Tatayet
Les aventures de Tatayet, marionnette animée par Dejeneffe, ventriloque.
Cauvin Pantins & Marionnettes
Dejeneffe est ventriloque. Sa marionnette est un animal entre le chien et l'ours qui se nomme Tatayet. Que ce soit uniquement dans l'esprit de Dejeneffe ou par la magie du ventriloquisme, Tatayet est comme animé d'une vie propre et son manipulateur et lui vivent leur vie comme un couple très spécial. .
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Date de parution | Avril 1990 |
Statut histoire | Strips - gags 2 tomes parus |
Les avis
Aaaahhhh… Tatayet !… une magnifique marionnette, une boule de poils ébouriffée qui eut son heure de gloire voici plus de 20 ans à la télé. C’était irrévérencieux, d’un humour caustique à s’en péter les zygomatiques. Cette « chose » eut même son « Tatayet Show », lequel était très attendu. Rien de tout cela dans cette série. C’est « propre », net, et sans aucune bavure. Et c’est bien dommage. Je n’ai absolument pas retrouvé la loufoquerie réelle qui me faisait aimer le personnage. Les gags sont vraiment gentillets et ne prêtent –au mieux- qu’à un sourire compatissant. Le dessin ?… un trait qui me fait penser à celui d’anciens « comics » comme Dennis la Malice ; des personnages « bon enfant » dans un graphisme souvent statique peu attirant. Dommage car avec ce genre de personnage, les quiproquos auraient pu être beaucoup plus « pétants ». Tout ça pour ?… une série bien fade que l’on lit sans réelle attirance.
Tatayet a, durant les années ’80 et jusqu’au milieu des années ’90, connu un énorme succès en Belgique (il a même eu droit à sa propre émission de divertissement). Et pour exploiter le filon jusqu’au trognon, une déclinaison sous forme de bande dessinée a été créée. Aux scénarios de ces courts gags : ni plus ni moins que Raoul Cauvin. Son humour bien pensant, gentillet et bon enfant convient tout à fait à la série. De plus, en se limitant à deux tomes, la série évite le sentiment de redondance, si coutumier des innombrables productions de ce prolifique auteur. Maintenant, le thème en lui-même montre vite ses limites, et les gags sont souvent très moyennement drôles. Les situations sentent le réchauffé et l’originalité est quand même très rarement au rendez-vous. Le graphisme de Olivier Saive est, pour sa part, peu convaincant. Certes les caricatures de Tatayet et de son animateur, Michel Dejeneffe, sont bien réussies, mais le trait de l’artiste demeure malheureusement très raide et manque cruellement de dynamisme. Au final, cette série est tout à fait dispensable. Son sujet a beau sortir de l’ordinaire, je ne parviens pas à y voir autre chose qu’une manœuvre mercantile dont la capacité de séduction repose sur le charisme de Tatayet, dont la version en chair et en peluche, elle, était vraiment convaincante !
Une série sympathique, mais pas exceptionnelle. Les gags sont bien trouvés et souvent originaux. Le sujet aussi est original. Combien de séries ont un ventriloque pour héros ? Le dessin est sympathique et va bien avec la série. Comme ça ne dure que deux tomes, ça ne tourne pas vraiment en rond et c'est tant mieux. Le duo ventriloque/marionnette n'est pas traité originalement par contre. Ils ne font rien que d'autres que de s'engueuler.
Voilà une série qui base ses gags sur le thème des marionnettes et des ventriloques. On imagine facilement le style de gags façon "C'est pas moi, c'est lui" comme l'indique le titre du tome 1, mais il y a aussi la vie privée quand on est en permanence affublé d'une peluche au bras et que celle-ci vous parle comme votre moitié de couple. Les gags ne sont pas mauvais, mais bon, ils ne cassent pas trois pattes à un canard. Et puis Cauvin a dû réaliser qu'il avait rapidement fait le tour du sujet (pour une fois qu'il s'en rend compte) et la série n'a pas perduré. Pas désagréable mais sans plus.
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