Yann le Migrateur
Yann est un migrateur : il voyage de planètes en planètes pour percer leurs mystères et vivre des aventures de science-fiction.
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Yann est un migrateur. Personne ne sait exactement ce que signifie ce mot mais ce que l'on sait, c'est que Yann est un homme qui a en tête les connaissances de nombreuses races et planètes, qu'il parle toutes les langues imaginables et qu'il voyage librement de planètes en planètes. Pourtant il n'a pas de pouvoirs spéciaux, si ce n'est son intelligence, sa dextérité, un vaisseau spatial sacrément évolué et... un super chapeau. Et c'est ainsi doté qu'il découvre à chaque album une nouvelle planète, ses mystères et vit des aventures pour faire régner le bien et la liberté.
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Date de parution | Octobre 1978 |
Statut histoire | Une histoire par tome 5 tomes parus |
Les avis
Pas mal, mais par les Dieux que tout cela a vieilli. Nous sommes vraiment dans le style graphique des années 70/80 avec de plus une colorisation assez terne. Mais ne boudons pas notre plaisir, comme de nombreux autres avant lui notre migrateur/conciliateur se balade de planète en planète et règle le problème en trois coups de cuillère à pot avec un naturel, une naïveté et il faut le dire un coup de bol monstre. C'est ces aspects qui donnent son charme à cette série même si aujourd'hui on peut penser qu'il faudrait un petit quelque chose en plus pour que cela fonctionne. Au passage notons quelques éléments de décors qui ont manifestement inspiré Bourgeon pour son Cycle de Cyann, normal me direz vous c'est Lacroix qui dessine cette série au charme certain qui dégage une nostalgie bienvenue.
Ce personnage de pacificateur de l'espace n'a pas eu le succès qu'il méritait. La série était pourtant ambitieuse et reposait sur un concept déja utilisé ailleurs : celui de l'être humain condamné à errer à travers l'espace. Ici, Yann est chargé d'une mission, celle de repérer des planètes où règnent le désordre, les conflits ou le danger, et d'y ramener le calme, avec diplomatie et sans violence. C'est donc un conciliateur qui veille à maintenir la paix dans le cosmos, à travers cette odyssée sans fin qui l'amène à vivre des aventures parfois mouvementées et à combattre l'oppression de tyrans mégalos, de savants fous ou de robots. Son vaisseau spacio-temporel, ses téléportations et son petit robot sphérique l'aident habilement dans sa tâche. Tout cela est traité avec une certaine fantaisie et une naïveté charmante qui amènent une certaine poésie à cette série dessinée finement par Lacroix, qui dans le premier récit, s'inspire graphiquement de Moebius avec son trait hachuré; ensuite, Lacroix trouve son style et imprime un visuel non désagréable. La bande qui avait démarré dans Formule 1 en 1975, a trouvé une sorte de second souffle en 1981 lorsqu'elle est diffusée dans le mensuel Gomme, mais elle reste finalement peu connue du grand public. 5 albums, c'est pas ruineux en occase, ça mérite la redécouverte.
Note 2,5. J’ai été charmée par le premier tome, qui recèle de bonnes idées même si elles sont utilisées de manière un peu simpliste, mais les tomes suivants se sont révélés un peu lassants car ils sont tous construits sur le même principe, Yann arrive dans un monde où les gens sont asservis et en deux coups de cuillère à pot il arrange tout, de plus ça fourmille de raccourcis et des facilités scénaristiques. Globalement c’est trop moralisateur, ça ressemble presque à une leçon de catéchisme à la sauce S-F, à l’époque ça devait être très bien, surtout pour les plus jeunes, aujourd’hui ça a pris un petit coup de vieux. Pourtant j’adore les vieilles séries au ton foncièrement simpliste et aux scénarios faciles, comme Storm ou Le Mercenaire mais pour cela il faut une condition indispensable, un beau graphisme et ici ce n’est pas le cas, bien que les perspectives soient bonnes et que les visages variés, l’ensemble n’est pas suffisamment beau, les décors relativement vides et les couleurs assez laides n’arrangent rien.
Le seul regret que j'ai sur cette série est qu'elle ne soit pas plus longue. C'est de la SF classique, souvent proche de la fable, avec un zeste de critique sociale. Genin a fait du bon boulot bien honnête. Oui, ça ne casse pas toujours trois pattes à un canard ; oui, c'est souvent fait avec des grosses ficelles, mais ça reste efficace. Lacroix est plutôt un dessinateur technique, même si ses personnages ne déméritent pas. Il a travaillé pour Science & Vie ainsi que pour Jeux & Stratégies, il sait dessiner des choses techniques, des villes complètes, des vaisseaux spatiaux, et même des labyrinthes complexes. C'est là aussi du bon travail. Sage, trop sage, pourrait dire le lecteur maintenant habitué à plus d'extravagances. Mais, personnellement, je ne boude pas mon plaisir devant cette série plus qu'honnête réalisée par d'habiles artisans.
Note approximative : 3.5/5 Alors là, je tombe un peu des nues en découvrant cette série : comment est-ce possible que moi, adepte de SF et de BD, je sois passé à côté de cette série qui, quoique d'un style vieillot, n'est pas mal du tout ? Le dessinateur de cette BD n'est autre que Claude Lacroix, celui qui a co-scénarisé le Cycle de Cyann avec Bourgeon. Et d'ailleurs, Yann le Migrateur a un petit quelque chose qui se rapproche du Vê de cette série plus connue. Il voyage donc de planètes en planètes. Et à chaque fois, il y vit une nouvelle aventure. C'est de la SF un peu vieillotte dans le style, le genre où chaque planète se résume à un village ou une petite communauté de gens et à un problème unique à résoudre. (Ca me fait penser à pas mal d'épisodes dela série StarGate, tiens :) ). Les scénarios sont souvent assez naïfs, avec pas mal de facilités scénaristiques, mais ils ne manquent pas d'un charme désuet. Mais surtout, il y a pas mal de bons points à cette série. Déjà, le dessin de Lacroix est loin d'être mauvais (malgré une colorisation qui laisse à désirer, mais c'était assez habituel dans la BD des années 70 et 80). Et ensuite, les histoires, malgré leur côté désuet, sont loin d'être bêtes et surtout assez prenantes, même pour quelqu'un qui a lu autant de SF que moi. Il n'y a pas de manichéisme (ou alors si peu). Les scénarios amènent à une part de reflexion sur la société et sur les choix à prendre (les décisions de Yann sont-ils toujours la meilleure solution ?). Et je le répête, dans l'ensemble, c'est assez prenant et ça n'a franchement pas si mal vieilli que ça. Surprenant que je n'en ai jamais entendu parler avant...
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