le lecteur sur sa faim, bien qu’il conclut logiquement la trilogie. Berceuse assassine est un excellent polar dont je recommande vivement la lecture.
Véritablement excellent ! D'abord cette histoire vue sous trois angles différents, au niveau scénaristique c'est très bien construit, cela nous permet de comprendre les motivations des uns et des autres, leurs réactions face aux événements. Le récit est noir, très noir, il y a des moments très forts entre Telenko et sa femme où l'on sent la haine entre les deux. Même si l'univers est différent, j'ai pensé au film ''Le Chat'' avec Gabin et Signoret. Même si les choses sont assez explicites, à la fin de ma lecture j'ai repris l'ensemble et j'ai trouvé intéressant de retrouver les personnages d'abord secondaires qui prennent une place plus importante par la suite. Disons le, si j'ai été pris par ce récit, c'est non seulement par l'histoire mais aussi grâce à la qualité graphique avec des cases qui rendent parfaitement l'atmosphère âpre, glauque, triste. Les taches de couleurs, notamment le taxi mais surtout les motifs tribaux Navajo, viennent souligner le reste. Voilà donc une trilogie où l'ambiance monte peu à peu, une tension s'installe et chaque tome apporte son lot de révélations. Tous différents, ils n'en forment pas moins quelque chose d'unique. Dans la catégorie du polar noir et glauque, à faire découvrir ou à relire.
Les récits vus sous différents angles, ça peut être très bon, je garde un souvenir frappant d'un épisode réalisé par Hitchcock sur sa série TV Alfred Hitchcock présente, intitulé "I saw the whole thing", où différents témoins donnaient leur version d'un accident, et le Maître traitait le sujet d'une façon virtuose. Je partais donc confiant avec cette Bd, mais malheureusement, je fus déçu. C'est pas l'histoire en elle-même qui importe le plus, elle est plutôt banale, ordinaire, sans grand intérêt et m'a passablement ennuyé, non, c'est le concept du récit justement qui est intéressant, vu sous 3 angles différents : 3 personnages, 3 destins brisés qui forment une trilogie en forme de thriller à la mécanique narrative innovante, mais qui n'a pas réussi à me séduire véritablement. A quoi ça tient ? une ambiance un peu glauque et terne ? sans doute ; un côté déprimant ? certes ; une fin décevante ? sûrement ; plus quelques menus détails indescriptibles qui s'ajoutent ça et là. On m'avait tellement parlé en bien de cette Bd, que j'en attendais beaucoup, et finalement, il en ressort une semi-déception. Dès le début du second tome, j'avais envie d'en finir, heureusement que ça se lit assez vite grâce à de longues pages sans dialogues. Certaines scènes sont même stupides et ne servent à rien, comme celle où Dillon tue ce chien à coup de pierre, ou celle où Telenko descend dans l'égoût chercher le flingue... Seul le dessin me plaît et m'empêche de mettre une note plus basse, j'aime bien cette sorte de bi-chromie où les tons sépia sont rythmés par les jaune et noir du taxi de Telenko, le tout participe grandement à l'errance des personnages. Dommage qu'il n'y ait pas une histoire plus forte pour aller avec.
Je ne vous cacherai pas que je n'ai pas autant été séduit par cette série que la plupart des aviseurs du site. J'ai passé un moment sympathique mais je m'attendais à beaucoup mieux de la part de ces deux auteurs. Je pensais que le scénariste de la superbe série Soda aurait réussi à me faire accrocher un peu plus aux tribulations de ces trois personnages dans la belle ville de New-York. Pourtant le concept de cette série était très intéressant , un tome par personnage et surtout par point de vue. Les deux premiers tomes m'ont beaucoup plu, grâce bien sûr à des personnages étonnants malsains et finalement très attachants, avec une petite préférence pour Telenko ce chauffeur de taxi assez surprenant. Mais c'est le troisième et dernier tome qui m'a fait décrocher de cette trilogie. Je trouve le scénario de ce dernier légèrement tiré par les cheveux. Cette histoire de vengeance est aussi improbable que surprenante. Par contre cette série se lit rapidement et sans ennui, alors je ne vais pas essayer de décourager d'éventuels lecteurs d'autant que les intégrales sont très belles notamment grâce à des couvertures accrocheuses. Par contre j'ai beaucoup apprécié le dessin de Ralph Meyer qui est à mon avis réussi. D'ailleurs j'avais déjà aimé son travail sur d'autres série en particulier dans Asgard dans laquelle il fut associé à Xavier Dorison quelques années plus tard. Je ne vais donc pas être trop méchant avec cette trilogie qui risque de plaire aux passionnés de polars et de récits originaux et dont je conseille la lecture.
J’ai grandement apprécié le dessin de Ralph Meyer que je connaissais grâce à XIII mystery et Asgard et je trouve pour le coup que Berceuse Assassine surpasse ces 2 dernières sur tous les plans. Je ne saurais pas trop dire en quoi, peut être un dessin plus détaillé, une mise en couleur recherchée. Cette dernière me fait penser à Sin City où tout est noir et blanc sauf sur certains objets clés qui sont colorés. Ici le jaune est la couleur dominante (les taxis new yorkais, les béquilles…) mais le reste est également plaisant. Côté scénario ça démarrait plutôt bien avec l’histoire de Telenko dans un premier temps, ensuite sa femme dans le second album. L’histoire de ces deux personnages brisés moralement et physiquement par la vie et par eux-mêmes est vachement prenante. On est dans un thriller oppressant. Par contre l’apparition de l’indien dans le 3ème tome m’a décontenancé. Son histoire s’intègre elle aussi dans le récit et dans la vie des deux personnages précédents mais je ne sais pas… j’ai le sentiment que ça a cassé le rythme des 2 précédents volumes car Telenko et sa femme n’apparaissent quasiment par dans cet ultime album. Ajouté à cela un dénouement qui m’a laissé carrément sur ma faim et on se retrouve avec une série intéressante, très bien réalisée, mais qui laisse dubitatif pour ma part. Je conseille l’achat pour l’intégrale histoire d’avoir un bon one-shot. Mais prit séparément les tomes n'ont que peu suscités mon intérêt.
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