Marc Dacier
Marc Dacier est reporter sans frontière. Imaginé dans les années 50 par Charlier et dessiné par Paape, Marc est un cousin de Mac Gyver, dont les aventures incroyables faisaient déjà l'événement dans le journal Spirou.
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Marc Dacier est reporter sans frontière. Imaginé dans les années 50 par Charlier et dessiné par Paape, Marc est un cousin de Mac Gyver, dont les aventures incroyables faisaient déjà l'événement dans le journal Spirou. Marc Dacier est chargé des faits divers au "Carillonneur" de Papayoux-les-fossés. Il veut devenir un des grands reporters du journal "L'éclair". Le directeur de l'éclair accepte, après un chantage, de lui laisser tenter sa chance. Il doit pour cela faire le tour du monde en 4 mois sans débourser un centime. Bien sûr, Marc Dacier réussira cet exploit et vivra, ensuite, en tant que grand reporter de nombreuses autres aventures mouvementées dans le monde entier.
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Date de parution | 1961 |
Statut histoire | Une histoire par tome 13 tomes parus |
Les avis
Après avoir repris Jean Valhardi des mains de Jijé, Eddy Paape lance en 1958 dans le journal Spirou, sa première grande série personnelle, avec un trait déjà assuré, mais qu'il devra encore peaufiner avant d'atteindre une vraie maturité lorsqu'il sera au journal Tintin sur sa série Luc Orient. L'inépuisable J.M. Charlier lui écrit de passionnantes histoires aux multiples rebondissements, toujours dans sa superbe veine feuilletoniste, qui correspondaient à ce qu'attendaient les lecteurs de l'époque. "Marc Dacier" est donc un prototype de Bd estampillée sixties avec tous les ingrédients qu'on retrouve dans ce genre de bande (succession d'aventures rocambolesques, héros qui s'en tire toujours en se frottant à des organisations criminelles et en croisant espions, maffiosi, voleurs, bandits de tout poil.... le tout enrobé d'une bonne dose d'humour). De plus, ce genre de bande comporte les défauts qu'on retrouve dans pratiquement toutes les Bd des années 60, à savoir un côté très verbeux (Charlier étant réputé pour ses dialogues ampoulés), des méchants trop caricaturaux qui font dans le théâtral, une certaine naïveté. Donc, ces aventures qui rappelons-le, devaient rassurer les parents à une époque où la bande dessinée n'étaient pas prise au sérieux, risquent de dérouter ou même de rebuter les lecteurs d'aujourd'hui, elles seront plus adaptées à un public d'anciens nostalgiques. Malgré tout ça, c'est une bande de pure détente au doux parfum rétro, dont les prétendus défauts et le dessin à l'ancienne font son charme suranné, avec un héros qui est un vrai reporter pratiquant son métier, au contraire de Tintin qui perdra peu à peu cette fonction.
Relire les aventures de Marc Dacier, c'est se replonger dans la BD d'après guerre des années 50, avec ses charmes et ses aspects un peu désuets. Marc Dacier, est un journaliste bien sous tous rapports, dont le travail d'investigation, le conduit a vivre de multiples aventures : cela ne vous rappelle rien ? Marc Dacier fait partie de ses séries qui virent le jour dans le journal Spirou, avec des histoires de 44 pages, dont la mise en couleur laissait vraiment à désirer, et où la prétention artistique n'était certainement pas la préoccupation première de ses auteurs. Il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une série de qualité dont la force essentielle est avant tout ses scénarios, et lorsqu'on sait qu'ils sont signés de Jean Michel Charlier, il est évident que la qualité est au rendez-vous. Ses scénarios sont en effet fort bien ficellés, très documentés. Le fait que la pagination soit réduite conduit à ce que les planches soient surchargées en texte, mais qu'importe ! C'est la BD de cette époque qui était comme cela, avec un style très "littéraire". Le dessin de Paape est de facture très classique, et sans doute un peu trop figé, mais il symbolise lui aussi le dessin de cette période. Une série à redécouvrir pour tous les fans de la BD Franco Belge des années Spirou.
Ah, Charlier... "Gosh, j'ai cru que mes poumons allaient éclater !" "J'ai bien une idée, mais elle n'a sans doute qu'une chance sur mille de réussir !" Pour moi, Charlier est une sorte d'archétype du scénariste de BD. Auteur prolifique, il est vrai qu'il a nourri toute une génération d'histoires romanesques et boy-scout, pleines de rebondissements improbables qui tombaient toujours, le monde est bien fait tout de même, juste à la dernière case de la page de droite. Dans l'oeuvre monumentale du monsieur, Marc Dacier est une sorte d'archétype au carré. Le nom, déjà... On n'est pas ici dans les aventures de Jules Petitbidon (spéciale dédicace à Gotlib, qui s'est tant moqué de son compère Charlier). Marc Dacier, c'est déjà tout un programme. Et bien entendu, notre héros est reporter. On l'aurait mal vu crémier. Pour une époque où la télévision restait rare, ce genre de séries avait le mérite de faire voyager. Marc Dacier commence fort, avec un tour du monde direct, façon "Les 5 sous de Lavarède", qui lui permet de se faire embaucher par l'équivalent du Monde. Le genre de test d'embauche musclé, où l'on manque de laisser sa peau une bonne dizaine de fois. Mais il fallait au moins ça pour convaincre le peu avenant patron de presse de la série, cigare aux lèvres et bretelles de sortie. Un clone du patron de Clark Kent. Dans les albums suivants, Dacier rempile : Pérou (pour découvrir une cité inca inconnue), Sicile (pour démanteler la Mafia), Pacifique, Afrique... S'il ne fait qu'un saut de puce en Angleterre, c'est pour retrouver un train volé. De ces péripéties qui vaudraient à n'importe quel commando normalement constitué quelques semaines d'accompagnement psychologique post-traumatique, Dacier se sort comme une fleur avec l'envie irrépressible de se jeter dans la prochaine gueule du loup. Vaguement raciste et colonialiste sur les bords, parce qu'il est de son époque, Marc Dacier reste tout de même un héros attachant qui plaira surtout aux plus jeunes. Je le relis encore de temps en temps pour retrouver mes émotions d'enfant.
Je n’ai jamais réellement accroché aux aventures de Marc Dacier. Avant toutes choses, le dessin d’Eddy Paape n’est pas parmi mes préférés. Il est certes d’une belle qualité réaliste, mais sa raideur ainsi que son dépouillement m’auront toujours fait tiquer. Je comprends cependant que d’autres lecteurs, au contraire, soient sensibles à ce style car (et je me répète) c’est très bien fait … dans son genre. Ensuite, les premières aventures sont vraiment très décousues. Elles sont symptomatiques d’une époque à laquelle les auteurs de bd développaient leurs histoires au jour le jour, en fonction des besoins des magasines qui les publiaient, et sans trop savoir où cela allait les mener. De plus, le personnage central n’est pas très intéressant à mes yeux. C’est un Xième jeune journaliste plein d’enthousiasme et débrouillard, mais qui ne parvient vraiment pas à sortir du lot. Certes, il évoluera au fil des épisodes mais restera d’un classicisme extrême. A partir du tome 6, les scénarios de Charlier deviennent mieux construits et plus denses, mais la narration, très présente, alourdit franchement le rythme de la lecture. De plus, les sujets sont vraiment bateaux et ne m’auront qu’exceptionnellement interpelé. Et, contrairement à une série comme « Buck Danny », la toile de fond de ces aventures, certes d’actualité (par rapport à l’époque) n’apporte pas de plus-value documentaire. En fait, à la réflexion, aucun album ne m’aura vraiment accroché et j’ai même éprouvé de réelles difficultés à en finir certains. Alors, bof …
Cette série compte plusieurs albums qui sont des classiques de scénarios dans la bande dessinée d'aventure. Donc, ne vous attendez pas à trouver des scénarios originaux. Je passe sous silence les trois premiers albums qui ne sont qu'une suite de péripéties collées ensemble. Après, comme je l'ai dit, on a droit a des scénarios déjà vus : Deux albums avec un peuple d'Amérique du sud, un autre avec la mafia, un autre sur un trésor de guerre japonais etc. Le dessin de Paape est bien, mais a un peu vieilli.
Marc Dacier ?... ce sont vraiment des "aventures autour du monde"... Ce reporter-journaliste au "Carillonneur de Papayous-les-fossés" fait ses bondissants débuts dans l'hebdo Spirou n° 1059 du 31 Juillet 1958. Il y termine sa carrière dans le n° 1543 du 9 Novembre 1967. Marc Dacier ?... C'est l'aventure avec un grand "A". Treize chouettes épisodes concoctés par Paape et Charlier. Un fantastique duo. Je l'aime bien, Marc. Je l'ai découvert au milieu des années 60. Avec lui, je voyageais dans des contrées inconnues, participais à l'action en attendant mon Spirou de la semaine suivante. Marc Dacier ?... C'est comme un film qui se déroule devant vos yeux. Chaque scénario est découpé comme un story-board, la narration rapide. Le dessin ?... Réaliste, nerveux et lisible. Paape n'a pas son pareil pour définir -en quelques traits- un personnage, une situation de n'importe quelle nature. (pour l'avoir rencontré maintes fois lors de festivals BD, je peux vous assurer que vous pouvez lui demander n'importe quelle dédicace ; ce sera toujours fait dans la bonne humeur et le détail). Ce que j'aime aussi ?.. C'est que Marc mûrit, vieillit au cours des épisodes. De l'espèce de grand adolescent attardé qu'il est donné de connaître dans le premier épisode, les traits de Marc vont se "durcir" par la suite. Ses actions seront plus mesurées, réfléchies. Marc Dacier ?... Une série passionnante, savoureuse, à déguster à petite dose au vu et au lu du contenu de chaque opus. C'est rocambolesque, ça ne se prend pas du tout au sérieux (du moins au début)... mais qu'est-ce que c'est bien fait ! Ma cote réelle : 3,5/5.
Marc Dacier était l'une des séries-événements des années 60 dans le journal Spirou. Né du talent conjugué de Jean-Michel Charlier, roi des récits d'aventure haletants, et d'Eddy Paape, le "pape" d'alors du dessin réaliste, ce petit reporter intrépide parcourait le monde en quête du scoop, bien souvent malgré lui. Il se retrouvait dans des situations souvent périlleuses, mais pas toujours rocambolesques, où sa débrouillardise et son aplomb faisaient des merveilles. A présent ces aventures gardent une saveur quelque peu surannée, avec un ton qui a vieilli, mais ça se laisse encore lire sans déplaisir.
C'est une belle série d'aventures qui nous fait faire le tour du monde au fil des albums. Grande évasion à l'époque ou Internet et l'information n'était pas si facile d'accès ou si facilement consultable. Toutefois, je préfère Eddy Paape dans le rôle d'auteur de science fiction et donc dans la série Luc Orient. Marc Dacier reste une référence parmi les héros reporter de la Bande Dessinée.
Très bonne série d'avantures datant des années 60. C'est l'histoire d'un jeune reporter (comme Tintin) à qui il arrive plein d'aventures. Les scénarios sont de Charlier (Blueberry, Buck Danny,...), rappelons-le. J'apprécie également les dessins (très ligne claire) de Paape. Je ne sais pas si cette série est encore dispo en librairie.
Voilà de la bonne vieille Bd d'aventure réaliste dans le style franco-belge. Marc Dacier est un reporter enquêteur qui vivra des aventures un peu partout dans le monde à la manière de bien d'autres héros de la même époque. Rien de bien original dans l'idée, donc. Les dessins de Paape sont très réalistes, un peu vieillots de nos jours évidemment, et proches de ceux qu'il fera pour Valhardi. Cette série n'est à mon goût pas des plus passionnantes. Le dessin n'est pas mauvais mais pas franchement attirant non plus. Les planches sont emplies de textes à profusion, même pour des scènes d'action, rendant la lecture des tomes lentes et éprouvantes. Les scénarios sont assez peu originaux et plein de la naïveté des bandes dessinées de l'époque. Et le tout manque de saveur et d'intérêt. Bref, ce n'est pas une série franchement bonne à mon goût.
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