Angel Heart
A Shinjuku, la tristement célèbre tueuse à gages Glass Heart, rongée par le remords, se suicide en se jetant du haut d'un immeuble.
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Pour qu'elle survive, ses employeurs décident de lui faire transplanter un coeur, celui de Kaori Makimura, la défunte assistante du nettoyeur le plus craint du monde entier: Ryo Saeba, alias City Hunter.
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Date de parution | Avril 2004 |
Statut histoire | Série terminée (Rééditée en 24 albums plus épais) 33 tomes parus |
Les avis
Aprés un suicide raté une tueuse à gage du nom de glass heart se retrouve avec le coeur de Kaori ; ainsi elle ne va pas seulement hériter de cet organe vital mais aussi des souvenirs et des pensées de la défunte qui vont la pousser inexorablement à retrouver Ryo. C'est le début de multiples aventures sentimentales pleines d'action. Impossible de faire la critique de cette série sans faire la comparaison avec City Hunter. D'abord parce que c'est une sorte de suite "alternative" et qu'on y retrouve la plupart des personnages ; donc il vaut mieux avoir lu quelques albums de la série mère pour apprécier complètement Angel Heart. Ensuite, même si le début sert à faire découvrir le personnage de l'héroïne principale, sur le fond on y reprend le même déroulement ; une fois de plus notre détective ainsi que son entourage se retrouvent confrontés à diverses affaires criminelles. Il va de soit que l'action prime avant tout autre chose et que la série se décompose ne arcs plus ou moins longs en fonction de la durée des enquêtes. Mais là où City Hunter développait une ambiance de déconnade perpétuelle avec ce héros pervers à souhait qui n’arrête pas de courir après les jolies filles, celle d'Angel Heart change du tout au tout ; car, même si on retrouve quelques passages drôles ou délirants, elle reste beaucoup plus axée sur le coté dramatique des situations. On découvre les différents personnages sous un jour nouveau totalement occulté dans la série mère ; plus sensibles et enclins à la mélancolie face aux événements qui les touchent. En fait la série est parsemée de situations tragiques émouvantes mais c'est surtout la relation père-fille ambiguë de Ryo et de Glass Heart combinée au souvenir permanent et récurrent de la mort de Kaori qui donne ce sentiment de tristesse intense. Quant aux dessins , ils sont à la hauteur de ceux de City Hunter voire même meilleurs. Bref, une série pleine d'action comportant des histoires intéressantes qui tiennent la route mais avec une ambiance totalement différente car pleine de tristesse. Perso, j'ai trouvé l'ensemble sympa mais je comprends que cette mélancolie permanente puisse en gonfler plus d'un. A voir quand même en complément de la série mère, ne serait-ce que pour se faire une idée.
Du bon Tsukasa Hojo, perso j'en suis fan, et cette "suite non officielle" d'après l'auteur de City Hunter me plaît beaucoup. :) Les 2 premiers tomes que j'ai lus sont intéressants et j'espère que la suite sera tout aussi intéressante... Les dessins sont toujours dans le même style que les autres mangas de Hojo, agréables... Le scénario tient la route, les personnages aussi (il faut dire qu'il n'en est plus à son premier manga, le bougre ^^ ) Bref à lire et acheter si vous aimez City Hunter. :) Je baisse la note d'une étoile après avoir été quelque peu lassé. L'humour est moins présent que dans City Hunter et on finit par s'ennuyer. Bref préfèrez les autres séries d'Hojo et si vous les avez déjà lues alors pensez à Angel Heart.
Tsukasa Hojo est un maitre, que dis-je, un esthète de l'art pictural séquentiel. Ses œuvres font l'unanimité (Cat's eye, F.Compo, City Hunter,...). Et une fois encore M. Hojo nous surprend avec une œuvre encore plus belle que les précédentes. Une question M. Hojo : vous n'en avez pas marre d'être au top ? Bon plus sérieusement, "Angel Heart" est l'aboutissement de la maitrise de cet art qu'est la BD tant dans le trait que dans la mise en page, cette œuvre est encore meilleure graphiquement que City Hunter. Je suis d'autant plus surpris de retrouver une caractéristique du "style Hojo" : L'impossibilité de distinguer les personnages féminins, tous dessinés de manière identique. Allez, encore un dernier effort M. Hojo, votre héroïne est une adolescente, ne la faites pas ressembler à une trentenaire BCBG s'il vous plait. Dès le premier tome, l'auteur nous affirme qu'il ne s'agit pas de la suite de City Hunter mais d'une "alternative" (comprenne qui pourra). Nous avons donc les mêmes personnages (à quelques exceptions près), les mêmes lieux (à quelques exceptions près), les mêmes passés (à quelques exceptions près) et les mêmes aventures (à quelques exceptions près)... Mouais, ça commence à faire beaucoup d'exceptions tout ça. A se demander s'il n'aurait pas mieux valu créer une œuvre avec des personnages totalement différents. D'autant que si l'héroïne d'"Angel heart" est A-Xiang, petit à petit son rôle diminue dans la série et devient le rôle d'une potiche sans intérêt pour laisser sa place à Ryo Saeba qui devient de plus en plus le personnage central (est-ce là une déviance involontaire due à la trop grande habitude de dessiner ce personnage M. Hojo ?). Finalement seule l'atmosphère, le rythme de cette œuvre lui confèrent réellement sa propre identité. Exit l'humour de City Hunter, ici le ton est sérieux, voire solennel, et les situations dramatiques succèdent aux situations dramatiques durant des tomes et des tomes sans répit. Cette immersion dans le sentimentalisme laissera des impressions contrastées aux lecteurs : On déteste une œuvre larmoyante et jouant trop sur la corde sensible ou on adore une œuvre poignante et haletante. C'est selon la sensibilité de chacun. Pour ma part j'ai aimé, mais je comprends que ça puisse taper sur le système. Ce manga m'a plu malgré quelques défauts, mais les nombreuses incohérences entre City Hunter et sa suite (car c'est bien une suite puisqu'il est préférable de connaitre City Hunter avant de lire "Angel Heart") me font réserver la note maximale pour une autre fois.
Un Tsukasa Hojo ne se refuse pas de temps en temps. L'amour manifeste qu'il porte à ses personnages est un peu comme un rayon de soleil dans le marché de la BD française où il est de bon ton d'afficher un détachement par rapport à son récit. Malheureusement pour la série qui nous intéresse ce côté "gentil" fait que tout ce qui est sensé être sombre en ressort décrédibilisé... S'il avait trouvé un ton original avec City Hunter il n'en va pas de même avec Angel Heart qui sombre la plupart du temps dans le mélo sans pour autant arriver à nous faire rire lors des passages comiques. Au niveau du dessin, la technique a pris le pas sur la dynamique et le naturel des gestes (cette raideur avait déjà pu se faire remarquer sur "Family Compo"), mais le maître reste un conteur d'exception avec un sens du rythme qui devrait continuer à faire des émules dans le 9ème art. Ma critique s'arrête au tome 11 car je n'ai pas eu le courage d'aller plus en avant. J'ai mis "Achat conseillé" pour le début de la série qui apporte quelque chose par rapport à son City Hunter.
Etant assez fan de City Hunter, voir d’autres oeuvres de Tsukasa Hojo, Angel Heart a été pour moi une certaine déception, et ce pour de multiples raisons : La base de l’histoire, déjà, m’a laissé un brin dubitatif : une jeune femme qui s’approprie les souvenirs de la personne à qui appartenait son coeur greffé, j’ai rarement vu plus rocambolesque comme entrée en matière dans ce qui est censé être un thriller. Mais bon, ça doit être mon petit côté scientifique puriste qui parle, passons. Après tout, tout ceci n’est qu’une excuse pour mettre en place le cadre de l’histoire qui, lui, promettait beaucoup pour la suite, je faisais confiance à Hojo. Eh bien en fait j’aurais pas dû, car plus j’avançais dans l’histoire, moins je trouvais d’intérêt à la lecture. La crédibilité globale du récit ne fait que décliner au fil des tomes, et outre le fait de constater des incohérences ici ou là, ou celui de rester perplexe devant l’attitude du (vrai) père de Xiang-Ying ou de son chambellan par exemple (la remise en question des techniques de formation aussi bourrines qu’inefficaces de l’unité Phenix, c’est pour quand ?), c’est surtout le revirement à 180° de l’ambiance qui choque : alors qu’on partait d’un polar plutôt sombre, on se retrouve finalement devant une sorte de mix indigeste entre F.Compo et City Hunter. Et vas-y que je te transforme tous les personnages pourris en bons samaritains, que je te balance des scènes mielleuses sur le coeur avec la bienveillante sainte Kaori en rafale, sans oublier d’enchaîner les séquences pleines de dramaturgie, où on a surtout l’impression qu’Hojo surjoue (parfois beaucoup) ses personnages pour nous forcer à sortir les mouchoirs, si c’est pas mignon. Bon, tout n’est pas à jeter, loin de là. L’auteur maîtrise toujours assez bien la narration, et son graphisme est toujours aussi excellent (malgré cette tendance à ne pas savoir dessiner d’adolescentes...). Mais bon, c’est loin de suffire à mon goût, et au bout de 7 tomes j’ai fini par lâcher prise. J’ai vu dans les avis plus bas qu’il fallait être fan de City Hunter pour apprécier Angel Heart. Ben vous voyez, c’est loin d’être automatique. Note: 2.5 / 5
Qu'on laisse ce pauvre Ryô au placard! Le pauvre, il a rien demandé! Il avait vaillamment officié tout au long de 36 tomes, et voilà qu'on le chope par le colback, qu'on lui dit que sa nana, celle qu'il a fini par avoir au bout desdits 36 tomes, eh ben, hop, elle est mourue, et que lui, bah, faut qu'il fasse avec, du moins, qu'il compose avec le réceptacle du coeur (le vrai, celui tout plein de sang dedans) de sa dulcinée, en l'occurence, une bombe atomique anatomique (mineure de surcroit???) à faire péter n'importe quelle braguette, mais aussi les calottes crâniennes, à coup de 44 mag... Pffff, reprendre les mêmes perso, les coller dans un univers alterne et voir comment ils se débrouillent, le tout saupoudré d'un peu beaucoup de deus ex machina, c'est saoulant! Passque faut bien se dire que c'est pas la suite de City Hunter, hein, le vrai Ryô qu'on connait, et ben, il doit filer le parfait amour, mais bon, comme monsieur l'auteur a décidé qu'on s'occuperait pas de lui, on ne peut donc que spéculer! Rien à redire concernant le dessin, c'est bien supérieur à City Hunter (Family Compo est passé par là), mais ça ne rattrape pas un scénar miteux plein de bons sentiments tout mielleux qui flirtent limite avec le paranormal! Je dis que c'est du gâchis, mais ça n'engage que moi...
Je suis quelqu'un qui a apprécié la lecture de City Hunter sans en faire une passion : j'y appréciais surtout sa part d'humour qui me faisait vraiment éclater de rire à bien des moments. C'est donc sur un bon à-priori que j'ai découvert "Angel heart", et je suis moins convaincu. L'idée de départ est intéressante. Bon, d'accord, pour bien l'apprécier, il faut vraiment mieux avoir lu City Hunter, dans son intégralité si possible. Mais imaginer Ryô confronté à une femme qui soit la plus grande tueuse d'élite d'une maffia, froide et efficace, c'est déjà un bon départ. Et imaginer qu'en plus cette tueuse possède le coeur transplanté de Kaori, l'amour disparu de Ryô, et qu'elle partage une part de sa mémoire et de ses sentiments pour le City Hunter, voilà qui ajoute vraiment du piment. Malgré tout, je reste sur ma faim. Rien à dire au niveau du dessin, c'est du Tsukasa Hojo à son top niveau. Rien à dire sur la narration, c'est très très pro. Quant au récit, il est bien mené, pas de soucis de ce côté là. Mais je dois dire ne pas avoir été complètement convaincu. Tout d'abord parce qu'il manque la portion d'humour de City Hunter. Il y a bien quelques passages de "Mokkori" (il faut connaître City Hunter pour savoir de quoi je parle) et quelques exubérances amusantes dans les capacités militaires et les armes de Ryô et de ses proches, et j'ai pouffé de rire à plusieurs reprises au fil des tomes, mais cet humour est très nettement plus dilué que dans la série précédente. Et l'humour fait la part belle à une intrigue action-thriller qui se prend plus au sérieux que dans City Hunter, jouant même la carte du tragique à plusieurs moments. Et moi, je dois dire que je n'apprécie que très peu ce genre de récit. Beaucoup trop de maffieux divers, de fusillades, de morts, de combattants plus puissants et surtout plus dangereux les uns que les autres. Il y avait déjà ça avant mais ici j'ai senti l'ambiance différente, nettement plus sombre, se prenant davantage au sérieux. J'apprécie peu. En outre, je n'arrive vraiment pas à trouver Glass Heart attachante. Je suis donc son histoire sans le plaisir manifeste que j'avais à suivre celle de Ryô et Kaori dans City Hunter. A tel point que je me suis en fait légèrement ennuyé par moment, même si c'est avec intérêt et un plaisir (un peu moindre qu'avant) que je suis les aventures de Ryô et de sa nouvelle compagne/fille qui partage le coeur de Kaori.
Pour apprécier Angel Heart, il faut avoir aimé City Hunter, la série dont Angel Heart est issue. Soit par son adaptation animée (Nicky Larson en France) dont la première diffusion a débuté il y a presque 20 ans maintenant, soit par le manga traduit par J'ai Lu il y a plus de 10 ans. Sans ça, toutes les références (et elles sont vraiment très nombreuses) seront manquantes, et je ne doute pas que la BD pourra paraître plus fade. Pour les amateurs de City Hunter, donc, ce sera un bonheur fou : l'oeuvre est encore plus noire, les histoires bien plus tragiques (et la sensibilité qui s'en dégage est absolument exemplaire), le dessin absolument fabuleux. Sans aucun doute la meilleure oeuvre de l'auteur, et à mes yeux l'une des meilleures BD qui soit.
Qui ne connaît pas la très célèbre série City Hunter retraçant les aventures palpitantes et pleine d'humeur de Ryo Saeba et Kaori Makimura dans la ville de Shinjuku... Cette série est sans conteste la plus connue dans le monde du manga et elle a même eu le droit à une réédition et une adaptation en dessin animé (renommée Nicky Larson)... Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai appris que Angel Heart était la suite de City Hunter. En fait c'est plutôt une suite "alternative". En effet, la série se passe de nos jours alors que city hunter se passait dans les années 80-90, donc l'auteur a réactualisé le tout en changeant notamment certaines dates de naissance. Par ailleurs deux ou trois petites autres choses ont changé mais rien de bien méchant, surtout que l'on retrouve les personnages de city hunter..... Il n'est pas nécessaire d'avoir lu celui-ci pour comprendre l'histoire d'Angel Heart mais c'est mieux quand même pour déceler quelques petits clins d'oeil. Passons maintenant à l'histoire, qui est des plus tristes d'ailleurs... Kaori, qui avait fini par se fiancer à Ryo est morte un ans plus tôt dans un accident de la circulation. Au même moment, une tueuse à gages du nom de Glass Heart, pleine de remords, se jette du haut d'un immeuble et se transperce le coeur sur un pic de la clôture. Elle pensait mettre fin à ses jours mais le patron de son organisation décide de lui transplanter un nouveau coeur, un coeur volé à un camion de transport d'organes. Ce coeur appartenait à Kaori et Glass Heart, jeune adolescente de 15 ans, va inconsciemment tendre à retrouver Ryo. Au programme, de l'action et de l'humour... Les premiers tomes sont plus orientés vers l'action tandis que les suivant le sont un peu moins. Mais le seul fait que la jeune héroïne entre en scène suffit à nous maintenir en haleine. Formée à tuer depuis son plus jeune âge, elle ignore quoi faire dans certaines situations et doit tout apprendre de la vie... Mais le coeur de Kaori la pousse vers le bien... Pour résumer, je dirais tout simplement que ce manga est magnifique et prenant bien qu'un peu plus sérieux que City Hunter... Achetez le premier tome et vous verrez, on ne peut plus lâcher cette série géniale.
Que dire d'Angel Heart... je m'attendais à bien pire disons, de la part de l'auteur de City Hunter. Pour moi, les premiers tomes sont loin d'être les meilleurs, et la série devient vraiment sympa à partir du moment où on retombe dans un genre de City Hunter modernisé. On voit bien dans ces nouveaux scénarios, tous axés sur la famille, les liens familiaux, que l'auteur a mûri et est moins intéressé par les scénars basés sur la drague et les gros flingues du temps de City Hunter. Alors bon, ça dégouline de bons sentiments, mais en même temps c'est assez rafraîchissant. Et au milieu de ces chapitres moyens se glisse de temps à autre un chapitre excellent, comme celui de l'anniversaire de Saeko. Quant au dessin, il est techniquement excellent même si pour ma part je n'accroche pas trop à ce style trop stéréotypé. Un bon manga à emprunter, chaque tome est relativement dense en plus.
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