Goldfish
Un joueur professionnel tente de récupérer son fils, qui vit avec sa mère, truand notoire de Cleveland
Bendis : Torso, Powers, Daredevil & Co Gangsters Image Comics Semic [USA] - Middle West
Deux hommes de main, deux frères sont convoquéschez le "patron". L'un d'eux a pioché dans la caisse. La patronne, c'est une femme, est impitoyable. Le décor est posé. Une femme règne sur la ville, et avec elle, on rigole pas tous les jours. Sur ce arrive son ancien amant. Il veut récupérer leur fils, qu'ils ont eu 10 ans auparant. Mais elle ne lui a jamais pardonné de ne pas s'être soumis à elle. Une lutte sans merci va s'engager entre les deux parents. La fin, comme l'ensemble de l'oeuvre, est noire, sanglante. Mais n'en dévoilons pas trop...
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Date de parution | Août 2003 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’ai un tout petit peu le sentiment de m'être fait avoir avec cet achat parce que je m’attendais à ce que l’histoire tourne autour des casinos, de roulette, de poker ou de black jack. Une histoire de règlement de compte, un thriller, violent certes, mais avec les jeux d’argent comme toile de fonds… ce qui n’est pas le cas. Le héros s’appelle Goldfish, un nom clinquant, un peu prétentieux, ce qui laisse supposer un type doué pour les jeux et tout ça mais en fait c’est plus l’arnaqueur du dimanche que l’as des cartes (pas du tout un joueur professionnel comme décrit). Dans toute cette histoire, une seule scène évoque le jeu, une partie de poker d’anthologie digne d’un Tarantino. Mais bon comme je l’ai dit, ça c’est une toute petite partie de l’intrigue, le reste se concentre sur Goldfish, ancien magouilleur de retour dans sa ville, qui va tenter de récupérer son fils à son ancienne copine, sorte de Tony Montana au féminin (je spoile un peu mais la fin est carrément pompée sur Scarface). Si comme moi vous n’êtes pas habitués au style comics en noir et blanc, l’adaptation est très difficile, mais le livre étant bien épais, on fini par s’y faire et Brian Bendis a suffisamment de talent dans les mains pour qu’on se laisse prendre dans son trip. Une expérience sympa mais c’est quand même pas très beau et je tournais les pages assez vite alors que je tenais un pavé entre mes doigts. Le scénario est au final assez classique, loin de la bombe annoncée dans les autres commentaires. Je pense que le bouquin date un peu car l’histoire a été vue et revue. Un règlement de compte entre anciens caïds qui va tourner en eau de boudin. Bon, ça a déjà été fait et il n’y a pas grand chose d’original ici non plus !
Goldfish, ça a été la très très bonne surprise de mes lectures quotidiennes. Je n'avais jamais entendu parler de cette bande dessinée, mais quand j'ai vu que c'était pondu par Bendis, je me suis rué dessus. Et je n'ai pas été déçu. On se retrouve donc dans un univers noir qui fait penser aux films de gangsters. Même si les dessins sont parfois un peu confus, ils permettent une immersion totale dans l'ambiance. Et l'histoire est vraiment bonne. Vraiment très bonne, même (du moment qu'on aime le style "gangster/mafia". L'auteur à ce don pour captiver le lecteur à chaque page et joue avec des personnages hauts en couleurs. On y suit le retour et l'envie de vengeance de Goldfish, une petite frappe qui est de retour en ville. Tous les personnages ont une réelle raison d'être là, et ça fait du bien de voir que des auteurs savent encore donner de la consistance, même aux personnages secondaires. Le gros point fort de cette bande dessinée provient des dialogues et des silences (Bendis est toujours très fort pour faire taire ses personnages quand il faut !). Pour les dialogues, c'est simple, on se croirait assez souvent dans des films de Tarantino, notamment Reservoir Dogs avec ses gangsters qui n'hésitent pas à s'envoyer des vannes ou à parler de choses assez marrantes. Au final, Goldfish, c'est une sorte de mixe entre Reservoir Dogs (pour le fun), Sin City - la bande dessinée - (pour l'ambiance générale et le dessin) en ajoutant une petite touche de vieux films de gangsters. Un vrai bijou.
Goldfish est un polar noir qui se passe dans les années 90 mais rend vraiment hommage aux classiques des années 40, au point qu'on y trouve des personnages appelés Lauren Bacall ou encore Marlowe. Malgré le décor moderne, l'ambiance y est la même, milieu noir, un peu de pègre, un homme revenu du passé pour remuer des choses oubliées, un tripot où on trouve aussi des jeux clandestins, de la drogue (puisque de nos jours l'alcool est autorisé) et des filles, et des personnages qui ont tous un lourd passif et sont nettement moins inébranlables qu'ils s'en donnent l'apparence. La construction de cette intrigue est assez originale et plutôt bien menée. Le dessin, par contre, ne m'a pas plu. Bendis est un scénariste, pas un dessinateur, à mes yeux. Ses décors sont trop simples et médiocres. Et ses personnages se ressemblent tous, ou du moins sont trop changeants pour permettre de les différencier. Heureusement que le personnage principal porte le bouc sinon je l'aurais confondu comme j'ai confondu quasiment tous les autres. Pour finir, même si je n'ai pas trouvé ma lecture désagréable, je n'ai pas été captivé. Je m'attendais à une fin plus marquante pour relever le niveau du reste de l'oeuvre, mais je l'ai trouvée finalement assez plate malgré sa tournure dramatique. Les amateurs de polar aimeront sûrement cet album. Mais je n'en suis pas un.
Voilà l’un des petits pavés que Bendis a pondus de A à Z. Scénario, dialogues et dessin. Aujourd’hui il est un des artistes les plus prolifiques dans l’univers du comics mainstream en tant que scénariste, en particulier pour le compte de la Marvel. Goldfish, c’est un projet indépendant, édité par Image aux USA, par Semic chez nous. Ses talents de dessinateur sont moins portés aux nues que sa technique de scénariste, ils n’en restent pas moins plutôt convaincants. Il s’agit de Noir & Blanc pur et dur, fait de nombreux à-plats, jouant énormément avec les ombres, ce qui correspond assez bien au contexte de polar noir qu’affectionne Bendis. Côté histoire, Bendis met en scène des petits voyous, la pègre locale, l’univers du jeu clandestin et du poker où l’on joue son porte-feuille et parfois sa vie.Le tout sur une histoire d’amour/haine qui s’insère sans prendre une place trop envahissante dans le récit. Les dialogues enfin, c’est du Bendis pur jus. Des échanges directs, très saccadés, des silences aussi, les dialogues contribuent autant que le dessin à l’ambiance du comics selon moi. Il ne s’agit pas d’une œuvre phare ni d’une BD follement originale, mais cela reste dans la droite ligne de ce que Bendis sait bien faire. Ça se lit bien, ça laisse un bon souvenir même s’il ne sera pas impérissable. À lire donc.
C'est le premier Comic que je lis, hors histoires de super héros. Je dois dire que je suis très agréablement surpris. Au départ, le dessin, noir et blanc, avec beaucoup de contrejours et de zones d'ombre, très sombre dans l'ensemble, m'a beaucoup gêné. Comme d'ailleurs la multitude de bulles par image. Mais finalement, au bout du compte on s'habitue et on se rend compte que cela contribue largement à créer l'ambiance, lourde et pesante. Par moment, les personnages sont plus éclairés. On a vraiment l'impression qu'ils sortent un moment d'un coin sombre, comme une araignée qui vient attrapper sa proie prise dans sa toile. Côté scénario, c'est pas des plus original, une histoire de gangsters classique. Mais les personnages sont vraiment tops, et les situations s'enchaînent avec une fluidité exeptionnelle. Vraiment, voilà une découverte qui va m'encourager à lire d'autres comics.
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