Labyrinthes (Mattotti)
Onze nouvelles de Kramsky illustrées magistralement par Lorenzo Mattotti.
Auteurs italiens Frigidaire Séries avec un unique avis
L’Ingénieur Dortles, Spartaco à Valvolandia, Grands Dieux, Les Mineurs, Haute Contagion, Lettres de la frontière ultime, L’Elégance intérieure, Le Mystère de Casal Busseto, Zéphyr, Spartaco apprenti rêveur, Frère Gelsomino, rêveur mystique, onze nouvelles de Kramsky illustrées magistralement par Lorenzo Mattotti. Un album où Lorenzo Mattotti peut donner une mesure de son talent de créateur d'images, de peintre et surtout son talent de coloriste. Une ode à la couleur sous toutes ses formes, une plongée dans l'univers irrationnel du rêve, de l'irrationnel et de l'émotion. Recueil d'histoires courtes publiées dans différentes revues italiennes dont le point commun est le traitement surréaliste du récit et du dessin.
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Date de parution | Novembre 1988 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Il est difficile d'aviser une Bd telle que celle-ci car, dans un tel cas, doit-on se focaliser sur son originalité, sa beauté graphique et ses couleurs, ou bien sur le seul plaisir qu'on a eu à la lire et la plongée dans les histoires qu'elle raconte ? Commençons par ce qui marque le plus ici : le dessin de Mattotti, ou plutôt sa peinture et surtout ses couleurs. C'est de l'art, presque de l'art abstrait. Les courbes sont belles, les couleurs incroyablement puissantes et fortes. Le dessin est fait au pastel et le résultat en est graphiquement beau en lui-même, sans nécessiter quelque histoire que ce soit. Chaque planche est à elle seule une petite oeuvre d'art. Ceci étant dit, chaque image, chaque planche ne m'a pas plu graphiquement au même niveau. Certaines planches sont trop fouillis, trop abstraites (voire trop noires pour quelques-unes) pour que ma sensibilité ait pu en être marquée. Autant je regardais certaines pages en me disant que je pourrais bien les encadrer et les accrocher au mur comme de vrais tableaux, autant d'autres m'ont laissé froid et fermé. Maintenant, voilà : ceci est une BD. Et pour moi, je prends mon plaisir en lisant une Bd en me plongeant dans une ou plusieurs histoires, en appréciant ma lecture tant par les images que par le scénario. Or les histoires, ici, sont très oniriques ou alors abstraites. Chaque histoire est différente. Certaines sont relativement aisément compréhensibles (comme "Grands Dieux" ou "Les Mineurs") mais d'autres me sont restées vraiment hermétiques ("Spartaco à Volvolandia" par exemple). Mais tous ces scénarios, globalement, n'ont pas su m'intéresser ni me toucher. J'ai lu beaucoup de ces histoires sans entrer dedans, sans m'y intéresser, sans ressentir d'émotion autre que l'ennui. Et en fermant l'album, j'ai eu le sentiment que cette BD était plus une oeuvre d'art et d'essai portant à la fois sur le dessin impressionnant de Mattotti et sur les contes abstraits de Kramsky qu'une BD comme j'aime à en lire. Une BD proche de l'oeuvre d'art, réservée à un public averti dont je ne fais hélas pas partie.
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