Cinjis Qan
Témudjin, fils du roi mongol Djesugaï, deviendra le maître des steppes sous le nom de Cinjis Qan. C'est l'épopée de ce personnage hors du commun que vous contera cette série.
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Asie Centrale Attila, Gengis Khan et les Hordes Vécu
Témudjin, fils du roi mongol Djesugaï, deviendra le maître des steppes sous le nom de Cinjis Qan. C'est l'épopée de ce personnage hors du commun que vous contera cette série. Amitié, amour, ambition, félonie, courage jalonnent la route de celui qui voulait être Maître du Monde. Témudjin, le futur Cinjis Qan, épousera la tendre Bürté. Pour lui débutera la reconquête de l'Empire mongol. Conquérant intelligent et sensible, il aimera lutter surtout lorsque la cause est noble. Rien ne peut être comparable à la guerre sauf peut-être l'amour ! Témudjin sera à la tête d'un peuple de 20 000 tentes. Le futur Cinjis Qan se sentira des goûts de conquêtes. Il commencera par affronter les troupes de Targutaï, le seigneur des Taïgutes. Vaincu, Targutaï sera mis à mort par Témudjin qui fera tuer tous les prisonniers. La colère du loup-bleu sera terrible, mais ce sera selon lui le prix à payer pour se faire craindre et respecter.
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Date de parution | Juin 1996 |
Statut histoire | Série abandonnée 3 tomes parus |
Les avis
On a là une série typique de la collection Vécu, en termes de dessin réaliste (et un peu daté il est vrai) et de traitement d’un sujet historique. Mais ici je trouve que c’est bien fait, et que le fait de suivre la jeunesse de ce futur grand personnage, j’allais dire la genèse – tant Cothias cherche ici à montrer par quelles étapes il est passé pour construire le « personnage » qu’il est devenu –, est une bonne idée. Par-delà certains choix historiques (je ne connais pas assez le sujet pour trier tout ça), Cothias a rendu crédible son intrigue et, malgré le grand nombre de noms de groupes mongols, et certains termes « techniques », il ne perd jamais le lecteur dans un fatras de termes abscons, la lecture est fluide (bon, certains dialogues, certains propos de Temudjin, avec sa femme Börte ou d’autres, peuvent parfois paraitre trop édifiants, mais ça passe dans l’ensemble). Comme je l’ai dit, le dessin de Griffo, malgré quelques maladresses et quelques raideurs, est agréable. Le trait réaliste convient bien à ce genre de récit historique, qui s’intéresse à une période et une région pas forcément souvent utilisées en BD. Il est vrai que Cothias est un vieux routard de cette collection, et a touché à pas mal de périodes historiques. Finalement le principal regret est l’abandon de cette série, au moment où elle entrait dans la partie de la vie de Temudjin la plus connue. Cet abandon est d’autant plus surprenant que l’éditeur parlait de « best seller » de la collection au dos du tome 2, et de façon dithyrambique de la série au dos du troisième et dernier tome paru. Un abandon dû aux auteurs alors ? Bon, malgré cette frustration, ces trois albums ne manqueront pas d’intéresser les amateurs de récits historiques médiévaux.
Malgré l'abandon de la série je conseille l'achat car nous avons là un ouvrage de fort belle facture qui nous apprend des choses sans que cela ne soit fait de manière didactique, ou pour être plus précis sans que cela ne soit trop chiant! Le dessin de Griffo est parfait dans son style, avec un découpage dynamique et des cadrages qui rendent efficacement lors des scènes de bataille. Les couleurs sont au top, harmonieuses et elles attirent l'oeil sans en faire de trop. Il faut se plonger avec attention dans cette lecture, la multiplicité des personnages et la consonance des noms asiatiques, mongol?, n'est pas évidente à retenir. Dommage que la série se soit arrêtée, il y avait un potentiel de moments épiques que je regretterai de ne pas voir.
Après les aventures vénitiennes de Giacomo C., Griffo trouve en Cothias un scénariste aussi doué que Dufaux pour conter les destins hors norme. Celui de Temudjin qui sera connu sous le sobriquet de Cinjis Qan (pour nous Gengis Khan), un souverain éclairé loin des images souvent négatives de brutes barbare et féroce dépeintes dans certains films que j'ai vus. Cette histoire est en fait assez mal connue des Européens, et même si Cothias use de raccourcis scénaristiques , il ne déforme pas trop la réalité, d'après ce que j'ai pu lire dans la revue Historia. C'est une épopée édifiante contée par Cothias qui joue encore une fois de plus avec l'Histoire pour livrer une Bd forte et ambitieuse aux accents farouches et épiques, et où la guerre et l'amour s'entrelacent de façon étrange, comme 2 valeurs intimement liées. Le pouvoir de Temudjin monte en puissance à mesure qu'il reconquiert l'Empire mongol, et sa cruauté mesurée le fait craindre et respecter ; ses conquêtes sont dictées moins par la soif de pillage que par la politique, puisqu'il réussira à unifier tous les peuples d'Asie centrale, bâtissant ainsi un des plus vastes empires de l'histoire de l'humanité ; empire qui se désagrégera après sa mort. Le dessin est somptueux, agrémenté de belles couleurs ; malgré des scènes de bataille assez nombreuses, l'ensemble est moins violent que Le Vent des Dieux. Griffo délaisse donc Venise pour les steppes de l'Asie centrale et se sent aussi à l'aise sur les décors, les costumes et les armes de ces peuplades pour lesquelles il a dû consulter une riche documentation. Son trait affiné est envoûtant et précis. Une fresque barbare superbe.
Il y a quelques mois est sorti un film relatant la vie de Ghengis Khan. J'avais beaucoup apprécié Mongols qui constitue seulement la première étape de cette destinée extraordinaire de celui qui allait bâtir l'empire le plus étendu qui ait jamais existé. Je me suis amusé à comparer les deux versions de cette autobiographie historique. Il y a une foule d'éléments qui se rejoignent et d'autres qui divergent sensiblement. L'esprit reste le même. C'est un homme intelligent et rusé qui va s'engager dans de grandes conquêtes qui vont faire trembler le monde. Il n'est pas l'image de la bête sanguinaire que beaucoup lui ont prêtée. J'avoue que la lecture de cette saga m'est apparue réellement passionnante. Mais voilà que cette série restera inachevée au bout du 3ème volume ce qui m'a enlevé la fibre acheteuse. Une note située plutôt à 3.5 étoiles.
Un bonne série qui m’a relaté la vie de Témudjin –lequel deviendra le maître des steppes sous le nom de Cinjis Qan (Gengis Khan)-.. On entre directement dans le bain par de violentes scènes de bataille et l’on découvre rapidement un cocktail pimenté d’amour, de haine, de courage, d’ambition, de félonie. Pas de chichis ; c’est du « vrai » comme en ce temps-là. C’est vrai, il faut un peu s’adapter aux noms de la kyrielle de personnages qui interviennent au cours de ces opus ; mais tous ont leur place sur cet échiquier géant qu’est cette Asie alors inconnue. Le dessin ?… Griffo est surtout connu pour Giacomo C.. J’aime bien son graphisme ; un trait réaliste mis au service d’images parfois flamboyantes, mais ce dans une harmonie générale qui me fait passer de scènes intimes, de famille, aux coups d’éclats les plus dangereux. Belle mise en scène aussi, dans un découpage de planche qui souvent captive l’œil, le retient même. A mentionner également la jolie palette de couleurs utilisées ; qui fait passer de tons chauds aux froids suivant les lieux et/ou les événements qui se produisent. In fine : une bonne série assez ambitieuse et qui m’a plongé dans l’histoire d’un personnage vraiment hors du commun.
J'ai passé un bon moment en lisant cette BD, mais je ne la lirai qu'une fois... Je trouve que c'est en général ce qu'on peut retirer de la collection vécu (à part Giacomo C), on passe un bon moment en lisant, on est soufflé par la précision historique, mais à moins d'être passionné par la période historique, on en ressort pas émerveillé... Je ne connaissais pas du tout la vie de héros légendaire, et bon je suis moins inculte maintenant. Les dessins sont moyens, non pas qu'ils soient moches mais ils ont peu de charme. Par contre le caractère trempé du héros donne du rythme à la série et heureusement....
Je suis assez d'accord avec l'avis de Ro. Personnellement, j'avais fini par m'attacher un peu à ce Cinjis Qan. Mais bon, Cothias nous offre ici un récit tout à fait conventionnel, sans surprises et certaines mauvaises langues diraient même: sans relief. Cependant, la précision historique est indéniable et de ce fait, cela rend cette série très instructive. Le dessin de Griffo est très réussi. Cet auteur est, apparemment, à l'aise dans tous les genres. En résumé, cette bd est intéressante à lire mais pas indispensable.
Le dessin est globalement beau, même si je trouve que Griffo a un peu raté certains dessins (les loups du tome 3 par exemple sont un peu moyens, de même que certains visages...). Ce qui est surtout sympa à mes yeux, c'est la finesse de ce dessin et l'harmonie globale des couleurs. Par contre, concernant le scénario... Bon, ok, c'est instructif car c'est véritablement toute l'histoire de Témudjin de sa naissance jusqu'à sa longue conquête de l'empire mongol qu'il créera. Mais ça ressemble beaucoup à une suite d'évènements chronologiques, et j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. J'ai même trouvé ça relativement ennuyeux à lire malgré l'intérêt historique que j'aurais pu y trouver. Bon, mais retenons les points positifs : le sujet (la vie de Témudjin) est original, le côté historique est bien traité, c'est instructif et surtout le dessin est bon. Donc, voilà, c'est pas mal même si je n'en ai pas vraiment apprécié la lecture.
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