Les Contes de l'Ankou

Note: 3/5
(3/5 pour 9 avis)

Dans cette série parallèle, les auteurs des Contes du Korrigan dévoilent un autre aspect de la Bretagne légendaire.


Auteurs canadiens Bretagne Collectif Ecole Duperré Ecole Jean Trubert Soleil Celtic

Selon certains, il serait le dernier mort de l'année. Un sort le désignerait pour moissonner les morts de l'année à venir. Imaginez l'effroi d'une femme figée de terreur face à l'Ankou, un être qui possède les traits exacts de son mari, mort la nuit de la Saint Sylvestre et qui vient la chercher pour la déposséder définitivement de sa chair. Dans cette série parallèle, les auteurs des Contes du Korrigan dévoilent un autre aspect de la Bretagne légendaire. Délaissant un temps les landes fleuries du petit peuple et les joyeux accords de la gavotte, ils s'aventurent, au son d'une marche funèbre, sur les sentiers brumeux des âmes perdues. Avec la participationde Guillaume Sorel, Eric Libergé, Stambecco, Gwendal, Jean-Luc Istin, Ronan Lebreton, François Debois.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2003
Statut histoire Histoires courtes 3 tomes parus

Couverture de la série Les Contes de l'Ankou © Soleil 2003
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 9 avis)
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04/06/2004 | Ro
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Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Ben oui Bof sans plus. Ici ce n'est pas le dessin qui est en cause mais bien le scénario qui tourne un peu en rond. Si au début les choses marchent à peu près cela se gâte par la suite. Je n'arrive pas à rentrer dans le truc notamment les tourments du narrateur, il finirait même par m'agacer un brin dans sa recherche qui n'a rien de celle du Graal, on n'est pas de le guide touristique de la Bretagne mais pas loin. Je m'attendais presque à avoir des adresses pour les meilleurs rades et autres bistrots du secteur ( sacré boulot d'ailleurs ) et pourtant les dieux savent si j'ai été baigné dans ce folklore, ces légendes, cette terre magnifiquement rendue par quelques planches assez sublimes. Hélas, mille fois hélas le dessin ne suffit pas et je me suis vu à plusieurs reprises avoir hâte que tout cela se termine. L'Ankou méritait à mon sens mieux que cela

22/11/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

La Bretagne est une région bien étrange qui donne lieu à de nombreux contes qui ne se terminent souvent pas très bien. Il est vrai que l'Ankou vient souvent chercher les hommes pour les emmener sur leur dernier voyage. Les auteurs réussissent fort bien à nous raconter ces différents contes et légendes bretonnes en réussissant à merveille les transitions. Il y a en effet une histoire principale qui encadre toutes les autres. Le dessin est variable selon les dessinateurs même s'ils essayent de prolonger le même style graphique. Il est vrai que je n'aime pas trop ces variations. Cela reste lisible et fort colorisé donc satisfaisant dans l'ensemble. Pour le reste, je n'ai guère été impressionné par les scénarios qui restent assez bateau. J'aurais sans doute voulu un peu plus de créativité et des surprises.

15/01/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

La Bretagne, je n'y suis pas né, mais j'y ai des racines, j'y ai vécu, j'y retourne souvent, je l'aime comme elle est. L'Ankou symbolise la mort, je l'ai vu sculpté dans la pierre de certaines églises ou sur les ossuaires en Finistère, dans la région des enclos paroissiaux, en Léon ; il est représenté avec une tête de mort et une faux. A la Roche-Maurice, il figure au dessus du bénitier de l'ossuraire, avec une lance menaçant de petits personnages en médaillon qui symbolisent les rangs sociaux et prouvant que tous sont égaux devant la mort. La Bretagne terre de légendes, plus abondantes et plus envahissantes que partout ailleurs. Le Breton a toujours eu le goût d'embellir le fait divers banal en merveilleuse aventure. Les circonstances historiques conjuguées aux conditions géographiques et climatiques ont développé chez le Celte cet imaginaire dont a hérité le Breton et qui fait de lui le plus grand créateur de mythes. Dans la brume de mer ou des marais, livré à la violence des éléments, rompu aux tâches les plus dures, le Breton s'efforce d'oublier sa peine en inventant des façons merveilleuse de vivre et en ayant recours à des divinités tutélaires ou des saints guérisseurs, refuges contre la rudesse de l'existence. C'est peut-être sur ce constat que Istin a conçu ces contes dont je n'ai lu que les tomes 2 et 3. Je trouve le 3 particulièrement réussi car il reflète bien les légendes bretonnes que j'évoquais, telles que j'en ai lues dans mes bouquins sur la Bretagne, avec leurs maléfices, leur fascination, leur pittoresque et leur superbe ambiance bretonne. Les contes de ce tome sont d'égale qualité, reliés par un fil rouge dessiné de belle façon par Paturaud. Les dessinateurs de chez Soleil comme Lamontagne et Gwendal Lemercier ont des graphismes que j'aime et qui collent parfaitement avec ces ambiances, même Ledroit que pourtant je n'aime guère sur ses autres séries envahies de rouge sang, parvient ici à me plaire car son dessin est différent, dans des teintes de gris et de noir qui illustrent le conte le plus morbide et le plus torturé de ce tome. Les décors sont bien bretons, pas forcément existants, mais souvent c'est un assemblage de plusieurs lieux réels, sauf à la fin bien-sûr avec le Mont Saint-Michel, superbe dans la brume. Le tome 2 m'a paru moins réussi, et les dessins de Liberge et Tatti m'attirent moins. Par contre, la transition entre le dessin de Sorel et celui de Lemercier est excellente. Le seul conte qui a vraiment retenu mon attention est celui des "Lavandières de nuit", basé sur une vraie légende racontée par de multiples grand-mères lors des veillées d'hiver. Il s'agit de fées qui lavent les suaires des défunts au clair de lune dans les fontaines isolées ; elles demandent l'aide des passants attardés pour tordre les suaires, il faut alors soit les éviter en fuyant très vite, soit s'exécuter, sinon elles cassent le bras de ceux qu'elles attrapent... Pour conclure, je ne suis pas aussi négatif que les précédents posteurs, j'ai aimé ces lectures, même si l'ensemble reste inégal en qualité d'histoires, mais je ne les trouve pas si mal ces contes, nimbés d'une certaine poésie pour certains, et jouant énormément sur le visuel au détriment de dialogues chargés, ce qui n'est peut-être pas plus mal.

30/07/2014 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
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Note 2,5. Toutes ces histoires sont sans réelle surprise, par contre les divers styles graphiques sont eux excellents. Je n'ai pas gardé ces trois albums qui sont partis à la revente, même celui où Ledroit nous fait grâce de quelques magnifiques planches. Je n'ai fait que pousser des soupirs de lassitude au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture, car le manque d'imagination et d'originalité sont flagrants. Ce qui a fini par m'achever c'est le travail de tous ces talentueux dessinateurs qui ont perdu leur temps sur des scénarii pour le moins insipides. La moyenne néanmoins pour le graphisme et parce que certaines histoires se détachent un peu du lot.

05/01/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Après lecture des 2 premiers tomes. Je suis un peu déçu par cette série. Autant, comme je m'y attendais, les dessins sont excellents dans l'ensemble, surtout le T2. Par contre les récits donnent l'impression que 2 pages suffisaient pour les relater. Il y a clairement un décalage entre la partie graphique et le scénario pas à la hauteur. Autre point, j'aurai du être une cible idéale pour cette série : je suis breton et je connais tous les lieux cités. Peut être que j'en attendais peut-être trop... A découvrir pour les dessins, il ne faut pas être exigent sur le contenu scénaristique.

02/03/2008 (modifier)

Fan de légendes, bretonnes ou autres, j'ai vraiment aimé lire ces minis histoires sur "le dernier mort de l'année". A Guidel ou à Morlaix, Guillaume Cadic en a fait sa priorité, il cherche qui est l'Ankou. Après avoir vu son épouse emportée par la Faucheuse il ne consacre son existence qu'a la recherche de l'homme à la faux en délaissant sa fille Sofia qui elle-même prendra la relève de son Ankou de père pour essayer de le comprendre. Des décors sombres et froids, des histoires à faire dresser les poils, Les Contes De L'Ankou se lisent très vite, trop vite peut-être et c'est là le plus gros reproche que j'ai a faire à Messieurs Le Breton, Istin, Sorel ou autre Poua.

17/02/2008 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
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A priori, je suis pas trop demandeur de ce type de recueil "collectif" mais les contes bretons et ceux relatifs à l’Ankou m’ont amené à y jeter un œil discret . . . puis le deuxième ! L’alternance des styles entre Sorel et deux autres auteurs est opportune car elle permet de bien dissocier l’histoire de fond avec celle des contes. Outre Sorel qu’on ne présente plus, ce tome est l’occasion de découvrir un auteur talentueux qu’est Gwendal dont le style se marie bien avec celui de Sorel. Quant à Poua, son graphisme diffère trop des deux autres et n’est pas des plus adéquat pour illustrer ce type de récit. Sinon, tout comme Ro, je trouve ces contes prévisibles, voire basiques, mais non dénués d’intérêt, l’expérience d’Istin dans ce domaine faisant la différence. A lire si l’occasion se présente . . .

26/04/2005 (modifier)
Par Glorf
Note: 3/5

Une très bonne idée de l'ami Istin La mise en BD de contes et légendes... Ici l'Ankou, ce faucheur dernier mort de l'année, venu moissonner les âmes!!! Des dessins magnifiques de Sorel (d'autres un peu moins mais qui pourrait rivaliser?) Tout comme les contes du Korrigan, la lecture est facile et rapide, un bon moment de détente, à lire le soir de Samain autour du feu!!!

26/12/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Voilà un album dans la lignée des Contes des Hautes Terres et autres Contes du Korrigan. Il s'agit d'un recueil de contes et légendes régionales mis en image par différents auteurs de BDs dont le plus connu ici est Sorel. Ce dernier fournit une histoire principale qui va encadrer et être prétexte aux autres contes. Son dessin et sa narration sont ici très similaires à ceux d'Algernon Woodcock, autant dire que c'est bien dessiné. Quant à l'histoire, elle est très prévisible mais se laisse lire. Les autres contes sont dessinés par des auteurs plus jeunes. Le dessin est donc variable. Le premier est de Frank Poua et je le trouve hélas nettement moins bon que celui de Sorel. Tout en restant très lisible et assez bien colorisé, je lui reproche surtout d'être dans un style bien plus moderne que le reste de la BD et ça dénote un peu. De même, les décors y sont assez dépouillés et nus, l'ambiance en est amoindrie. Les deux autres contes du premier tome sont dessinés par Gwendal qui lui n'est pas mauvais du tout. Son dessin a un caractère qui colle très bien avec ces légendes régionales et médiévales, ajoutant brumes et mystères à une Bretagne tout en beauté. Je ne sais pas l'âge de ce dessinateur, mais son dessin comparé à celui de Sorel ne dénote pas du tout. Quant aux différents scénarios, ils n'ont rien d'extraordinaire ou de surprenant : ce sont des contes comme vous en connaissez déjà sûrement d'autres, des histoires sympathiques à lire mais dont on ne retire pas grand chose pour peu que vous connaissiez déjà ce genre de légendes régionales. Une BD qui manque donc un peu d'homogénéité dans le dessin mais qui est globalement assez jolie et dont les histoires sont peut-être un peu courtes et sans grande surprise. Achat réservé donc à ceux qui aiment les contes régionaux et qui se satisfont de petites histoires.

04/06/2004 (modifier)