La Cuisine du Diable

Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 17 avis)

Festival Polar de Cognac 2006 : Prix Polar de la meilleure série BD « Les coups de feu n'ont duré qu'un instant. Mes parents sont morts pour rien, pour d'autres... En 1931, à New York, la prohibition enrichit les mafias et un orphelin de plus ou de moins n'empêche personne de dormir. Personne sauf moi... » A voir aussi : La Poussière des anges


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Gangsters Les prix du Festival Polar de Cognac New York

« Les coups de feu n'ont duré qu'un instant. Mes parents sont morts pour rien, pour d'autres... En 1931, à New York, la prohibition enrichit les mafias et un orphelin de plus ou de moins n'empêche personne de dormir. Personne sauf moi... » Mai 1931, pendant la prohibition, le quartier de Little Italy, à Manhattan, est gouverné par le mafioso le plus dur qu'on ait jamais rencontré, l'Ogre. Dans les beaux quartiers, Double B., un homme à l'ambition et aux pouvoirs colossaux, lui déclare la guerre... Le règlement de compte dérape et tue les parents du jeune Poucet. Ce qui aurait pu n'être qu'un déplorable incident de plus allait devenir le plus grand jeu de massacre qu'ait connu la ville...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Mai 2004
Statut histoire Série terminée (2 cycles de 2 tomes) 4 tomes parus

Couverture de la série La Cuisine du Diable © Vents d'Ouest 2004
Les notes
Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 17 avis)
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06/06/2004 | Kael
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L'avatar du posteur bamiléké

Je suis toujours assez réticent sur les oeuvres qui exposent beaucoup de violences. Je trouve qu'un attrait malsain pour les Bad Boys amènent beaucoup d'auteurs à verser dans l'empathie illégitime pour des monstres. Dans "La cuisine du diable" il n'y a rien de tel. L'excellent scénario de Damien Marie nous plonge dans une lecture contemporaine d'un conte où les ogres et les monstres s'entredévorent grâce à la rouerie d'un petit Anthony Poucet de Little Italy. Il faut accepter le parti pris de Marie, qui s'appuie sur l'esprit du conte, pour admettre qu'un enfant de 13 ans puisse se jouer des ogres, des Barbes Bleues ou des Chats sanguinaires tout au long d'un récit parsemé d'horreurs plus suggérées qu'explicitées. La vitesse de la narration est telle que l'on a pas trop le temps de se poser des questions. Cette fluidité dans le récit est un des charmes de la série. L'autre grand atout de la série est le graphisme de Karl T qui nous propose un décor de NY 1931 d'un réalisme saisissant. Les costumes, les ruelles de Little Italy, les gestuelles des personnages nous plongent dans une ambiance digne des meilleurs films sur cette période de la prohibition. Le final se déplace vers Chicago, Poucet intervient au moment de l'épilogue entre Ness et Capone. Marie nous concocte une conclusion détournée du fameux " ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants" en forme de happy end amer. Du travail bien fait.

05/05/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
L'avatar du posteur Cacal69

Je viens de terminer ma lecture avec un léger goût amer en bouche. New York 1931, la prohibition et des gangs, les ritals, les irlandais et les chinois. Tous les ingrédients sont présents pour un récit mafieux dans la pure tradition. Un récit haletant où la violence est la norme et l'escalade de celle-ci sera le fruit d'un gamin de treize ans. Et voici ce goût amer, j'ai eu du mal à croire qu'un gosse de cet âge puisse rouler dans la farine des gros bonnets de la pègre. J'ai fait abstraction de cette réticence pour en apprécier l'ensemble qui est une petite merveille, une immersion reussie dans ces années trente. On termine cette intégrale à Chicago avec Eliot Ness et Al Capone. Quelques souvenirs me reviennent en mémoire, le feuilleton (on disait ainsi à l'époque) Les Incorruptibles ou le film du même nom de Brian De Palma. Un final qui n'est pas pour me déplaire. Graphiquement j'ai pris beaucoup de plaisir, on est plongé de plein fouet dans l'après crise de 29. Le dépaysement est au rendez-vous. Pour les amateurs du genre. Note réelle : 3,5.

20/02/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai lu la série dans la petite intégrale, qui permet à petit prix certaines découvertes. Bien qu’assez classique, et avec deux derniers tomes sans doute un chouia moins prenants, moins complexes, j’ai trouvé l’ensemble intéressant, c’est une bonne histoire de gangster, au temps de la prohibition, essentiellement à New-York, même si nous faisons quelques incursions à Chicago. Avec une belle reconstitution des décors urbains de l’époque de Karl T. (dont le dessin est efficace – même si je trouve la colorisation un peu grasse), Damien Marie a mixé à peu près tous les ingrédients à sa disposition pour nous présenter un plat relevé : différentes familles mafieuses italiennes, des gangs irlandais, chinois, quelques policiers et politiciens corrompus. Du classique donc, mais le résultat est agréable à lire. Celui qui déclenche la spirale de violence entre ces différents groupes est un très jeune homme (Anthony) qui, cherchant à protéger sa petite amie, et ses frères après le meurtre de leurs parents, va peu à peu pousser les protagonistes à s’entretuer (ces différents groupes ne comprenant pas assez tôt le rôle joué par Anthony, ou ne voulant pas le croire). De l’autre côté, un flic taciturne compte les coups, et cherche à rétablir le calme : c’est le seul à garder son calme d’ailleurs, et à voir relativement clair au milieu des flambées de violence. Vers la fin Elliott Ness prend le relais, au moment où on se concentre sur Al Capone et son procès (cette partie ressemble à la version filmée avec Kevin Costner). Les amateurs de ce genre de récits y trouveront leur compte, c’est quand même bien fichu (avec quelques allusions à l'histoire du Petit Poucet qui parsèment le récit). Si vous lisez les albums séparément, les deux premiers (meilleurs, et là où notre gamin joue un rôle déterminant) sont à privilégier, et peut-être suffisants. Note réelle 3,5/5.

03/06/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
L'avatar du posteur Yann135

Hell's Kitchen (la cuisine du diable) est un quartier de New York situé à Manhattan délimité par les 34e et 59e rues, par la 8e avenue et l'Hudson River. On en trouve la première référence concernant ce quartier en 1881, dans le reportage d'un journaliste qui avait visité celui-ci pour couvrir une affaire de meurtres multiples. Il parlait de « Hell's Kitchen » à propos d'un immeuble donnant sur la 39e rue et la 10e avenue et déclarait que la zone tout entière était probablement la plus répugnante de toute la ville. Aujourd’hui tout a changé mais au début du 19ième siècle ce quartier faisait froid dans le dos. Connaissant particulièrement ce quartier de big apple, je ne pouvais pas faire l’impasse sur cette série. Et je vous le dis tout de go, les amateurs de ce New York des années 30 - une époque révolue - ne seront pas déçus. Anthony Poucet n’a que 13 ans. Ses parents ont été assassinés lors d’une fusillade. La guerre des gangs fait rage. Que cela tienne, il ne va pas baisser les bras et il va prendre en main sa vie en se faufilant telle une anguille entre les différents groupes mafieux. Cela le mènera tout droit vers le caïd de l’époque, le fameux Al Capone. Alors oui ça bouge. Le sang coule à flot. On suit les pérégrinations de cet avorton qui n’a pas froid aux yeux avec délice. C’est subtil mais oui il y a un peu du Charles Perrault dans ce récit. Un peu de barbe bleue et de cendrillon. Clin d’œil très sympathique de la part des auteurs à ce célèbre homme de lettres français. Mais ce n’est pas tout. Poussez les murs ! Eliott Ness est aussi de la partie. Quel casting au final avec cette série. Le graphisme est vraiment bien avec de nombreux détails notamment sur les arrières plans. Le trait est précis. Le découpage alterne des plans horizontaux et verticaux permettant de donner du rythme au récit. Petite précision, la colorisation sépia est vraiment bien utilisée permettant de favoriser l’atmosphère noire et fascinante des années 30. Je vous invite à déguster un verre de whisky – oui c’est autorisé – pour mieux appréhender la prohibition avec en fond sonore, un air jazzy. Vous pourrez ainsi vous mettre à table dans la cuisine du diable. Bon appétit ou plutôt bonne lecture de cette série entre conte pour les enfants et histoire mafieuse pour les adultes.

30/05/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Cette série est un véritable hommage à la série TV les Incorruptibles, mais en beaucoup plus violent. J'ai l'impression d'avoir vu tout ça plein de fois dans de nombreux films de gangsters hollywoodiens (l'apothéose de ce type de films occupe la période 1931-1945 à la Warner surtout), mais malgré ça, malgré cette éventuelle lassitude du sujet, je me suis laissé embarquer dans cette Bd et je ne me suis pas ennuyé. J'ai également vu de nombreux docs relatant tous ces assassinats, ces règlements de comptes, ces trafics d'alcool avec distilleries clandestines et speak-easies de rigueur, bref un véritable bras de fer entre les différentes familles de New York et celles de Chicago qui étaient à cette époque les 2 villes les plus gangrenées et les plus corrompues des Etats-Unis par le vice, le racket et le crime organisé. Les auteurs emmènent donc le lecteur au milieu de toute cette fange criminelle, dans ce Hell's Kitchen, mais l'astuce consiste à foutre le bordel chez les mafieux par la faute d'un gamin de 13 ans qui n'a pas supporté de voir ses parents tués accidentellement dans un stupide massacre. Sauver sa petite copine ainsi que ses frères deviennent ensuite ses préoccupations, mais ses actes entrainent une désorganisation monstre car 2 clans mafieux se retrouvent opposés sans trop comprendre ce qui leur arrive et qui en est responsable, ou alors ils le comprennent trop tard. Tout ceci est assez plaisant à observer. J'aime aussi cet aspect traditionnel de montrer des gueules patibulaires, et les codes et lois mafieux, ça peut paraitre trop caricatural mais c'était vraiment comme ça, ces mecs avaient le physique de l'emploi, et à ce titre, le personnage du Tailleur m'a beaucoup rappelé Luca Torelli, tueur aussi impitoyable, sadique et brutal dans la série Torpedo qui explorait la même époque de Prohibition. La série ressemble aussi à des Bd comme Ce qui est à nous ou Mafia Story... mais en moins pompeux, moins fouillé, plus distrayant on va dire ; rien de péjoratif là-dedans, c'est simplement que le scénario est moins attaché à l'histoire de la mafia, tout en étant extrêmement bien charpenté, car tout s'enchaine à merveille, et les retournements de situation sont bien amenés, jusqu'à côtoyer du réel (mais sans trop insister), puisque le tome 4 imbrique le récit dans la réalité autour d'Eliott Ness et d'Al Capone. Il est intéressant aussi de montrer les différentes ethnies ayant constitué l'Amérique, et pas seulement les Italiens et la mafia sicilienne, on y voit les Irlandais et les Chinois. Le premier cycle est le plus réussi cependant, le second continuant dans une progression mais d'une façon beaucoup plus dense et complexe, et puis le final est terrible et ne me satisfait pas ; c'est brutal, sordide et très désespérant comme fin. Mis à part ce détail, le ton très réaliste des situations s'adjoint un dessin de toute beauté, avec un encrage d'une grande finesse sur les personnages, ce qui donne de beaux contours, un style un peu éthéré et esthétique, et un soin particulier dans les décors de gratte-ciels, de vieux immeubles vétustes et de voitures qu'on a tous vu dans des films. Quelques plans aériens sur les toîts et le pont de Brooklyn, de même que le visage de Capone est bien reproduit ; celui de Ness a par endroits la physionomie de Kevin Costner, surtout les dernières pages. Une excellente restitution d'époque donc pour une série de qualité.

22/02/2016 (modifier)
Par DamBDfan
Note: 3/5
L'avatar du posteur DamBDfan

Je viens de terminer la lecture de l’intégrale à l’instant et je dois dire que c’est du costaud. Je suis même un peu secouer car ça part dans tous les sens mais dans le bon, c’est moi qui suis un peu dans le choco (la fin a de quoi dérouter…). Faut dire que les histoires de mafia ne sont jamais simples avec les luttes de clans, les trahisons, complots,…Cette série n’échappe pas à la règle mais ça reste très bien écrit et prenant faisant penser à des films comme « Les incorruptibles », « Il était une fois en Amérique » et même « Le parrain » avec toutes ses gueules de gangsters typiques des années 30 et la cruauté de leurs actes sans oublier les décors et véhicules très fidèlement représentés. Les aspects les plus réussis sont sans aucun doute les dessins, très fins, soignés, vivants ainsi que le personnage principal, un jeune garçon de 13 ans Anthony Poucet qui a tout perdu et à qui il n’arrive que la misère. Une belle chronique à découvrir.

18/07/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai vraiment bien aimé les deux premiers tomes de cette série. Une narration fluide et efficace, un dessin réaliste soigné, lisible et sombre (mais pas trop), des personnages charismatiques et très classiques (le gamin des rues, le politicien véreux, le mafioso vicelard, le parrain à la présence imposante, etc …). Que du classique mais c’est ce que j’aime, traditionnellement. Le second cycle de deux tomes m’a moins convaincu. Dessin et narration sont toujours aussi agréables, mais le scénario intègre trop d’éléments, à mon goût, et finit par quelque peu m’égarer. Je dis bien « M’égarer » et non « S’égarer », car ce scénario aboutit bien là où il voulait arriver. C’est moi qui ai eu du mal à suivre … Je conseille franchement l’achat des deux premiers tomes pour les amateurs de ce type d’univers. Le second cycle est, à mes yeux, plus dispensable. 3/5 de moyenne.

07/05/2010 (modifier)
Par tolllo
Note: 3/5

Un récit bien mené. Malheureusement ayant lu Cuervos juste avant, je ne peux que faire des comparaisons qui sont en défaveur de la cuisine du diable... Objectivement cela reste une bonne série agréable, bien construite avec un enfant un peu trop débrouillard à mon goût qui malmène toute la mafia à lui tout seul. Même si le cadre historique est réel, le but de cette bd est clairement d’être distrayant. Cette série y arrive parfaitement, l’intrigue est bien trouvée : elle remplit sa part du contrat, pas de prise de tête. Le sujet aurait pu être véritablement bancal, mais le scénariste s’en tire très bien, excepté la fin qui n’est pas en osmose avec le reste de la série. Quelle idée a traversé la tête du scénariste d'effectuer un virage aussi sec pour cette fin pas vraiment géniale ? Attention je ne demandais pas forcement une fin heureuse mais juste un épilogue du même acabit que le reste de l’histoire. Mon avis est que le scénariste a voulu en faire trop… tout simplement, il a voulu appuyer son récit d’une fin particulière, pour moi cela n’est pas vraiment réussi. Reste une bonne série "maffia", enfance difficile, prohibition et tout ce qui va avec. Un scénario agréable avec une fin pas vraiment dans la veine de la série, dommage. Un dessin correct, bien conçu, assez clair. Un univers et une atmosphère bien représentés. Les personnages sont un peut trop caricaturaux, pas totalement réalistes en témoigne le jeune garçon plus intelligent que toute la mafia. (13/20)

12/03/2009 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5
L'avatar du posteur Pasukare

Merci les intégrales Vent d'Ouest ! Grâce à ces rééditions (certes toujours trop petite pour servir le dessin comme il le mérite, mais c'est moins flagrant ici je trouve que pour l'intégrale Histoires d'en ville), j'ai lu avec grand plaisir "La Cuisine du Diable". Un thriller noir, dur, sans compassion, qui vous tient en haleine du début à la fin et qui aborde sans état d'âme violence, vengeance, trahisons et autres réjouissances. La Cuisine du Diable c'est d'abord une histoire qui commence par de très classiques luttes entre clans new-yorkais, sur le thème de la prohibition, de la prostitution, du racket et toutes les malversations possibles dans cette Amérique des années 30. Un tout jeune garçon qui vient de perdre sa jeune fiancée (qui a été pour ainsi dire enlevée) et ses parents (tués dans une fusillade dans leur boulangerie de Little Italy), va se retrouver propulsé dans les hautes sphères de la mafia locale. Entre vengeance et tentatives de libération de son amie, il va côtoyer le pire de ce monde de brutes. Petit à petit, l'histoire prend une tournure inattendue et dérangeante, elle glisse discrètement dans l'horreur, presque dans le fantastique, les traditionnels contes pour enfants mais sans la morale de la fin. Le risque était grand de dérouter le lecteur, mais c'est tellement bien fait et distillé "en douceur" qu'on plonge sans hésiter. La chute est écoeurante et démoralisante à souhait ! La Cuisine du Diable c'est aussi une palette de personnages bien trempés, et psychologiquement très fouillés. Que ce soit le jeune Anthon et sa débrouillardise à peine croyable (porté qu'il est par la haine suite à la mort de ses parents et les sentiments amoureux qu'il éprouve pour Anne), ou les patrons de clans tous plus pourris les uns que les autres, ou encore l'inspecteur new-yorkais qui mène l'enquête à l'instinct sans se soucier des méthodes officielles, le jeune chinois que rencontre Anthon en début d'histoire et qui va lui permettre de sauver sa peau un peu plus tard. On y trouve aussi un beau parallèle entre les adultes qui entretiennent cette lutte inter-ethnies et les enfants, qui malgré leurs origines différentes, s'entraident et se soutiennent. La Cuisine du Diable c'est enfin une aventure qui rejoint l'histoire du Chicago des années 30 avec la condamnation en 1931 d'Al Capone pour fraude fiscale, grâce aux investigations d'Eliot Ness. D'habitude je n'aime pas les fictions qui font intervenir de vrais protagonistes pour leur faire faire tout et n'importe quoi, mais ici c'est presque anecdotique, Al Capone reste dans son rôle et c'est très bien fait. Un très bon moment de lecture donc, à tous points de vue.

03/03/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Anthony Poucet est un adolescent new-yorkais, à l’époque de la prohibition. A la mort de ses parents, mitraillés dans leur boutique, lui et ses 6 frères se sont vus imposer un job lié au trafic d’alcool par le parrain du quartier. Il va tomber amoureux de la fille qu'il ne fallait pas... Les encrages et les couleurs restituent assez bien l'ambiance des années de la prohibition à l'époque mafieuse où les italiens et les irlandais s'opposaient pour le contrôle de la ville et du trafic. Au milieu de tout cela, un petit gars qui rumine sa vengeance. Je ne suis pas parvenu à m'accrocher à cette histoire. J'avais acquis le premier tome que j'ai revendu. J'ai lû beaucoup mieux dans le genre.

14/02/2007 (MAJ le 01/02/2009) (modifier)