La Mandiguerre
La guerre fait rage entre les Mandis, des extraterrestres insectoïdes, et les humains qui ont dû sceller l'union sacrée pour espérer vaincre.
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Jean-David Morvan Steampunk
La guerre fait rage entre les Mandis, des extraterrestres insectoïdes, et les humains qui ont dû sceller l'union sacrée pour espérer vaincre. L'issue de la guerre pourrait bien tenir à la réussite d'une mission, le transport d'un "paquet" par un croiseur humain. Mais le croiseur est attaqué, détruit, et le paquet si précieux doit s'échapper à bord d'un chasseur. Mais par la faute de deux jeunes garçons qui rêvent de s'enrôler et de se battre, le chasseur s'écrase sur la planète Espoir de Byancoor...
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Date de parution | Février 2001 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Une histoire de SF post-apo dessinée par un disciple italien d'un maître du manga japonais, voilà qui a de quoi éveiller nos sens ! De plus la Mandiguerre comporte un sous-texte assez intéressant, avec le decorum de la première guerre mondiale, l'incommunicabilité et le choc entre la rigueur militaire et le bon sens de la rue... Il y a en quelque sorte deux phases dans cette histoire ; la première, composée des deux premiers tomes, sorte de rite initiatique pour les trois jeunes gens faec à une guerre un peu lointaine, puis la deuxième, où cette réalité se fait plus proche. Cela se ressent aussi dans le rythme, avec beaucoup de dialogues dans la première partie, des passages muets dans la seconde. Le dessin de Tamiazzo a changé entre ces deux phases : fortement influencé par Miyazaki au début, il évolue vers quelque chose de plus enfantin par la suite, avec des couleurs moins rudes, alors que le récit s'y prête moins. cette dichotomie -toute relative- a de quoi surprendre. Mais au final, une série sympathique, visiblement terminée dans l'urgence, qui aurait sans doute mérité un ou deux tomes de plus.
Morvan aime le manga, cela se sent, à chaque fois il choisit des dessinateurs européen qui empruntent certains traits caractéristiques au Manga (Tranktat, Buchet…). C’est un dessinateur italien qui fait, cette fois-ci, équipe avec lui. La rondeur des visages des personnages, leurs expressions évoquent Miyazaki et Albator. Et surtout, tout comme dans Sillage, le style semble être un bon compromis entre l’efficacité d’un découpage à la japonaise et un format de planche à l’européenne. Il est encore trop tôt pour savoir ce que l’intrigue a dans le ventre. Mais ce premier album est pour le moins efficace et pose très vite le décor et les personnages. L’univers ressemble à celui du début du siècle mâtiné de science-fiction, étrange mélange qui, on l’espère, prouvera sa pertinence dans les tomes suivants. A suivre…. Ajout après la lecture du tome 3 : La suite est vraiment très chouette, l’interêt est constamment relancé. Une chouette série, vraiment... Il faut nuancer les choses en disant tout de même que les questions éthiques soulevées ne sont pas « super » originales et que la morale des choses est assez commune, mais je dévore cette série avec une âme de gosse de 12 ans... Ajout après la relecture des tome 1 à 4 : Mon avis reste le même, c'est une chouette série et cela jusqu'au quatrième et ultime tome. Même si ce dernier se termine de manière un peu trop ouverte (par manque de succès, Morvan a du écourter sa série), on a quand même droit à une fin intéressante.
Je suis déçu. J'avais trouvé le résumé intéressant et le dessin sur les couvertures étaient excellent. Je fus donc assez déçu lorsque j'ai ouvert le premier tome. L'univers créé par Morvan n'est pas inintéressant, mais encore une fois je trouve le dessin amateur et ne donne pas envie de lire l'histoire. Les visages sont moches au possible et le dynamisme du dessin est mal maitrisé. Et puis le scénario est au final pas aussi original que je le pensais. Les révélations du quatrième tome sont prévisibles et l'histoire ne sont en fait qu'une énième plaidoirie contre la guerre et ça n'apporte rien au genre. Une grosse déception !
Pour tout scénario faire un remake de la première guerre mondiale sauce Star Wars avec une pincée de Sillage c'était mal parti pour me plaire. Mais quand c'est dessiné et colorisé comme les dessins animés de mon enfance (j'ai eu l'image fugitive de Candy l'espace d'un instant... brrrr) je jette le premier tome. L'histoire se muscle un peu dans le second tome, du coup j'ai eu envie de tenter le troisième. Mis à part l'accentuation des salves anti-militaristes et d'éducation du citoyen sous-jacente que j'adore, le scénario est resté au niveau 0 de l'originalité dans le troisième tome.
La science-fiction est un genre que j’affectionne. Je dois dire que j’étais vraiment curieux de découvrir cette série de Morvan, déjà auteur des séries Le Coeur des Batailles, Je suis morte ou Reality Show… Mon verdict est nuancé. Contrairement à d’autres, j’ai trouvé le premier tome assez mauvais. Comme le dit Erik, il aurait pu se résumer en quelques planches. En outre, je ne l’ai pas trouvé captivant et me suis donné un petit coup de fouet pour poursuivre ma lecture. Et j’ai bien fait ; les trois opus suivants sont franchement mieux. Le rythme est excellent, il n’y a pas de place pour l’ennui. L’approche scénaristique m’a semblé avoir changé de cap, heureusement pour le lecteur ! La touche steampunk est appréciable ; ce mélange "technologie à la vapeur / laser" me plaît. Après avoir été bluffé par ce revirement de qualité, je me suis trouvé à nouveau frustré par une fin trop brusque. Comme dit plus bas, la fin de la série arrive vite et laisse en suspend pas mal de questions… Côté dessin, le travail semble effectivement simpliste et rond. Il m’a fallu quelques planches pour m’habituer ; d’autant plus que de prime abord, ce genre de dessins pourrait ne pas coller avec le style de récit. Sans être génial, je trouve le dessin tout simplement est correct. Bref, le premier opus est décevant, tout comme la conclusion de l’histoire… Heureusement que ce qu’il y a entre les deux m’a semblé vraiment bon ! Quant à conseiller l’achat…
Cela aurait pu donner quelque chose d'intéressant dans l'idée de transposer la première guerre mondiale à une guerre interplanétaire du futur. Cependant, je n'ai pas trouvé la moindre originalité à copier le passé. Tout sent le réchauffé dans cette série qui se veut steampunk (l'Allemagne, l'empire austro-Hongrois, les tranchées et les zincs...). On nous parle d'une satire de la guerre ou d'une dénonciation, mais tellement de bd nous ont servi ce plat. On aurait pu alors apprécier le dessin et le graphisme : même pas ! C'est tellement basique dans l'approche. Une vraie manganisation des scènes ? Ce n'est pas ce qui me dérange le plus. Que dire du scénario ? Le tome 1 pourrait se résumer à un crash d'un vaisseau transportant un ennemi sur une planète industrialisée à outrance où trois jeunes gens vont se retrouver mêlés à un conflit qui les dépasse, par goût de l'aventure. On compare cette série à La Guerre Eternelle à cause de quelques similitudes (on ne sait rien de l'ennemi) mais franchement, on est loin de la même qualité et donc d'une puissance d'évocation.
Scénario : 4,25/5 - Dessin - 3,5/5 - Couleurs : 4/5 C'est clair que j'ai aimé cette série, et bien plus que la série de référence en la matière : La Guerre Eternelle. JD Morvan nous livre un scénario sérieux et dramatique. Il ne faut pas se fier aux dessins qui avec des petites influences manga, rendent plus léger l'ensemble. Dans la bibliographie de JDM, "La Mandiguerre" serait à placer à côté de Sillage. C'est réfléchi, les thèmes sont aussi des prises de position de l'auteur. Oui il y a des références, volontaires ou pas. Il y a par exemple des similitudes en effet avec le film "Starship Troopers" mais cela est inévitable dans cette retranscription de la première guerre mondiale dans l'espace. "La Mandiguerre" est plus sérieux, à prendre au premier degré, contrairement au film cité qui demandait au moins le second degré. L'histoire peut globalement se découper en 2 parties : les tomes 1 et 2, puis les 3 et 4. Ces derniers ne font pas dans le détail, mais plus dans la boucherie comme cela a du être le cas dans les tranchées, et ici amplifié avec les armes évoluées. JDM n'a pas fini de décortiquer les travers de la race humaine dans ses productions, dans cette série, il ne fait pas dans les compromis. Le 4ème et dernier tome se finit un peu brutalement, mais cela doit être du au fait que la série a été écourtée pour raisons commerciales. Les éditions Delcourt ont quand même eu l'honnêteté de produire le 4ème tome afin d'offrir une fin à l'histoire, au lieu de purement abandonner la série : un coup de chapeau donc.
Je me souviens d’une discussion entre JD Morvan et des internautes, c’était au sujet du tome 6 de sa série Sillage (« Artifices »). Il expliquait que tant il y aura des guerres, il fera toujours des albums antimilitaristes. Je ne peux que saluer son initiative. Jusqu’à ce jour, « La mandiguerre » est la série qui me semble la plus engagée dans son combat contre la guerre. A la sortie du tome 3 « Le revers de la médaille », l’album était vendu avec un bandereau annonçant une similitude avec « Starship Troopers ». Je suis en désaccord avec cette annonce car la série n’est pas, comme dans ce film, une satire de la guerre. « La mandiguerre » parle de la guerre avec gravité. La série dénonce aussi la manipulation de la population par des individus qui n’ont que des ambitions personnelles. La BD reprend la trame de la première guerre mondiale en la transposant dans le futur, à l’ère des vaisseaux spatiaux. La mentalité du début du XXème siècle, les tranchées, les « poilus », l’honneur de la partie, la propagande, tout ce qui était typique de la tragédie de 14-18 sont réunis dans cette BD. J’ai particulièrement apprécié la thème de la « peur de l’inconnu ». Dans « La mandiguerre », les soldats et la population sont manipulés par les politiciens et l’armée, ils ignorent tout ou ont une image déformée de leur ennemi. A titre de comparaison, ce thème est également abordé dans l’excellente série La Guerre Eternelle. Le choix du dessinateur pour réaliser cette série est assez bizarre. Tamiazzo a un coup de patte « manga » qui détonne dans ce milieu de la BD franco-belge. Au final, son graphisme apporte un style assez intéressant à « la mandiguerre » qui, une fois la surprise passée, s’adapte bien à la série. Malheureusement, je trouve que la mise en couleur trop informatisée dévalorise son trait (voir les magnifiques crayonnés de ce dessinateur dans le cahier supplémentaire du tome 2). Les auteurs semblent en être conscients puisque chaque tome a été réalisé par un coloriste différent ! A mon avis, il aurait fallu dès le premier tome une mise en couleur dans le même principe que la série Okko. Je pense que cela aurait été plus approprié à l’ambiance générale de « la mandiguerre » Par son thème abordé et sa transposition de la première guerre mondiale dans un monde futuriste, « La mandiguerre » est une série qui mérite le détour !
La Mandiguerre??? Un titre qui ne cassait déjà pas des briques, selon moi, quand j'ouvris le tome, laissant sauter à mes yeux des couleurs flashis et un graphisme manga qui sut bien vite se rendre insupportable. Sinon le scénario, déja vu des milliers de fois ailleurs et en mieux, acheva de parfaire mon désinterêt pour cette histoire de Seconde Guerre Mondiale transposée à une époque futuriste, on se demande pourquoi. Et puis les classiques qu'on dépoussière: -Nan, cet Alien est soit-disant notre ennemi, il est comme nous, j'ai établi un lien avec lui c'est mon ami. Tant pis pour son "ami" du reste qui finira lapidé par la populace vindicative vociférant de ses imprécations haineuses et suitant l'inintelligence par tous les trous des fringues rapiécées. Un exemple parmi tant d'autres.
A priori, cette bd ne m'en dit guère qui vaille, mais avec Morvan aux commandes, on finit par y jeter un petit coup d'oeil ! Voici maintenant le premier tome de lu et donc mes premières impressions : Morvan nous présente un univers assez incongru, mélange de technologie du fin 19e-début 20e siècle et de technologie plus futuriste dans une guerre spatiale contre des aliens. D'ailleurs les références à la grande guerre ( 14-18 ) sont légion (les gaspards en référence aux poilus ; costumes d'époque ; cinéma de propagande 'Pathé' ; vieux coucou ; architecture début 20e ; ...). Sans être un grand album, Morvan assure néanmoins l'essentiel : tenir le lecteur suffisamment captivé jusqu'à la fin ! Même si je suis pas fan et encore moins spécialiste des mangas, c'est vrai que le style de Tamizzo s'en rapproche beaucoup (cf. le dessin animé Laputa, le chateau dans le ciel de Hayao Miyazaki). En fait, la grande force de Tamiazzo réside dans ses décors minutieux et un cadrage réussi qui s'éloigne du standard européen. Color Twins, de son côté, fait du bon boulot. Même si les couleurs ont un petit côté flashy, elles correspondent finalement pas mal au style de Tamiazzo. Un bon premier tome chaudement recommandé à la lecture. J'attends de voir comment va évoluer cette série pour en conseiller l'achat...
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