Le Tempérament de Marilou
Fait partie du cycle La Mémoire des arbres.
Champagne-Ardenne Collection Repérages La Mémoire des Arbres Servais Wallonie
Marilou est venue d'où vient la route. Elle est entrée dans la vie de Godefroid, un jour d'orage, en frappant à sa porte. L'aubergiste l'a accueillie comme serveuse, la jeune fille l'a pris pour mari. Marilou vivait d'expédients, promise à toutes les aventures. De son passé de maraudeuse, elle a gardé l'esprit libre et le coeur vagabond. Quand elle s'offre à Petrus, le pompiste, c'est parce qu'elle a trop d'amour à donner et que son mari ne lui suffit plus. Mais quand le corps de l'amant est découvert sans vie, le crâne fracassé, c'est tout naturellement Godefroid que l'on accuse et que la justice emmène loin de Marilou. Pourtant, nombreux sont les clients de l'auberge qui auraient été prêts à tout pour avoir la femme du patron pour eux seuls... (source : Dupuis)
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Date de parution | Novembre 2003 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Un Servais très classique – même si j’ai l’impression de le dire à chaque fois pour cet auteur ! Son dessin déjà, très réaliste, qui est franchement très bon et très beau pour retranscrire la nature, la forêt dans laquelle se déroule l’intrigue. Plus particulièrement dans une clairière, où se situe l’auberge qui sert de décor quasi exclusif à l’histoire. Une auberge et des décors qui m’ont fait penser à sa série Les Seins de Café (cela se déroule sans doute au même endroit, les deux intrigues s’étant inspirées d’histoires vraies). Un trait académique très lisible et agréable donc. L’histoire mêle roman graphique pur au rythme lent (qui convient à l’amoureux presque contemplatif de la nature qu’est Servais) à une trame policière. Au cœur se trouve Marilou, personnage féminin très libre, lui aussi très « nature », qui jouit simplement de la vie. Son mari Godefroid ayant été blessé à la guerre, c’est dans les bras de ses nombreux amants (et avec l’accord de son mari) que Marilou satisfait ses désirs. L’intrigue policière n’est pas très fouillée, et les rebondissements sur la fin manquent sans doute de crédibilité (le happy-end m’a semblé un chouia forcé). Mais ça reste quand même une lecture plaisante, avec un personnage féminin qui sort des sentiers battus. Note réelle 2,5/5.
2.5 L'histoire d'une femme qui semble avoir beaucoup de plaisir à coucher avec plusieurs hommes. Ça tourne au drame lorsque son amant est découvert mort et que son mari est naturellement accusé. Apparemment, c'est basé sur une histoire vraie et cela doit être la raison pour laquelle j'ai trouvé l'histoire anecdotique. Le récit ne m'a jamais vraiment captivé. Tout au plus, je voulais connaitre l'identité du coupable. Ça se laisse lire car la narration est fluide et le dessin de Servais agréable, mais je ne pense pas que je vais relire cette histoire un jour.
Quand on lit un Servais, on retrouve une pâte caractéristique: un superbe dessin ayant pour cadre la campagne, une belle femme et une interaction entre des personnages simples. Le tempérament de Marilou n'échappe pas à la règle. L'auteur nous dresse le portrait d'une femme libre de ses sentiments et de son corps. :8 L'intrigue se base sur le thème de l'amour et de la jalousie; bref c'est du sans surprise! J'ai bien aimé l'idée de cette auberge située à la frontière entre la France et la Belgique. Les belges peuvent venir boire du bon vin dans la salle à manger et les français peuvent acheter des cigarettes dans la cuisine. Cette situation frontalière intéressante a fait la fortune du coupe Tailfer. Cependant, lorsque se produit un crime atroce, on peut également déplacer le corps de l'amant de Marilou (disons d'un mètre) afin d'éviter la guillotine française pour bénéficier de la mansuétude belge. L'enquête va se développer dans le monde clos de l'auberge avec ses clients habituels. On se demande qui est l'assassin car l'auteur agit un peu comme dans les romans d'Agatha Christie. Il va alors multiplier les flash-back pour explorer le passé des personnages dans un second tome qui s'éternise. Nous avons quand même droit à un final trop étonnant pour être crédible. Ce n'est pas la première fois que je dis que l'auteur ne sait pas terminer ces belles histoires...
Comme il en a l’habitude, Servais nous peint le portrait d’une belle, jeune et libre femme menant au milieu de la campagne une complexe histoire d’amour. La collection « La mémoire des Arbres » traite de fait divers campagnards et, hormis La Tchalette et Isabelle qui ont été réédités pour l’occasion mais sont des anciennes œuvres de l’auteur, toutes partent de faits divers réels. C’est à la fois une qualité et le défaut majeur de cette série. Une qualité car l’ancrage dans la réalité est manifeste et les portraits dressés y gagnent en authenticité. Un défaut car on ne sort pas de l’anecdotique. Ces portraits campagnards risquent de ne pas toujours être très passionnants. Dans le cas présent, le tempérament de Marilou m’a bien plu. Une femme au caractère très proche de la Tendre Violette, une intrigue policière au suspense, certes relatif, mais bien mené et (comme d’habitude) un théâtre champêtre aux bonnes odeurs de sous-bois. Le dessin de Servais reste égal à lui-même : académique, d’une grande lisibilité et d’un réalisme incroyable lorsqu’il s’agit des décors. Peut-être pas le meilleur récit de cette collection mais un bon cru pour un agréable moment de lecture et une héroïne belle à croquer.
Femme libre et peu farouche (comme souvent dans les histoires de Servais), Marilou mène les hommes par le bout du nez. D'amant en amant, elle garde sa liberté et son amour pour son mari... Perso, ça me parait peu compatible, mais ce n'est qu'une histoire... Trahison et vengeance, amour, haine et passion, pour ces deux tomes pas désagréables à lire.
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