Le Convoi
Une tranche d'Histoire de la 2e guerre mondiale peu connue : un convoi maritime de ravitaillement partant des USA pour rallier la Russie.
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Marine moderne
Fin 1941. Sur les quais encombrés de New Waterford, des centaines de bâtiments sont affrétés pour assurer les grands convois qui vont ravitailler la guerre "à l'autre bout du monde". Sous la protection de l'US Navy, 57 cargos, chargés à ras bord et accompagnés de 9 escorteurs, s'avancent sur l'océan pour une longue traversée qui doit les mener en Union Soviétique. Alttrup, héros malgré lui de cette histoire tragique, fait partie de l'équipage du Viborg, navire transportant plus de 2500 tonnes de carburant et plus de 2000 fûts d'huile. Aidant les Américains à ravitailler l'URSS, le convoi est en proie aux attaques allemandes. Et les sous-marins ennemis ne tardent pas à se manifester, coulant méthodiquement plusieurs navires. Dans le chaos et la panique générale, il faut s'organiser pour survivre.
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Date de parution | Avril 2001 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Dans la lignée des autres albums de Dimitri dans le genre historique. C’est bien fichu, dynamique et on ne s’ennuie pas. Il reconstitue très bien la traversée d’un convoi de navires partis d’Amérique pour ravitailler les ports du nord de l’URSS durant la seconde guerre mondiale. Après une bonne mise en place, la tension monte, lorsque des sous-marins allemands sont signalés, et lorsqu’on approche des côtes norvégiennes et des bases allemandes. Cet aspect de la guerre – important mais relativement méconnu – est ici bien retranscrit par un Dimitri qui aime bien les courts récits militaires. Son dessin est très bon pour tous les matériels, militaires en particulier. Il est plus inégal et grossier concernant les personnages. Et la colorisation, un peu criarde et baveuse, est assez datée. Mais ça reste très lisible. Pour dynamiser le récit, et pour « remplir » les moments de « calme », Dimitri a fait embarquer sur le navire que nous suivons l’amie du Second, une prostituée très entreprenante. Je ne sais pas si c’est une bonne idée scénaristique. Ça fait un peu dévier le récit parfois, par certains aspects vaguement humoristiques, mais aussi parce que cet « humour » est assez lourd et redondant. Mais bon, c’est un récit militaire globalement plaisant à lire.
Il s'agit d'une des nombreuses Bd de guerre de Dimitri dont j'ai déja lu quelques one-shots que j'aime bien parce que c'est toujours très bien raconté. On retrouve donc ici une sorte de chronique de guerre au style précis et documenté qui m'a rappelé 2 oeuvres : un film de Raoul Walsh de 1944, avec Bogart, intitulé Convoi vers la Russie et qui racontait l'odyssée de bateaux alliés ravitaillant la Russie dans l'Atlantique Nord, et aussi un bouquin de Georges Blond publié en 1950 qui s'appelle Convois vers l'URSS ; cet auteur fut surtout connu pour ses ouvrages documentaires sur la guerre, et je ne serais pas surpris si on me disait que Dimitri s'est inspiré à la fois de ce film et de ce livre, car j'y ai trouvé plusieurs similitudes. Dimitri nous fait partager encore les affres de la Seconde guerre mondiale comme il l'a fait dans d'autres Bd, à la différence que c'est vu à travers l'oeil des Alliés et non des Allemands ou des Japonais comme dans d'autres Bd du même auteur. L'ennui, c'est qu' il y mêle une histoire de fesse entre une prostituée et 2 gars du bateau, j'ai trouvé que ça affaiblissait un peu la narration et que ça détournait trop l'attention du lecteur, je n'ai pas pu me plonger dans ce récit avec un plus grand sérieux, c'est dommage, alors que dans ses autres Bd de guerre, Dimitri ne se prêtait pas à cette fantaisie. D'autre part, j'ai trouvé son dessin très moyen sur les personnages, voire limite assez laid, c'est surprenant quand on voit à côté le dessin dans Kaleunt ou Kamikazes ou encore dans Kursk - tourmente d'acier qui est selon moi l'album où il a fignolé son trait d'une façon remarquable et avec une précision réaliste énorme, ça fait donc ici un drôle de contraste avec ces personnages à l'aspect pas soigné du tout. Malgré ces 2 défauts, ma note reste positive grâce à la force du récit et au dessin des décors.
Dimitri raconte un évènement de la deuxième guerre mondiale que je ne connaissais pas. L'histoire est pas mal, mais j'avoue que je n'étais vraiment captivé que dans les dernières pages. Avant, il y a un certain suspense parce qu'il y a des chances que les Allemands coulent le convoi, mais cela ne m'a pas passionné. Dimitri ajoute un triangle amoureux dans son histoire et je ne suis pas sûr que cela soit arrivé dans la réalité (je ne suis pas sûr qu'une femme aurait pu être dans ce genre de mission à cette époque....) et c'est parfois un peu lourd. En revanche, j'aime bien le personnage du capitaine. Le dessin de Dimitri est un mélange de décor réaliste avec des personnages qui le sont bien. Résultat, j'aime bien les décors, mais pas vraiment les personnages quoique j'aime le fait que le trait de Dimitri soit personnel (j'ai jamais vu des personnages avec une tête pareille chez un autre dessinateur).
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album. Pour ce one-shot, l'auteur nous plonge en plein cœur de la seconde guerre mondiale. L'originalité du sujet vient du fait que les évènements racontés ici sont peu connus du grand public. En résumé, nous suivons un convoi maritime escorté par les alliés et qui est chargé de ravitailler l'armée russe. Vous vous doutez que ce voyage ne se fera pas sans embûches. Pourtant, ce qui est intéressant dans ce récit c'est que la dérision est omniprésente. Cet aspect est surtout visible grâce à la présence de Lotte, une prostituée, qui crée la zizanie à bord d'un des cargos. Le dessin de Dimitri est plutôt réussi. Les avions et les bateaux sont très détaillés ce qui donne du réalisme à cette histoire. Le Convoi est une bd très agréable à lire et qui mérite d'être dans votre bibliothèque. A suivre !
C'est une des premières BD de Dimitri que je lis où il s'intéresse plus à un aspect purement historique qu'à une déconnade autour du sexe, de la politique ou une histoire gore quelconque. Et je dois avouer que c'est plutôt pas mal réussi. Nous suivons ce convoi maritime à la manière d'une chronique de guerre. Mais en même temps, Dimitri ajoute une touche d'humour et de fantaisie en racontant les histoires de coeur et de cul d'Alltrup, de son capitaine de bateau et de Lotte, prostituée, petite amie d'Alltrup et passagère clandestine à bord du Viburg. C'est donc sous les coups des torpilles allemandes et dans la crainte d'une mort trop proche que se joue un imbroglio humoristique entre ce trio "amoureux", mêlant le sourire à une histoire très réelle. Je pense que c'est cette façon un peu décalée de traiter le récit qui m'a permis de vraiment apprécier cette chronique historique et de vraiment rentrer dedans. Ceci étant dit, l'histoire de ce convoi est intéressante en elle-même, mais bon, la petite touche d'humour de Dimitri ne gâche rien. Côté dessin, c'est du Dimitri. C'est-à-dire que ce n'est pas la perfection. Les dessins des bateaux et des décors sont plutôt pas mal, quoique pas exceptionnels. Mais par contre, les dessins presque caricaturaux des personnages eux-mêmes sont plutôt... moches (ceux qui connaissent Dimitri savent à quoi ressemblent ses personnages d'habitude), de même que la colorisation qui à mon goût n'est pas excellente. Cela donne une BD sympa à lire, intéressante, mais que j'ai du mal à considérer comme une très grande BD en fin de lecture à cause du dessin et d'un scénario qui est juste intéressant, mais pas palpitant à mon goût.
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