Fables
Will Eisner Award 2003 : Best New Series & Best Serialized Story Will Eisner Award 2005 : Best Serialized Story Will Eisner Award 2006 : Best Serialized Story Imaginez. Imaginez que des cochons qui parlent vous croisent dans la rue. Imaginez que la Belle et la Bête discutent de contrats de mariage auprès de l'adjointe au maire. Imaginez que le Grand Méchant Loup se soit installé comme détective, ayant désormais pignon sur rue.
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Imaginez. Imaginez que des cochons qui parlent vous croisent dans la rue. Imaginez que la Belle et la Bête discutent de contrats de mariage auprès de l'adjointe au maire. Imaginez que le Grand Méchant Loup se soit installé comme détective, ayant désormais pignon sur rue. Voici le monde des Fables, tel que nous le connaissons depuis que le Dernier Château est tombé devant les armées conquérantes de l'Adversaire. Un monde où les héros des contes de notre enfance se sont réfugiés, dans un voisinage clame mais tendu, entre les murs de Fableville. Ils vivent heureux. Jusqu'à la mort de Rose Rouge. La sour de cette dernière, Blanche Neige, ne trouve la force de surmonter son chagrin que pour confier à Bigby, le loup détective, la charge d'élucider cet assassinat. Et à Fableville, les suspects sont nombreux : est-ce Barbe-Bleue, avec qui Rose Rouge s'est publiquement affichée depuis quelques temps ? Est-ce le Prince Charmant, l'impécunieux gigolo ? Est-ce encore le Roi Cole, prêt à tout pour maintenir l'ordre dans Fableville ? Ou bien l'innocent et moqueur Gobe-Mouche ? Décidément, la vie n'est pas un conte de fée.
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Date de parution | Janvier 2004 |
Statut histoire | Série terminée 24 tomes parus |
17/04/2004
| ThePatrick
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Les avis
Je voulais poster l'avis sur "Fables" pour finir l'année avec cette série qui m'aura pris un temps incroyablement long à lire. C'est qu'il faut se les manger, les dix volumes de l'intégrale qui s'étalent sur près d'un millier de pages ! Je ne peux pas vraiment faire de critique de cette Bd sans parler de Sandman et de Transmetropolitan, deux autres séries fleuves de la collection Vertigo que j'ai eu l'occasion de lire. Et je dois noter que des trois séries, c'est bien "Fables" qui parait la plus faible. Si je dis cela, c'est que la série a une conclusion particulièrement étrange, sorte de fin hâtive qui ne ferme pas tout. Cette fin, qui reste bien en tête par rapport au reste du récit, donne une tonalité assez amère à la série, puisque nous restons dessus, mais elle ne doit pas non plus nous faire oublier les qualités de celle-ci. Essayons d'être objectif ! La grande force des séries fleuves dans ce genre, c'est la multiplicité de personnages qui se croisent, permettant de raconter moult histoires à travers moult interactions. C'est bien sur le cas ici, avec Blanche, Bigby, Pinocchio, Blue boy, le roi Cole, etc ... Chacun a un caractère facilement identifiable, des interactions dynamiques qui enrichissent l'ensemble. Le souci ne vient pas de là, mais de l'histoire en elle-même. Si j'ai beaucoup apprécié la première partie, une histoire de fuite face à un empire, l'arrivée de l'ennemi et la guerre de Fableville, c'est pour son rythme. L'ensemble est agrémenté de nombreuses histoires flashback, c'est agréable, on voit comment ça va évoluer. Mais tout à coup, l'empire est défait et la suite arrive. Très bien, et ? Eh bien … Je pense que l'auteur ne savait pas vraiment. On a une trame autour de la famille de Bigby, une trame autour de Blanche et quelques petites histoires parallèle. Le tout semble se construire progressivement mais la moitié ne sera jamais réellement conclu. J'ai regretté les choix de l'auteur, mais je pense qu'il n'a pas eu l'ingéniosité pour relancer sa série après la première phase. Dommage, l'animosité Blanche-Rose aurait pu servir de lien mais elle apparait bien trop tard. Le tout se finit sur une fin de Fableville trop rapide à mon goût, de nombreux personnages meurent en deux cases sans que l'on ne s'en émeuve, d'autres disparaissent presque complètement du récit. Les choix sont malheureux, je trouve. Mais l'ensemble reste de bonne facture. C'est le genre de lecture fleuve qu'on apprécie dans le temps, retrouvant des personnages au fur et à mesure dans un univers qui se construit, se développe et se révèle. J'ai une sympathie pour une bonne partie du récit et je veux rester sur cette note positive dans ma critique, même si la fin m'a franchement déplu. Et même déçu, je dirais. Donc voila, Fables n'est pas la meilleure série de comics que j'ai lue, loin s'en faut, elle n'arrive pas à atteindre les sommets de Sandman par exemple, mais sait distraire et divertir son public. Et ça, ça me suffit déjà assez pour mettre une bonne note !
Je suis vraiment étonné que cette série soit présente dans le top des bd du site. Les dessins sont ok, ils sont moins bons qu'au premier abord (beaucoup de cases baclées et une mise en couleurs plutôt ratée dans l'ensemble) mais c'est surtout le scénario qui pèche. C'est un grand foutoir abracadabrantesque, une espèce de gros chaudron dans lequel on a balancé tous les contes et histoires connues pour en faire quelque chose de laid. Ca ne fonctionne pas du tout. Les situations sont toutes plus incohérentes les unes que les autres, les personnages excecrables, bref, j'ai trouvé ça super lourd à lire...et je regrette vraiment l'achat de l'intégrale tome 1 (qui correspond environ à 3 tomes des anciennes éditions). Je ne conseille évidemment pas du tout.
3.5 Fables faisait partie des séries que j'avais envie de lire depuis des années et c'est enfin le cas avec la réédition en intégrale. J'ai lu les deux premiers albums intégrales qui reprennent les 6 premiers tomes de la série et je compte bien lire la suite. J'aime bien l'idée de départ et comment le scénariste utilise et détourne les personnages fictifs comme Jack ou le Grand Méchant Loup. Il y a beaucoup d'imagination et de bons rebondissements. Souvent je n'avais aucune idée de ce qu'il allait arriver ensuite et j'adore être surpris après avoir lu autant de bandes dessinées. Les histoires sont prenantes quoique certaines sont moins bonnes que d'autres. Pour le moment, il n'y a que le récit de guerre dans la seconde intégrale qui ne m'a pas du tout intéressé. Les différents dessinateurs ont un bon style quoique c'est un peu froid. J'ai tout de même un peu peur d'une baisse de qualité dans les tomes suivants dont plusieurs posteurs parlent dans leurs avis. C'est pour ça que je ne recommande pas l'achat et je vais attendre d'avoir tout lu pour savoir si je recommande ou non. En tout cas, pour le moment j'aime bien.
Je ne suis pas un gros lecteur de comics en général, hormis pour les strips. Mais cette série semblait sortir du lot, d’après les avis postés sur le site. Ma bibliothèque municipale ayant acheté les deux premiers tomes, je les ai empruntés, pour découvrir cette revisite des contes et fables de notre enfance, mieux que d’autres n’ont pu le faire (voir mes déceptions après ma lecture de Château l'Attente ou du plus récent Fiction Squad). Hélas, je reste clairement sur ma faim après cette lecture, j’en attendais beaucoup plus quand même… Je laisse de côté le dessin, très bon, mais aussi très froid : pas forcément mon truc, mais il est très bien réalisé, Blanche Neige est très jolie… C’est plutôt les scénarios qui m’ont déçu. Car, une fois accepté le fait que les personnages des fables vivent au milieu de New-York (et ce côté est bien fichu, c’est malin et offre de suite un bon potentiel), le reste du premier tome n’est en fait qu’une enquête policière assez ordinaire. Quant au deuxième tome, dans lequel nous découvrons les fables non humains dans la ferme, avec une tentative révolutionnaire qui s’inspire aussi de « La ferme des animaux » d’Orwell, je l’ai finalement trouvé quelconque. Une bonne idée de départ, mais un résultat finalement pas si original que ça. Je lirai peut-être d’autres tomes à l’occasion, mais je n’en ferai clairement pas une priorité. Note réelle 2,5/5.
Voici une série vraiment originale qui pêche par un trop grand nombre de tomes : 25 et des intrigues qui ont oscillé entre l'excellent et le moins bon. Il est difficile de tenir sur une si longue distance. Pourtant le postulat de départ est séduisant : les personnages de conte à New York vivent au milieu des humains. Ils ont été obligés de fuir ce que l'on appelle "les royaumes" à cause du bien nommé "l'adversaire" et de vivre dans le monde des communs (c'est-à-dire le nôtre), où ils se font passer pour des humains quelconques. C'est l'occasion pour le scénariste Bill Willingham de montrer toute sa connaissance des divers contes et fables de la littérature mondiale et de bénéficier ainsi d'une source inépuisable de personnages. Il puise ses sources chez Grimm, Lewis Caroll, Kipling, mais aussi Orwell. On croise donc Blanche Neige, la ferme des animaux (où sont cantonnés les animaux qui ne peuvent pas se montrer aux humains), Barbe bleue, Blue Boy, Jack du haricot géant, Gépetto entre autres… D'autre part, grâce à des sortilèges relativement chers, les animaux des contes et fables peuvent se montrer sous une fausse apparence aux humains si ils le peuvent financièrement. Blanche Neige dirige Fableville avec l'aide de Bigby, le grand méchant loup avec qui elle a une portée de louveteaux. Ces personnages sont loin d'être tous valeureux et certains ont des défauts bien visibles : que ce soit la violence, la ruse ou la cupidité. Comme dans le monde des communs, l'argent est aussi le nerf de la guerre pour les "fables" qui cherchent à survivre dans une société totalement inégalitaire. Les histoires lorgnent aussi sur la politique en montrant certains affrontements avec des fables orientaux comme Sinbad qui ne sont pas sans rappeler la guerre d'Irak. Le dessin des couvertures est magnifique, quant à celui des histoires, c'est aléatoire, le meilleur restant de mon point de vue celui de Mark Buckingham. Je dois avouer que cette série m'a beaucoup plu, un temps ; puis, j'ai commencé à ne plus en voir la fin et je me suis lassé, je serai donc réservé sur l'achat, tant il y a de tomes, mais les 10-12 premiers sont vraiment très bons.
J’ai beaucoup apprécié les 6, 7 premiers albums puis mon intérêt a diminué, avant de retrouver de sa vigueur vers le 16ème album… et de rechuter sur les trois derniers (le dernier a d’ailleurs été assez pénible à finir). En fait, je trouve que l’idée de départ est excellente et que certains personnages sont extrêmement réussis. Malheureusement, l’évolution du scénario tombe dans un premier temps dans un manichéisme que je trouve peu opportun (alors que justement les personnages sont détournés de leur image initiale, pourquoi ensuite en faire soit de gentils méchants soit de méchants gentils sans plus approfondir leur psychologie ?). Ça va mieux par la suite avec quelques passages vraiment très plaisants mais plusieurs personnages disparaissent alors peu à peu de l’avant-scène et la richesse du récit en prend par conséquent un coup. Pour l’originalité du scénario, ce récit est vraiment à essayer. Et si, comme moi, vous vous attachez à l’un ou l’autre personnage, je pense que vous aurez du mal à abandonner la série en cours de route. Côté dessin, ce n’est pas ma tasse de thé mais je trouve le style de Mark Buckingham efficace. Par contre, (on a souvent droit à l’un ou l’autre chapitre dessiné par un artiste différent dans des styles parfois éloignés du style principal) certains chapitres auront vraiment été pénibles à lire du fait d’un style graphique vraiment peu agréable pour moi. Heureusement, on revient toujours au style du début et donc, ces chapitres ne sont qu’un pénible mais pas insurmontable moment à passer. Certainement à découvrir mais du fait de mes chutes d’intérêt, je reste sur un 3/5 qui signifie en l’occurrence « Ah ouaiiis, pas mal du tout ! ».
Ah qu'il est bon de retomber en enfance, quoique !, en lisant et surtout en retrouvant tous les héros qui nous faisaient frémir ou rêver au temps de notre folle jeunesse. A la lecture de cette série, -suis rendu au tome 11-, je n'ai pu m'empêcher d'avoir une petite pensée pour ce brave Walt Disney. En effet que voilà une bonne surprise de voir notre Blanche Neige préférée, devenue adjointe au maire de cette cité des fables qui se sont incrustées dans notre quotidien. Dire que la belle a du chien serait presque de l'irrespect mais diantre sous les traits de Lan Medina ou autres dessinateurs, elle possède de quoi faire frémir plus d'un nain. Hormis ce trait fidèle au style de comics, voilà des Fables plutôt bien foutues avec une colorisation ad hoc point trop flashy. A l'occasion de cet avis ce que je voudrais mettre particulièrement en avant c'est l'imagination débordante et débridée de Bill Willingham qui parvient à nous transporter tantôt dans des récits policiers, tantôt fantastique, parfois même à de la pure romance. Balloté d'un côté ou de l'autre le lecteur n'est pas pour autant perdu, tout retombe sur ces pattes, arf, arf ! S'il fallait encore convaincre les réfractaires au Comics, cette œuvre est faite pour eux. Bon oui d'accord, sur l'ensemble certains tomes ne se valent pas, mais allez-y, les personnages de contes de fées ont beaucoup à dire et c'est plutôt intéressant.
Si vous voulez faire un tour dans votre passé, retrouver tous les personnages de contes qui ont bercé votre enfance. Si vous voulez les retrouver à notre époque et totalement intégrés dans notre société. Si vous voulez savoir comment ils peuvent vivre parmi nous sans que l'on s'en rende compte. Si vous voulez savoir ce que le temps a bien pu changer en eux. Si vous voulez savoir quels sont les rapports qu'ils entretiennent entre eux aujourd'hui. Si vous aimez les contes revisités de façon tout à fait originale et étonnante. Si vous aimez le suspense, la magie, la vengeance, la traîtrise, les manipulations, les intrigues, les histoires d'amour torturées, les infidélités, les scénarios intelligents, les meurtres, le voyage, le cinéma, l'amitié, la justice, le châtiment, la peine de mort, le secret sous toutes ses formes, la solidarité… Si vous ne savez pas quoi lire ce soir. Si vous allez entreprendre un voyage, le format de cette série est idéal pour les transports. Pour toutes ces raisons et bien d'autres, Fables est incontournable. Si vous ne deviez lire qu'un conte et un seul, ce serait Fables, indéniablement le conte le plus riche de tous les temps. Tomes 9 à 12 Même qualité que les tomes précédents, toujours autant d'inventivité et un suspense à se damner. Tomes 13 : 0/5 Waouh ! Je bloque, terriblement néfaste pour ma santé mentale ce tome, une morale à deux balles tout du long, les gentils c'est bien, les méchants c'est pas bien et évidemment les gentils gagnent toujours par la grâce de Dieu et du bon vouloir des auteurs. Bref, je n'arrive plus à avancer, j'ai arrêté d'acheter la série, sans parler du changement d'édition, encore. Retomber dans une guimauve pareille me bloque littéralement. Je passe ma note de 5/5 à 3/5 sans option d'achats, peut-être qu'un jour j'arriverai à lire la suite mais en attendant ce tome 13 a été fatal à la série.
Fables et mon 400ème avis. À la rédaction de ces quelques lignes, je me dis que cette série mérite que je lui accorde toute mon attention. Car une fois n’est pas coutume, la BD – ici le comics – est encore une fois arrivé à me surprendre. La collection Vertigo possède déjà quelques beaux titres. Celui-ci figure parmi ses fers-de-lance. Et pour cause, quelle idée de génie ! Ce mélimélo de contes et histoires, agrémenté de polar, de fantasy ou de romance est tout simplement jubilatoire. Le background est inépuisable, ou presque, et l’auteur se lâche complètement. Souvent étonnant, parfois déstabilisant, Bill Willingham se joue de nous, lecteur, et n’hésite pas à bousculer habilement nos repères. Transposer tous ces personnages, pour la plupart connus, dans des mises en scène complètement improbables, c’est sur ce point que Fables a véritablement réussi à me toucher. Mais la réussite de cette série trouve également son origine dans le rythme de l’histoire. Tantôt prenant, tantôt plus lent, le récit continue au fil des tomes de nous bercer en gardant ce charme qui lui est si particulier. L’approche graphique me convient parfaitement. Même s’il est arrivé que je constate l’une ou l’autre approximation dans le trait, j’ai trouvé que le travail était réussi. La colorisation, comme le reste, confère à l’ensemble un cachet enfantin qui, encore une fois, contraste avec la gravité de certaines histoires. Un petit mot également de la qualité d’édition d’Urban Comics qui nous propose une belle finition pour chaque opus. Si je ne peux juger de la traduction, force est de contaster que l’éditeur ne s’est pas montrer avare en bonus explicatifs, croquis, etc… Vous l’aurez compris, Fables figure très certainement dans les séries que je préfère. Je me délecte à chaque lecture et trépigne déjà d’impatience de lire Fables - 1001 Nuits de Neige. La fin semble annoncée d’ici quelques volumes… J’attends énormément de la conclusion de cette petite pépite et espère que le mot fin viendra clôturer tout en magie cette formidable aventure !
Après lecture du premier cycle, soit les 14 premiers tomes de la version française. Ca y est je suis arrivé au bout de ce premier cycle et je dois avouer que mon sentiment est mitigé sur cette série. Il faut reconnaître que le concept de base est assez excellent et ouvre le champ des possibles. Les fables, personnages imaginaires tout droit sortis des contes et histoires des communs (Les humains comme vous et moi) ont du s’enfuir des royaumes imaginaires, chassés par « l’adversaire », pour se réfugier en plein New York. De ce postulat original et prometteur, l’auteur nous sert une brochette de personnage aux personnalités fortes et aux relations ambigues et complexes, certains ennemis d’hier se retrouvant dans l’obligation de cohabiter, pour le meilleur et pour le pire. L’auteur sait parfaitement mettre en relief ses différents personnages, chacun d’entre eux se retrouvant à un moment ou à un autre, au centre de l’intrigue. Sympathiques ou détestables, chacun de ces protagonistes s’avèrent au final assez attachant. Si certaines des fables font parties de mon propre imaginaire depuis l’enfance (Blanche-Neige, le grand méchant loup, le prince charmant, Cendrillon, la belle et la bête, les 3 petits cochons… et j’en passe), beaucoup d’autres m’étaient complètement inconnus et je les ai donc découvert au travers du récit. Il est donc possible que sur ces personnages certains clins d’œil ou références m’aient échappé. Le monde des fables est aussi vaste que l’imaginaire humain est peuplé de contines et d’histoires… Les premiers tomes commencent doucement est permettent d’introduire ce vaste univers. Le premier tome est une enquête policière, le deuxième tome permet de faire connaissance avec les fables de la ferme (Fables à l’apparence non humaine ne pouvant séjourner au milieu des communs), puis au fur et à mesure l’intrigue principale s’installe, l’histoire devient alors de plus en plus en addictive. A partir de là, le récit monte en puissance et certains tomes atteignent même des sommets, notamment vers le milieu de ce premier cycle. Malheureusement, l’auteur semble prendre plaisir à rallonger le récit inutilement, certains passages, voire même parfois un tome entier, s’avèrent ennuyeux et complètement dispensables. Cela entraine un essoufflement du récit et amène le lecteur que je suis à décrocher un peu de l’univers mis en place. De plus, l’histoire d’amour entre Bigby et Blanche flirte parfois un peu trop avec l’esprit feuilleton à l’eau de rose, et que dire des louveteaux qui sont tout simplement insupportables et m’ont complètement fait sortir du récit dès qu’ils apparaissaient. Ils me font l’impression d’être aussi intéressants et utiles que Jar Jar dans la nouvelle trilogie Star Wars, c’est dire si je les porte dans mon cœur… Autre point qui m’a légèrement fait tiquer, c’est la façon dont sont abordés et présentés les fables orientales, ils me semblent que certaines convictions personnelles de l’auteur (qui ne sont pas les miennes) ressortent un peu trop, ce qui m’a un peu refroidi dans ma lecture… Par ailleurs, l’auteur intègre dans le récit des petites histoires complètement indépendantes de l’intrigue principale. Certaines sont intéressantes et permettent de mieux approfondir le passé d’un personnage pour mieux appréhender sa psychologie, mais d’autres m’ont par contre paru complètement fades, semblant seulement servir de bouche trou pour rallonger la sauce. L’immortalité des personnages permet d’ailleurs des retours dans le passé assez lointain, et une fois de plus on se dit que les possibilités sont presque illimitées. En effet, les fables sont quasiment immortelles, tant qu’elles restent populaires dans l’imaginaire des communs. Je dois toutefois reconnaître que l’une de ces histoires m’a particulièrement marqué l’esprit, il s'agit de celle contant les derniers moments de Blue boy dans les royaumes, vraiment haletante et émouvante. Pour finir, la conclusion de ce premier cycle ne m’a pas vraiment emballé, j’ai tourné la dernière page avec une petite pointe de déception et le sentiment mitigé du « Tout ça pour ça… ». Alors que l’histoire s’étire parfois inutilement en longueur, certains passages cruciaux dans la guerre que se livrent « l’adversaire » et les fables sont expédiés en deux temps trois mouvements… Le dessin enfin est un autre point pour le moins négatif. Si les couvertures et les illustrations sont pour la plus plupart belles et prometteuses, l’intérieur n’est pas toujours à la hauteur de l’emballage. Le dessinateur principal propose un graphisme correct, mais complètement aseptisé et sans la moindre personnalité. Les couleurs informatisées brillent par leur absence de charme, c’est plutôt dommage quand on voit les univers imaginés par le scénariste, ceux-ci ne sont pas particulièrement mis en valeur. Pour certaines petites histoires indépendantes, on a parfois droit a des dessinateurs invités, il y en a pour tous les goûts, mais le résultat s’avère assez peu concluant, certains d’entre eux ayant même un trait que l’on peut qualifier de bien mochard… Vous l’aurez compris, pour moi cette série souffle le chaud et le froid, elle offre à la fois de grands moments de bravoure, des scènes épiques et des personnages savoureux, mais aussi de longues scènes d’ennui ou d’indifférence. Cette histoire aurait sûrement gagné à être condensée, mais bon certains impératifs commerciaux ont dû en décider autrement… Je conseille tout de même la lecture de cette série ou du moins du premier cycle, mais je ne peux pas conseiller l’achat. Je me suis procuré l’ensemble de ce premier cycle d’occasion (Quartier Saint-Michel + Ubrald, aviseur sur le site marron) et je l’ai immédiatement revendu dès la fin de ma lecture, sachant que je n’aurai plus l’envie de m’y replonger ultérieurement. Je pense avoir eu ma dose avec cette série originale mais beaucoup trop longue, et je ne suis pas du tout attiré par la découverte du deuxième cycle actuellement en cours. Pour la note, après une longue hésitation, je penche pour un petit 3,5/5.
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