Au Bonheur des Dames (Une Femme dans la Peau / Johanna)
A la suite d'une expérience pour le moins inquiétante, orchestrée par le diabolique docteur Markus, le cerveau d'Antoine Aubert occupe à présent la boite crânienne d'une très jolie jeune femme.
Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Institut Saint-Luc, Liège J'ai changé de sexe Les petits éditeurs indépendants
Imaginez-vous que vous vous réveillez. Vous sortez d'un long sommeil et vous vous sentez bizarre. Vous constatez que vos cheveux sont longs et soyeux. Vous regardez vos mains et elles sont plus fines, vos ongles sont longs et manucurés. Aux premiers mots que vous prononcez, votre voix sonne bizarrement à vos oreilles, elle est plus aïgue. Vous vous levez lentement, la tête vous tourne, et lorsque vous vous baissez pour enfiler vos pantoufles, un double coussin se cale entre votre poitrine et vos genoux interrompant net votre mouvement. Votre main essaie de dégager l'obstacle et vous remarquez que les coussins sont faits de chair douce et parfumée. Le miroir sur lequel vous vous précipitez vous renvoie l'image d'une fille aux longues jambes galbées, à la taille fine et à la poitrine parfaite. Seulement voilà: vous vous appelez Antoine et jusqu'à il y a peu, vous étiez un homme tout ce qu'il y a de plus normal, un éternel mateur de jolies filles, un amoureux des femmes, de toutes les femmes. A la suite d'une expérience pour le moins inquiétante, orchestrée par le diabolique docteur Markus, le cerveau d'Antoine Aubert occupe à présent la boite crânienne d'une très jolie jeune femme. Pour l'instant, Antoine qui a opté pour le prénom de Johanna se remet de ses aventures au bord de la piscine d'une paisible villa du sud de la France, dépensant sans trop compter l'argent que lui ont rapporté plusieurs séances de photos de charme et c'est d'ailleurs aujourd'hui que doit paraître le premier magazine érotique dont il a fait la couverture sous son nouvel aspect physique. Hélas, une fois rendu chez le libraire du village voisin, Antoine se rend compte que le reportage déshabillé que le magazine lui a consacré a été déprogrammé.
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Editeur
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Genre
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Type
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| Date de parution | Décembre 1994 |
| Statut histoire | Une histoire par tome 4 tomes parus |
Les avis
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D'abord, ce qu'il y a d'embêtant avec cette série, c'est qu'elle n'a pas de titre générique, chaque album a son titre propre, mais chacun est la suite du précédent. Cette histoire démarre sur un ton plutôt rigolo, original et gentiment coquin plus que véritablement érotique, malgré de gros clichés (que des belles filles dans l'entreprise où bosse Aubert, pas un seul thon). Puis, ça dévie de façon complètement délirante dans le tome 2 avec cette histoire d'anciens nazis séniles dont les cerveaux se retrouvent dans des corps de filles superbes. Cette histoire devient dramatique, on a à faire à des gens sans scrupules qui n'hésitent pas à sacrifier des collégiennes et 2 chauffeurs de car pour se livrer à de honteuses expériences médicales. Il y a là un petit côté dérangeant qui n'est pas en adéquation avec le dessin humoristique et sexy ; celui-ci est moins élaboré que sur Natacha, du fait que Walthéry et Di Sano ont travaillé à 4 mains. En résumé, un bon début, mais une suite trop déjantée et mal associée ; à éviter.
On m’a mis cette B.D entre les mains en me disant, tu vas voir c’est délire. Et bien après lecture, j’ai envie de dire : à chacun ses délires hein… C’est clairement pas ma came, je n’ai pratiquement jamais souri au fil des pages de ce premier tome, que je tournais d’ailleurs de plus en plus vite au fur et à mesure de ma lecture. Il ne se passe finalement pas grand-chose de plus que le résumé situé au dos de la B.D. L’ensemble est plutôt lourd et encore il paraît que ce 1er tome est de loin le meilleur de la série, autant dire que pour ma part je m’arrête là ! Un point positif tout de même, il faut bien reconnaître que le dessinateur maîtrise parfaitement les courbes féminines, le dessin est mignon et sympathique, c’est déjà ça.
Alors que le premier tome assumait totalement son esprit de bande dessinée érotique, drôle et légère, les suivants se sont éloignés de cet esprit festif pour offrir une intrigue mal-à-propos. Je trouve même certaines idées déplacées (en tenant compte de l’état d’esprit de la série), et, notamment, celle de supprimer un groupe de collégiennes pour les remplacer par d’anciens nazis (ou, du moins, leurs cerveaux). Ce fait nous est montré avec une telle légèreté, une telle absence de sentiments qu’il est, pour moi et dans l’esprit de la série, tout à fait déplacé. De plus, si j’ai vraiment bien aimé le style crayonné du premier tome (dans sa version originale), le reste de la série n’offre plus qu’un graphisme passe-partout colorisé sans audace ni originalité. Le laps de temps qui espace le premier tome de sa suite explique peut-être cela. En effet, j’ai vraiment le sentiment que François Walthéry s’est désintéressé de cette série mais que l’éditeur a tenu à la continuer. Résultat : le premier tome a eu droit à une nouvelle version graphique, semblable à sa suite, le scénario a été étrangement réorienté et le dessin de Walthéry a beau être proche de Di Sano, et les deux personnes ont beau s’apprécier et travailler en commun, ce dernier n’a tout de même pas la même patte que son mentor. Pourquoi, mais pourquoi ne se sont-ils pas contenté d’un diptyque gentiment érotique comme le premier tome le laisser espérer ? Et pourquoi ce changement de style graphique alors que le premier tome, dans sa version originale, offrait un charme indiscutable à la série ? PS : Si vous avez l’occasion de lire le premier tome dans sa version originale, ne laissez pas passer l’occasion. Le trait de Walthéry y est excellent ! Mais oubliez tout le reste …
Je vais simple : le premier album est de loin le meilleur. Oubliez le reste. Le 1er album est bien mignon, bien dessiné, avec une belle mise en page. Il est vrai que les dames y sont aussi follement attractives. Le scénario était minimaliste mais l'enchaînement des vignettes et des pages fabriquait un album jouissif. On refermait celui-ci avec le sourire aux lèvres. Je mets "pas mal" car je compte justement sur le tome 1 pour remonter la moyenne. Achat conseillé pour le 1er volume, pas pour le(s) reste(s), vous aurez compris. Autant c'était bien parti, autant ça file en queue de poisson par la suite, voire même dans le n'importe quoi... Pourquoi avoir donné une suite 10 ans plus tard ? Des impôts à payer ?
Le premier tome m’avait franchement amusé. Cet homme mal dans sa peau, incapable de faire des rencontres-conquêtes féminines se retrouve dans le corps d’une femme. Le comique de situation est bon, bien fait, avec le lot de question qu’il peut se poser et les découvertes possibles de son nouveau corps. Par contre le deuxième tome est réellement inutile (autant se contenter du premier tome qui reste une bonne distraction). Les nazis dans le corps de jeunes petites étudiantes, ou un truc du genre, m'est apparu navrant. Pourquoi pas les dieux grecs dans une équipe de foot ? Au moins cela aurait été drôle. D'ailleurs je ne relis que le premier tome et jamais le deuxième. Quant à parler de la suite qui n’en est pas vraiment une alors là… Premier tome : (14/20) Deuxième tome : (4/20) inutile donc...
Cette BD est vraiment délirante avec des idées vraiment folles. On combine complot nazi avec belles nanas habitées par des esprits dingues, et surtout une bonne dose d'humour. A prendre au deuxième degré... De bons dessins à la Walthéry avec de jolies filles.
Raâah ! Malgré le scénario absolument homéopathique du tome 1, ça ne partait pas trop mal, avec cette histoire d'un homme qui se retrouve dans un corps de femme, mais dès le tome 2 tout part vers cette histoire de nazis qui se font transplanter le cerveau dans les corps de jolies filles. Non seulement ça me dérange assez, mais en plus le côté humoristique épisodique s'intègre assez mal à l'ensemble. On a un peu l'impression d'avoir le cul entre deux chaises... Quand je pense à ce que Tsukasa Hojo parvient à faire avec "Family Compo" sur la base de l'ambiguïté sexuelle, "Une femme dans la peau" apparaît d'une pauvreté et d'une maladresse absolument effarantes. Quant au tome 3, il s'agit d'une longue course poursuite aussi trépidante et passionnante que les meilleurs (!) épisodes de 4 as. Et effectivement, l'érotisme est très gentil.
Moui, c'est pas de l'érotisme ça, c'est du charme mignon quoi. Le truc étonnant, c'est qu'il y a un semblant de scénario (ridicule, certes) Le coup des vieux nazis qui se retrouvent dans des corps de femme m'a pas mal agacé à vrai dire. Je ne veux pas faire de procès d'intention aux auteurs, mais bon, rendre les nazis "bandants" comme ça, ça me gêne un peu... Sinon, le dessin est sympa oui, malgré des couleurs ratées, un peu vieillotes. Bref, si vous aimez ce que fait Dany, ça pourrait éventuellement vous plaire, mais n'esperez pas être emoustillés par cette BD... :(
J'ai été surpris de découvrir un scénario dans cette BD : je pensais que ce serait là juste une comédie légère, sans histoire, avec juste des prétextes multiples pour pouvoir montrer en permanence les seins et les fesses de jolies filles. Mais non, donc, il se passe des choses (du moins surtout à partir du tome 2). Alors évidemment, les filles sont en permanence dénudées, qu'il y ait une raison valable pour cela ou non. C'est de l'érotisme gratuit sans grande intelligence ni saveur, et le tout enrobé d'une histoire d'abord simplement comique (quoique...) puis presque tournée vers l'aventure (avec des histoires de savant fou, de nazis, etc... si si !). Bon, dans l'ensemble, ça s'oublie avant même d'avoir fini l'un des albums, mais bon, ce n'est pas franchement détestable.
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