Tony Corso
Enquête d'un privé typé Magnum dans le sud de la France.
Détectives privés Ecole Emile Cohl La Côte d'Azur
Une riche jeune femme fait appel à Tony afin de l'aider à retrouver un homme qu'elle recherche et aperçu recemment dans les environs de St Tropez. Mais derrière ça, se cache une histoire d'argent detourné, de trahison et de relation extraconjugale.
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Date de parution | 10 Juin 2004 |
Statut histoire | Une histoire par tome 7 tomes parus |
Les avis
Tony Corso – fils d’immigré italien – est un détective privé – reconnaissable à ses chemises colorées – qui œuvre principalement dans le milieu de la jetset tropézienne. Un brin insolent, le beau gosse se sort de toutes les situations avec brio. Sa devise … "Si l'argent ne fait pas leur bonheur, nul doute qu'il fasse le mien". Déjà 7 albums parus. Et j’avoue … il me tarde de retrouver Tony dans une nouvelle enquête. Celles-ci sont plaisantes à découvrir et aucune lassitude à l’horizon. Pour parodier Sloane, je dirais des scénarios ne sont pas du tout capillotractés ! Des personnages truculents et attachants agrémentent les enquêtes de notre détective. Anémone de Courville, fidèle prescriptrice de Tony Corso, et aussi sa première cliente, Madgid, son ami et paparazzi à ses heures perdues, Karen Novachec, une tueuse professionnelle très souvent opposée à Tony dans ses enquêtes et enfin François-Gérôme Delahaye, ami d'enfance de Corso, et accessoirement rentier depuis l'âge de 20 ans Avec cette série, on ne perd pas de temps dans longs dialogues philosophiques. L’action est présente très rapidement dans chaque album. Le cocktail est détonnant … violence, humour et happy end ! J’apprécie le graphisme d’Oliver Berlion. Le trait est précis et les cases sont riches de nombreux détails. Les couleurs sont remarquables car pas trop acidulées. Je dévore littéralement chaque album. Olivier Berlion nous avait déjà fait le coup. Il a fallu attendre presque 4 longues années entre l’album 5 et l’album 6. Bon là maintenant cela fait 6 années que nous patientons en serrant les dents un nouvel opus ! C’est un peu longuet !
J’ai lu les trois premiers tomes, pour me faire une idée, mais ce sera suffisant je pense. Chaque album développe une histoire différente, autour d’un même personnage, détective privée sur la Côte d’Azur, Tony Corso donc, qui met son talent – coûteux ! – au service de certains membres de la Jet-Set locale. Et qui mène à bien brillamment – et parfois de façon trop « facile » – les missions qui lui sont confiées. C’est typiquement une lecture détente, que l’on lit comme on regarde une série policière, pour passer son temps – a fortiori durant le confinement ! C’est en effet vers les séries télé que lorgnent ces BD, misant davantage sur le rythme que sur des personnages étoffés. A noter que les deux premiers albums commencent par une petite introduction, sorte de résolution ultra vitaminée d’une enquête, qui voit Corso humilier un méchant, le commissaire de police local le rater de près, avec débauche d’action, comme une caricature de James Bond ou d’Indiana Jones. Le troisième commence lui par un long flash-back, donnant un peu plus d’épaisseur au personnage de Tony Corso, nous apprenons comment il est devenu ce qu’il est (mais c’est tout aussi rythmé !). Ce troisième album nous dépayse aussi, puisque nous quittons une partie de l’intrigue la Côte d’Azur pour une escale au Belize. Le dénouement, où Corso abat une bonne dizaine de gorilles est assez improbable, mais bon… Le dessin est correct, sans plus. La colorisation et les contours des visages, certains décors ne me paraissent toutefois pas très beaux, c’est un peu « bâclé » - bref, du fonctionnel passe partout qui ne m’attire pas plus que ça. Pas le genre de truc que j’achèterais, c’est clair. Pas la meilleure série policière de Berlion que j'ai eu l'occasion de lire non plus. Note réelle 2,5/5.
Tony Corso serait le genre de frimeur et de tête à claque avec ce look. Malgré cette apparence, il sait tout sur toute la jet-set et arrive parfaitement à deviner les tenants et les aboutissants par son intelligence au-dessus de la moyenne. On a du mal à y croire à ce personnage ! Du coup, les enquêtes de ce détective privé seront à chaque fois assez bien ficelées. Dans le genre, je préfère nettement un « Wayne Shelton ». Pourtant, je dois admettre que l’efficacité sera de mise dans la mise en œuvre du scénario. On passe un agréable moment de lecture même si le dénouement est toujours prévisible. Bref, nonchalance et efficacité comme à l’image du personnage. Un gin tonic sans glaçons mais bien frais s’il vous plaît !
Une série policière qui se laisse lire, mais il manque un petit quelque chose pour que je trouve les enquêtes passionnantes. Les histoires sont bien construites et il y a de bonnes idées, mais je n'arrive pas à complètement rentrer dans les récits. Il faut dire que je trouve le dessin un peu froid et sans âme malgré le fait que le dessinateur a un style qui aurait pu me plaire. J'ai un peu l'impression que c'est à cause des couleurs qui semblent avoir été faites à l'ordinateur. Je préfère lorsque c'est fait à la main comme au bon vieux temps. Parmi les qualités de cette série, je retiens surtout un détective intéressant et des intros qui nous montrent une enquête qui n'a rien à voir avec le reste de l'album. Je trouve cela à la fois original et dynamique.
Les séries policières modernes sont tellement formatées sur le même modèle, qu'elles doivent déployer des trésors d'imagination pour accrocher le lecteur. Et justement, avec ce privé typé Magnum, je suis assez emballé et surpris par le ton décontracté affiché, et surtout le cynisme des dialogues qui me rappellent ceux de Greg dans le journal Tintin lorsqu'il scénarisait Bernard Prince ou Bruno Brazil. Comme la série est des années 2000, le contenu est évidemment plus en phase avec leur époque (Corso traite un enragé de la gâchette de "Bruce Willis"), de même que les sujets sont également très actuels, c'est normal, mais le ton est le même. Ce qu'a réussit avec brio Berlion, c'est de transposer un univers de privé ricain avec ses codes et ses éléments typiques dans un décor français, et seule la Côte d'Azur pouvait incarner ce décor, repaire d'un univers trouble où s'ébat une faune de friqués détestables, de politiciens véreux, de trafiquants ignobles ou de pétasses parfumées. L'intro de chaque album, qui en général n'a rien à voir avec l'enquête à venir, donne un petit côté bondien à la série, qui possède d'autres atouts : un héros bien pensé, au caractère riche, même s'il est un peu trop sûr de lui, qui évolue (malgré ses chemises à fleurs), des intrigues bien ficelées, des personnages secondaires intéressants, des clins d'oeil et des références cinématographiques... Le tome 3 empiète un peu sur les plate-bandes de Largo Winch, mais sinon, les enquêtes comportent leur part d'action assez musclée. Le seul truc qui me dérange un peu, c'est le dessin qui n'est pas très esthétique ; si on détaille quelques cases, ce n'est guère joli comme finition, même si je reconnais les lieux tropéziens, c'est surtout les personnages qui sont parfois ratés, y compris les femmes qui ont souvent des seins très moches. Je trouve que pour une série de ce calibre, il aurait fallu un dessin plus soigné, plus lisse et fin, genre Philippe Francq ou Philippe Aymond. Malgré ça, c'est une lecture qui n'ennuie pas, une Bd de détente bien agencée.
Une bonne surprise, ce Tony Corso. Ses enquêtes sont rondement menées, le tout distillé avec de très bonnes répliques. Le personnage prend de l’étoffe. Au fil des albums, il nous fait voyager dans d'autres destinations. On ne reste pas uniquement sur la Côte d’Azur, ce qui évite le 'bling-bling champagne' à longueur d'album. Tony Corso m'a fait penser au héros de Tsukasa Hojo pour son côté décontracté, sa bonne mine et son dur passé, bref... une bonne lecture.
Je me méfiais beaucoup de cette série de Berlion, et surtout de son héros. Le sous-titre de la série a en effet tout pour me déplaire (le privé de la jet set… beurk !) Mais, bon, c’est Berlion. Et Berlion, j’aime bien (du moins son dessin). J’ai donc essayé et je ne le regrette pas. Première constatation : le dessin est en deçà de mes attentes. Certes, le trait reste efficace, les personnages sont bien typés et les femmes sont belles, les scènes d’action (qui ne manquent pas) sont dynamiques. Mais la colorisation est des plus quelconques ! Je ne retrouve pas tout à fait le Berlion que j’aime. On reste cependant dans un niveau plus qu’honorable. Ce style, plus efficace et convenu que vraiment beau à regarder, convient bien à une série où l’action et les bling bling sont prioritaires. Deuxième constatation : la structure des récits offre une petite originalité que j’ai bien appréciée. En effet, chaque tome offre une petite introduction avant que l’on entre réellement dans le vif du sujet. Ca fait très « feuilleton américain », ce qui convient bien au concept. Troisième constatation : le profil psychologique du personnage principal est bien pensé. Au fil des épisodes, celui-ci gagne en profondeur. Il devient plus nuancé et donc plus intéressant. Les scénarios, eux, sont assez convenus, voire prévisibles, mais bien construits. Ils apportent leur lot de plaisir sans toutefois surprendre le lecteur que je suis. Finalement bien plus plaisant à lire que ce que je craignais et, oh surprise, c’est l’aspect narratif qui m’a le plus séduit, et non l’aspect graphique.
Un vrai régal de lire les enquêtes de Tony Corso, pourtant je ne suis pas attiré par l'univers jet set et paillettes qui règne dans cette série. Mais on a l'impression que cette série "brille", grâce au soleil méditerranéen omniprésent (la série se passe dans le Var, à Saint Tropez) ce qui ne m'a pas laissé indifférent étant moi même varois... Mais également brillante grâce aux très beaux paysages, aux strass et paillettes, aux jolies femmes, bref le côté sea sex and sun et très bien mis en valeur par l'exellent Berlion. Niveau scénario, les tomes se ressemblent plus ou moins avec des spécificités propres à chacun, on ne s'ennuie jamais et on en redemande, la série est pour moi culte, car son personnage principal est culte, il a ce côté attachant, il est sec, cynique, parfois impitoyable, mais toujours juste et réfléchi, il a son look atypique bien à lui (ne porte que des chemises à fleurs, boit seulement du gin tonic frais à partir de midi, a un goût pour le jolies femmes et a un carnet d'adresses bien copieux). Tony Corso a également une part de mystère sur son passé, il est très réservé sur ce sujet, même si à partir du tome 3 on en apprend déjà un peu plus. Je conseille l'achat de cette série, que je trouve rafraichissante, irréaliste tout de même, mais on a envie de croire aux valeurs de ce personnage culte.
Initialement lorsque j'ai posté cet avis, j'avais mis 4 étoiles. Et voilà, 4 ans plus tard et après avoir relu tous les tomes un paquet de fois je monte ma note à 5 étoiles. Pourquoi ? Parce que Tony Corso est pour moi la meilleure série du genre. Ni plus ni moins. Dans la grande famille des séries policières mettant en scène des enquêtes sous forme d'albums indépendants ou de diptyques, voici pour moi la référence. Aucune ne me procure autant de plaisir. Bien sur avant de l'avoir ouvert on sait déjà juste à la couverture que le héros beau gosse va se taper la nana et que les gentils gagnent à la fin... mais tant pis. J'adore le style de Berlion, les dessins sont vraiment bons, les scénario clairs et efficaces. Ni trop complexe (exit les montages financiers incompréhensibles via des sociétés occultes ou les affaires de contre espionnage de la CIA qui revend des missiles aux russes grâce à un agent double, etc...), ni trop prévisible. Juste ce qu'il faut de mystères et de suspens. Les différentes enquêtes m'ont toutes passionné. J'adore le personnage de Tony Corso, son cynisme est un régal, quelques répliques par ci par là sont décapantes. Plus on avance dans les tomes et plus on découvre un écorché vif, au passé difficile. Ses blessures sont d'ailleurs loin d'être toutes refermées. Cela casse un peu les préjugés que l'on pourrait avoir sur lui aux premiers abords. Au fil des albums on découvre ses amis sur lesquels il peut compter. Ces personnages sont fouillés, ils ne sont pas que là pour lui donner la réplique, ils auront tour à tour un rôle à jouer dans les différentes enquêtes. Bref c'est un vrai plaisir de me replonger dans chacun des tomes, de pouvoir en lire un sans forcément relire les précédents, ou alors de tous les relire d'affilée selon l'humeur.
Je ne juge que les deux premiers albums que j’ai trouvés « communs ». Tony Corso, détective enquête dans le milieu de la Jet Set. Les dessins sont plutôt pas mal et très réalistes, par contre le scénario a un coté ennuyant, on tourne les pages les unes après les autres en espérant un rebondissement quelconque. La fin reste très convenue, sans réelle surprise.
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