Garous
Tanaris, un jeune bûcheron, est le seul survivant d'un massacre où ont péri sa femme et sa fille. Gravement blessé par l'étrange créature, responsable de ces meurtres atroces, Tanaris subit d'inquiétantes mutations qui mettent en danger son nouvel entourage.
Auteurs italiens Garous L'horreur en bande dessinée
Tanaris, un jeune bûcheron, est le seul survivant d'un massacre où ont péri sa femme et sa fille. Gravement blessé par l'étrange créature, responsable de ces meurtres atroces, Tanaris subit d'inquiétantes mutations qui mettent en danger son nouvel entourage. Un mystérieux homme en noir connaît la vérité. Son passé porte la marque de "La Caste des Ténèbres". Un ordre diabolique qui répand la malédiction. Alors s'engage une lutte à mort contre ces forces obscures.
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Date de parution | Janvier 1999 |
Statut histoire | Série terminée (1 cycle de 4 tomes + 1 cycle de 2 tomes) 6 tomes parus |
Les avis
Avis sur le premier cycle de 4 BDs. Cette série, allez savoir pourquoi reste pour moi l'une de celle qui continue à hanter mes mémoires de lecteurs de BDs. Surement le thème abordé, cher à mes yeux me rappelle quels bons moments passés entre amis autour d'une table. Le thème des lycanthropes est aujourd'hui un grand classique et renouveler le genre n'est pas aisé. Le premier tome de la série d'ailleurs n'est pas convaincant. Le mythe est bien repris, il n'y a pas défaut mais cela reste sans surprise tout en étant agréable à lire. Le sujet pourtant bien traité, se laisse lire et le premier tome s'il n'est pas décevant, ne nous bouleverse pas non plus. Surement sommes nous malgré tout happé par cette introduction par le fait que Gaudin joue sur la corde sensible et ajoute une bonne dose d'émotion avec de vilains carnages qui ne font pas de pitié et laissent quelques enfants esseulés et apeurés. Le tome 2 est en nette progression. L'histoire quant à elle, réussit à décoller et à sortir d'une banale histoire de vengeance loups-Garouesque. L'origine des Garous est sympa, le méchant est méchant, et d'autres méchants sont gentils. Pendant ce temps, un gentil est méchant et celui qui n'est ni méchant ni gentil est ni gentil ni méchant. Enfin, l'auteur brouille les pistes et le scénario gagne en complexité sans devenir confus. Le mythe parvient à être revisité avec quelques bonnes surprises. Est c'est ainsi que se clôt le premier cycle des aventures dans lesquelles Tanaris le Héro cherche à se venger de celui qui a massacré sa famille. Dans le tome suivant, maintenant qu'il s'est bien défoulé les nerfs sur le méchant, il comprend que son geste était égoïste et décide d'éliminer tous les garous, tache Ô combien plus noble mais aussi plus difficile. Nous nous retrouvons dans un huit clos enfermé dans un monastère. L'ambiance est glauque à souhait, les garous envahissants, l'hémoglobine un peu partout sur les murs... Rien que pour cette ambiance bien sombre bien tendue, la série mérite ses étoiles. Sinon, le scénario n'est pas foncièrement original sans tomber dans la banalité. Un peu trop linéaire à mon goût. J'avais deviné l'explication bien avant que l'on ne me la donne. En revanche, les deux dernières planches se recentrent sur l'histoire de Tanaris et nous font râler de cette escapade scénaristique tant les personnages qui reviennent nous laissent présager de grands moments. Là j'avoue qu'entre le tome 1 où l'on en parle et là, les scénaristes ont bien joué le coup ! Le dernier tome achève donc cette série de manière toujours classique mais bien menée. L'histoire de "Garous" sera finalement prenante mais hésite et oscille entre le classique et l'originalité. Ceux qui aiment les histoires de lycanthropes y trouveront leur bonheur avec deux cycles bien menés. Les autres, plus sceptiques ou plus critiques diront qu'ici c'est du réchauffé, du déjà vu. Moi en tout cas, j'ai aimé. En tant qu'amateur de beaux dessins, j'avais été attiré par les couvertures remarquables de Civiello. Je connaissais son travail et ces planches en sont représentatives. Précises, recherchées, un travail d'une qualité quasi surnaturelle. Quelle déception en ouvrant la BD et en trouvant des dessins aux traits épais et manquant souvent de précision ! Le dessin de D'Fali quoique finalement passant bien est d'abord assez lourd, employant beaucoup de zones d'ombre et de trait gras. La précision n'est pas son fort non plus mais il la compense par une belle constance. Les couleurs bien maitrisées ne révolutionnent pas le monde de la BD, mais permettent de se plonger facilement dans ce monde l'horreur et du fantastique. Je n'en conseille pas l'achat, simplement parce que le tome 4 est devenu introuvable...
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