Yakuza
Les Yakuzas dont les racines sont enfouies dans le Japon ancestral, se partagent en plusieurs fédérations hiérarchisées et contrôlent à travers des sociétés-écrans, les trafics du jeu, la prostitution, la drogue, etc. Découvrez-les et ne sortez plus sans votre katana !
Auteurs italiens Yakuzas
Les Yakuzas dont les racines sont enfouies dans le Japon ancestral, se partagent en plusieurs fédérations hiérarchisées et contrôlent à travers des sociétés-écrans, les trafics du jeu, la prostitution, la drogue, etc. C'est justement dans le milieu des yakuzas qu'une série de meurtres quasi aléatoires semblent avoir eu lieu. Une femme serait l'assassin, poursuivie par tous les gangs de yakuzas, par la police mais aussi par son oncle américain. Un thriller empli d'action dans le Japon moderne.
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Date de parution | Août 1996 |
Statut histoire | Série abandonnée 3 tomes parus |
Les avis
L’avis de Ju, assez lapidaire, est très pertinent et je pourrais me contenter de le contresigner. En effet, je suis ressorti un peu déçu de ma lecture. On ne s’ennuie pas, certes, tout est misé sur le rythme, une action violente, qui ne s’embarrasse pas de psychologie, ni d’intrigue et de dialogues trop fouillés. Cela lorgne vers le cinéma d’action américain, dont je ne suis pas forcément fan. Le dessin est efficace, mais la colorisation, sans nuance, est effectivement aussi agressive qu’un prospectus publicitaire. Note réelle 2,5/5.
Nous voici plongés dans l'univers des yakuzas (ça ne s'invente pas), où de sordides meurtres ont lieu. Le scénario de base est plutôt attirant, mais je n'ai pas accroché. C'est violent, l'action est omniprésente mais le reste ne suit pas vraiment, l'intrigue est légère et pas assez construite à mon gout. Au bout du compté, ça se laisse lire, mais arrivé à la fin, il n'y a rien qui se soit produit chez moi : pas de satisfaction, pas d'attente particulière d'une suite.. Et j'avoue que j'ai aussi été déçu à cause du titre. J'avais découvert l'univers des yakuzas dans un polar de Robert Crais et ça m'avait beaucoup plu. Là, je n'ai pas trop retrouvé cette ambiance. Après, peut-être que j'en attendais trop... Pour finir, le dessin est pas mal, mais j'ai trouvé la colorisation trop agressive.
Comme la mafia sicilienne implantée solidement aux States, les yakusas sont la mafia japonaise, partagée en plusieurs factions hiérarchisées, pratiquant le crime organisé. Les méthodes sont aussi violentes et cruelles que celles des Sicilo-Américains, qui plus est régies par un code d'honneur dont l'origine remonte au Japon féodal. A cette viiolence, s'ajoute un folklore partagé entre sauvagerie et traditions, notamment dans l'exécution de certains contrats au katana et autres arts martiaux. La seule différence, c'est qu'au Japon, être yakusa est une profession légitime autorisée par la loi. Ce polar violent et frénétique, aux images agressives mais belles, qui lorgne un peu vers un univers manga, aurait pu devenir une série majeure chez Soleil, mais elle est n'est pas poursuivie au-dela de 3 albums. Les scénarios de Corteggiani, bien documentés sur ces castes criminelles complexes, sont superbement illustrés par Barison, au graphisme un peu agressif (visages taillés à la serpe) qui sied bien à ce type de récit, et qui y inclue une touche de sensualité avec la délicieuse et néanmoins fougueuse Mieko; mise en danger par les barons du crime, elle a la chance d'être la nièce d'un flic américain, un dur nommé Jim Harrison qui débarque à Tokyo pour y faire le ménage et accessoirement aider le commissaire Nakatomi qui lui, semble se réjouir par cette succession de cadavres refroidis par une guerre des gangs; pour lui, ça fait un peu oeuvre de salubrité publique. L'action est continue, ça flingue à tout va, à la manière d'un film de John Woo, ça m'a rappelé son chef-d'oeuvre frénétique, The Killer. Il n'y a pas trop de profondeur. Néanmoins, la lecture en est plaisante et l'achat peut se faire vu le peu d'albums. La série s'est arrêtée lorsque Barison a repris en 1998 De Silence et de Sang à la suite de Mitton, toujours avec Corteggiani; ainsi, tous deux changent d'époque et de pays, mais restent dans la mafia.
Une série d'action sans grand relief, dont le rythme effréné ne saurait masquer un manque d'épaisseur flagrant de la part de l'intrigue. Ca flingue, ça flingue... Et après ? C'est un peu ce qu'on se demande après un alignement de cadavres relativement lassant, tout ça pour n'avoir à se mettre sous la dent que des emprunts au film "Black Rain" (comme signalé par Ro), ce qui est un défaut récurrent de la part de François Corteggiani qui se nourrit beaucoup de références cinématographiques. Ceci dit, le scénariste a un solide sens du dialogue, il mène son récit avec un rythme qui ne faiblit jamais, bref, son travail se suit sans déplaisir, mais sans marquer les esprits. Le dessin de Barison parie aussi sur l'efficacité, et il tient ses promesses malgré certaines confusions dans les mises en pages. Son trait est réaliste et spectaculaire, et il convient parfaitement à une série d'action. Une série sans prétention mais manquant d'étoffe pour être réussie, dont le savoir-faire des auteurs permet de faire une lecture non désagréable et rapide.
C'est un pur thriller d'action, presque une retranscription d'un film d'action américain en BD (d'ailleurs, le scénario emprunte énormément à Black Rain, le film avec Michael Douglas dont le scénario est très similaire). Personnellement, ce n'est pas mon genre de BD (ni de film), c'est pourquoi je ne conseille pas l'achat de cette série, mais je dois admettre que ça se lit plutôt bien. Le dessin est moyen, avec, pour le premier tome surtout, une colorisation Photoshop très moyenne. Ceci étant dit, la colorisation s'améliore au fil des tomes et globalement, le dessin colle plutôt bien à l'histoire. Quant au scénario, c'est vraiment de l'action, aggrémenté d'une enquête policière un peu facile, le tout, comme je le disais plus haut, très proche du film Black Rain (le titre du tome 1 Océan Noir est-il un clin d'oeil d'ailleurs ?). Certains côtés sont un peu clichés, voire agaçants, car cette série ressort un très grand nombre de lieux communs concernant le Japon (katana, yakuza, sumo, mangas, etc...). Mais bon, c'est assez prenant, ça se lit assez bien malgré quelques difficultés à bien déchifrer certaines scènes d'action ou certains dialogues un peu complexes dans le premier tome. Une série pas mal, quoi, même si elle ne marquera pas les esprits à mon avis.
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