Blue Hole (Le Trou bleu) (Blue Hole)
Le Trou bleu au fond de la mer débouche sur le monde d'il y a 65 millions d'années ! C'est le pays des coélacanthes des quetzalcoatlus, des dinosaures. Une découverte extraordinaire pour la planète, à condition de trouver la sortie pour revenir à aujourd'hui.
D'un monde à l'autre Dinosaures Kodansha Manga : 1996/97, l'explosion Seinen Voyages dans le temps
Un poisson préhistorique, le coelacanthe, dont la disparition est estimée à 65 millions d'années, a été récemment capturé au large des Comores. Ses habitants sont convaincus que ce poisson est sorti du "trou bleu", l'équivalent du "trou noir" pour le monde spatial. Une expédition scientifique s'empare de l'affaire. Certains chercheurs sont en effet persuadés que le trou bleu est un tunnel qu'il suffit de traverser pour se retrouver en pleine ère secondaire. Sitôt dit, sitôt fait, et l'expédition doit rapidement apprendre à survivre au milieu des animaux préhistoriques... et faire face aux luttes internes pour le pouvoir qui sévissent dans le groupe.
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Date de parution | Janvier 1996 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Yukinobu Hoshino s'est manifestement fait plaisir avec cette aventure au pays des dinosaures. Du postulat de départ, plutôt faiblard, à la multiplication des périls (les bébêtes -AÏE ! Ça mord !/Sauvez Willie !-, les traitres, les météores et jusqu'à la bombe atomique : rien que ça !) jusqu'à la série de maillots de bain (tous plus inesthétiques et vulgaires les uns que les autres !) que s'obstine à exhiber, par tous les temps, l'héroïne (simplette et, de toute façon, stylistiquement complètement dénuée de la moindre sensualité ?!) ; en passant par le catalogue de personnages le plus "obligé" des stéréotypes associés à ce genre de récit (héritier imbuvable, femme fatale sans scrupule, militaire fasciste, baroudeur bonhomme et gentils scientifique naïf, Etc...!), Blue Hole s'avère n'être rien de plus (ni de moins) qu'un caprice enfantin déguisé en hommage aux passions de jeunesse de l'auteur. La virtuosité du Mangaka (graphisme et découpage efficaces) échoue à maintenir l'intérêt, au milieu de cette avalanche de poncifs : un comble si on compare avec le degré d'inventivité proprement révolutionnaire réservé aux passionnants chapitres de 2001 Nights, son odyssée d'Anticipation. Une lecture pour jeunes adolescents, si le sujet les intéresse encore.
Je n'y connais rien en manga (excepté Akira, Gunnm, Ghost in the shell et Dragon Head) et celui là on me l'a donné. Je comprends pourquoi. C'est vraiment assez nul et pas crédible. Très démodée également cette histoire d'équipe scientifique qui découvre un monde souterrain préhistorique, pratiquement parallèle au notre mais en dessous de la mer. Il faut mettre ça sur le compte de la sortie du film "Jurassik Parc", les dinosaures ayant le vent en poupe à cette époque. J'ai eu l'impression en lisant (difficilement) ces 2 tomes que ce récit était un prétexte à l'auteur pour nous faire partager sa passion pour les dinosaures. Il n' y a en cela rien de condamnable mais là ça ressemble presque à un livre scolaire pour enfants (mais à la sauce manga d'aventure pour camoufler le côté éducatif) ; tout d'abord voici le Mégalodon puis le terrible Brachiosaurus. Vient en suite le Tyrannosaurus et le Brontausaurus marin ... pffffffff .... C'est chiant car les personnages sont inintéressants au possible et également anti-charismatiques. Une mauvaise série B voire un scénario de série Z. 1 * uniquement pour les dinosaures qui reconnaissons le, sont bien dessinés.
Curieux manga que ce Trou bleu. Notre époque est reliée à celle des dinosaures par des passages spatio-temporels. Les dessins sont bons avec un soin particulier apporté aux dinosaures. Le petit côté pédagogique n’est pas désagréable et l’intrigue malgré les invraisemblances accroche le lecteur. Enfin le côté « vieille SF » n’est pas pour me déplaire. Cependant le manga n’est pas parfait, loin de là. Les personnages sont lisses et manichéens : l’héroïne en bikini toute gentille qui devient amie avec les dinosaures est particulièrement insupportable. L’histoire perd en qualité au fur et à mesure de son développement à cause de raccourcis scénaristiques douteux. Enfin la fin est convenue et grotesque. Conclusion : un manga agréable à lire (une seule fois) mais qui risque de rebuter à cause de son côté vieillot et daté.
Cette série a de quoi prêter à sourire. D’abord par le travail déplorable de Casterman. Erreurs de traduction, cases et bulles inversées, manque de relecture du lettrage… Ensuite au niveau de l’histoire, même si je suis en général preneur de ce genre de sujet, c’est quand même du grand n’importe quoi… Si tant est que la théorie de mers communicantes géographiquement et temporellement se tienne –et c’est déjà énorme-, comment expliquer que la profondeur ne semble être que de quelques centaines de mètres ? Il ne saurait y en avoir plus, car la pression ferait exploser à coup sûr navires et humains… Les situations et répliques dans certains cas, sont pour le moins improbables, voire incongrues… Et puis il faudra qu'on m'explique comment on peut faire passer des gros hélicoptères par un trou au fond de l'océan sans dommage. De même pour deux splendides jeunes femmes, qui passent leur temps en maillot de bain au milieu de dizaines de militaires... Côté graphique, on est dans une moyenne honnête du shonen, avec des personnages correctement dessinés mais sans grande expression, à l’exception de Gaïa. Les dinosaures sont également corrects, sauf le tyrannosaure, qui en plus de se faire rosser à chacune de ses attaques, se retrouve affligé de membres supérieurs atrophiés ou d’une morphologie très hasardeuse… Au final c'est un manga très fantaisiste, qui ne s'embarrasse pas de cohérence, mais qui n'est cependant pas désagréable à lire. Il s'oublie d'ailleurs très vite.
Voilà un manga qui pousse sans scrupule les portes du possible en matière de science-fiction et de portes temporelles. Dès les premiers chapitres, on apprend qu'un passage naturel existe au fond de la mer près des côtes des Comores entre notre présent et la fin du Crétacé, il y a 65 millions d'années. Par ce chemin circulent quelques créatures marines venues du fonds des âges. Et évidemment, les hommes qui vont découvrir ce passage vont également pouvoir se rendre à l'époque des dinosaures. S'ouvrent alors pour certains d'entre eux des possibilités assez gigantesques quand ils imaginent que par ce biais l'humanité dispose de l'équivalent d'une seconde planète, une planète dont ils pourraient exploiter l'eau et l'air pour se débarrasser de la pollution moderne puisque de toute manière, les dinosaures et leur écosphère seront amenés à disparaitre des millions d'années avant même l'apparition de l'Homme. Mais en attendant, les protagonistes se retrouvent plutôt naufragés sur une terre hostile, avec parmi eux de quelques hommes pas plus rassurants. Et ils vont découvrir qu'il existe au moins une autre porte temporelle menant cette fois encore plus loin, vers le Paléozoïque, bien avant l'apparition des dinosaures. L'auteur l'admet en postface, il a voulu se faire plaisir avec ce manga. Il a voulu mettre en scène la rencontre entre des humains, des dinosaures et des créatures encore plus anciennes, de l'époque des trilobites. Du coup, pour se faire ce plaisir, il a éludé certaines vraisemblances, éludé le fait que l'atmosphère de l'époque des dinosaures étaient peut-être plus polluée encore que celle du monde moderne du fait des émanations des volcans, éludé l'impact titanesque qu'aurait pu avoir un tel passage entre deux époques s'il avait vraiment été ouvert depuis des dizaines d'années et peut-être davantage encore, éludé le fait que la balade des humains dans le Crétacé telle qu'il la raconte ressemble souvent à un inventaire répétitif de telle ou telle race de dinosaures avec son nom scientifique soigneusement énoncé par les intellos du groupe. Il a aussi éludé le fait qu'il nous offrirait des scènes devenues franchement clichés dans le genre, comme le classique tyrannosaure qui poursuit les gentils ou encore le combat de gigantesques monstres marins. Et puis côté relations humaines, il y a aussi de bons gros déjà-vus pas très crédibles. Les seconds rôles inutiles qui ne servent qu'à être dévorés par tel ou tel dinosaure pour poser l'ambiance. La jeune héroïne très volontaire mais ayant malgré elle un rôle de belle sauvage capable même à un moment donné de parler par la pensée avec une créature marine. Le militaire psychotique qui, une fois naufragé, cherche à imposer son pouvoir par la force et perd complètement les pédales. Le personnage de Hawk, salaud tellement sûr de lui et de son influence et que l'auteur fait tout pour aider, notamment par le biais d'un oncle conseiller gouvernemental présenté comme tellement omnipotent que ça en devient invraisemblable. C'est bien simple, les scientifiques et armées du monde entier semblent avoir tellement peur de cette famille qu'ils en viennent à dissimuler leurs actions à leurs yeux comme des enfants coupables alors qu'il s'agit de sauver l'humanité entière. Ces clichés réduisent l'intérêt de ce manga à mes yeux. De même, la narration fait régulièrement preuve de défauts manifestes. Beaucoup de scènes d'action manquent de clarté et il y a plusieurs passages dans le récit, notamment dans le second tome, où je n'ai franchement pas bien compris ce qu'il se passait. J'avais parfois l'impression d'avoir loupé des pages, de ne pas savoir pourquoi untel était là, pourquoi tels autres se retrouvaient ailleurs, ou encore qu'étaient devenus tels ou tels autres. Le dessin est plutôt bon pour sa part mais certains personnages clés sont difficiles à différencier, ce qui n'aide pas non plus. Néanmoins, il y a quelques bonnes idées dans cette histoire qui la rendent intéressante et agréable à lire. Après le passage un peu trop classique et pas passionnant des protagonistes naufragés au milieu des dinosaures, l'auteur va plus loin en faisant intervenir pour de bon les humains modernes au Crétacé, avec force sous-marins nucléaires et technologies de pointe. Le tout n'est pas gratuit, comme on va le découvrir, et toute une réflexion autour des grandes extinctions animales de la fin du Paléozoïque et de la fin du Crétacé est lancée et mise en scène de façon originale et presque crédible. Quelques bons passages donc, des idées SF assez ambitieuses et pas si mal menées, mais qui sont amoindries par des personnages et des péripéties clichés et une conclusion du manga en pirouette que je ne suis pas sûr d'avoir très bien comprise. A noter également que l'édition de Casterman est franchement médiocre. Comme souvent dans les mangas qu'ils ont publié à l'époque, des cases sont inversées et pas d'autres, des bulles de dialogues sont échangées et l'ensemble ressemble à une adaptation assez cheap du manga japonais original.
Voici mon premier manga de lu ("enfin!" diront certains) et ce n’est pas du Taniguchi (toujours dans les cartons du déménagement, lui) ! :) Alors pourquoi commencer par ce manga plutôt qu’un autre ? Bah, une simple question d’opportunité : prix intéressant (1,9€ pièce) et graphisme ma foi pas trop mal. Puis j’avais envie de voir ce que donnerait cette série qui surfe sur Jurassic Park avec des dinosaures à gogo. Ca commence bien, avec un postulat de base intéressant, qui s’appuie sur des éléments existants : la présence de trous bleus dans les océans et la découverte des coelacanthes au siècle dernier. A partir de là, l’auteur va élaborer son récit en assimilant un trou bleu à un passage entre des mondes. Intéressant, je vous le disais ! Malheureusement, si l’idée est prenante, le développement du récit l’est beaucoup moins. On se retrouve devant un foisonnement de pistes sensées ou plus farfelues sur ce que devait être l’origine de la vie sur Terre, la vie au crétacé, la disparition des dinosaures ou encore l’écologie. Bref, des bribes d’idées mises bout à bout pour former ce récit où viennent se greffer des querelles internes. Comme il a été souligné dans les posts précédents, l’adaptation au sens de lecture européen n’est pas sans défauts et rend la lecture laborieuse par moment. Bref, pour un premier essai, c'est pas fameux... :( ATTENTION SPOILER Enfin, je m’étonne que Gaia (la fille qui se promène en bikini durant toute l’histoire) prenne la défense des dinosaures alors qu’elle pêchait en toute illégalité des coelacanthes pour les revendre...
Avec un titre qui me fait toujours penser à un porno du Blue Man Group, le trou bleu se trouve être une sorte de passage temporel entre notre terre actuelle et celle de nos ancêtres dinosaures d’il y a 65 millions d’années et quelques. Et pourtant la nymphette métissée en couverture se balade bien souvent en bikini dans ces 2 volumes, on se dit que… peut-être… l’espoir persiste. Mais non rien de plus qu’un tout petit bisou dans toutes ces pages. Hoshino, l’auteur, se dit lui-même « obsédé par les dinosaures », il s’est inspiré d’un roman pour créer une histoire à ce sujet quand il était encore étudiant. On comprend qu’il prend plaisir à les dessiner, nous les montrer et donner leurs petits noms au lecteur qui les oublie 2 pages plus loin. Le découpage est assez bizarroïde parfois, on a l’impression qu’il manque des cases tellement l’ellipse temporelle entre 2 cases est grand. A part ça l’histoire, en plus de n’être pas un tout petit peu crédible, reprend des clichés de gentille fille à l’âme écologiste sentimentaliste envers les dinos, de méchant égoïste prêt à tout, d’armée stupide avec projet top secret. Mais bon, on ne s’attend pas à des merveilles, ça distrait, je pense après tout que ça pourrait faire un succès à Hollywood, on a bien eu le droit à Jurassic Park – et plusieurs fois en plus…
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