Révélations posthumes
Brèves histoires sur des moments inconnus de l'histoire de grands écrivains.
Andreas Auteurs allemands Carte à gratter Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles H. P. Lovecraft Jules Verne Romanciers et Monde littéraire
Ces révélations posthumes sont des chapitres imaginaires dans la vie des grands écrivains. Jouant sur l'apparence d'une reconstitution réaliste, avec des images qui évoquent des photographies d'époque, les auteurs nous proposent d'étonnantes histoires sur H.P.Lovecraft, Agatha Christie, Jules Verne ou encore Pierre Loti. L'oeuvre de ces écrivains et leur vie se confondent dans ces brillants moments de fusion entre fiction et réalité.
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Date de parution | Octobre 1980 |
Statut histoire | Histoires courtes (Tome unique) 1 tome paru |
Les avis
Acquise à une époque où je vénérais Andreas, cette bande dessinée me parait aujourd’hui sans grand intérêt. Le dessin semble être le travail de fin d’étude d’un élève très doué. Proche de la lithographie et des gravures du XIXème, le trait en noir et blanc surexploite les hachures mais apparaît bien souvent trop sombre et parfois confus. On jurerait qu’Andreas a reproduit une série de photographies via cette singulière technique. Guère convaincante au début, Andreas la maîtrise de mieux en mieux au fil de ces courtes nouvelles pour finalement approcher le style qu’il utilisera par la suite (mais sans jamais atteindre le niveau d’un Cromwell Stone). Les visages, par exemple, au départ forts réalistes, deviennent de plus en plus caricaturaux (et intéressants). Les textes de Rivière servent de support à ce dessin, qui demeure le but véritable de l’album. En effet, les histoires manquent cruellement d’originalité et de passion pour que l’on s’y attache réellement. Utiliser des personnages célèbres et illustrer un passage prétendument étrange de leur existence n’était pas une mauvaise idée. Malheureusement, on oscille entre la biographie sans intérêt, l’anecdote anodine et le conte fantastique de série Z. La narration est poussive et, par moment, vraiment pénible, sentiment accentué du fait d’une mauvaise impression (les lettres paraissent par moment à moitié effacées). Restent les illustrations d’Andreas. Mais (comme je l’ai déjà dit) il a fait bien mieux depuis. Pour fans exclusivement (et encore …)
Quelle déception ! Sur le quatrième de couverture, ce one-shot avait l'air intéressant sauf que ce n'est pas du tout le cas à la lecture. Tout d'abord, 'Révélations posthumes' n'est pas de la bande dessinée. C'est juste des textes avec des dessins autour. Les différentes histoires ne m'ont pas captivé et je me suis même ennuyé en lisant les deux dernières. Peut-être que si ça avait été fait sous forme de vraie bande dessinée j'aurais aimé, mais là je n'ai vu aucun intérêt ni plaisir à lire cet album. Quant au dessin, on voit bien qu'Andreas est un débutant. Il nous habituera à mieux que ce qu'il fait ici. Les dessins sont presque figés et je n'ai pas retrouvé le style nerveux que j'aime chez lui.
Je ne connaissais pas M. Rivière, je vois par ailleurs qu'il a fait en BD une adaptation d'Agatha Christie. Il doit aimer le personnage car on retrouve une nouvelle sur le même propos dans Révélations posthumes. Ce titre fut choisi je pense car l'ensemble des nouvelles qui composent l'album parle de personnages disparus, par exemple Jules Verne où on apprend d'où lui vient une partie du mystère qui entoure ses oeuvres. Le tout est assez ésotérique, on a un peu de mal à rentrer dans ces histoires. Ce n'est pas vraiment présenté à la manière d'une bd avec phylactères mais plus comme un roman illustré, les dessins d'Andréas étant émaillés de morceaux de texte tapés à la machine à écrire. Ce qui fait que je suis un peu déçu après avoir lu la préface bien élogieuse de Pierre-Jean Rémy (elle aussi à la machine à écrire des temps anciens) parlant de "critique élevée au rang de la beauté et de l'image". La dernière nouvelle a la particularité de se présenter au format paysage, peut-être pour mieux apprécier sur des dessins plus larges la patte splendide d'Andréas dans ces décors de mosquée orientale. Andréas dont le style d'il y a 30 ans était déjà tout "en traits" y compris les visages. L'auteur a d'ailleurs réalisé dans ce style un dessin du scénariste ainsi que son autoportrait en 4ème de couverture. Bien plus chic qu'une banale photographie des auteurs. Juste pour le détail, j'ai emprunté cet album à la médiathèque du coin. Il s'avère que c'est l'édition originale éditée par Bédérama en 1980 dont la côte (autour de 45 euro) n'est pas négligeable. Comme quoi on peut trouver certaines "pépites" pour un collectionneur dans une simple bibliothèque (de bon goût dans ce cas :)).
Bon, j'ai acheté cet album par passion pour Andreas mais ce n'est vraiment pas le genre d'album que je conseillerais à l'achat à tout autre qu'un complet passionné et dont même la lecture est dispensable. Il s'agit de la première BD réellement publiée par Andreas. Ayant fait un an de beaux-arts à apprendre entre autres la lithographie et la sérigraphie, il a quelques années plus tard demandé à François Rivière de lui écrire un texte qu'il mettrait en image avec cette technique. Rivière lui a donc d'abord écrit un petite biographie fictive d'un ami de H.P. Lovecraft. Rivière n'y a pas vraiment mis du sien car il n'y croyait pas trop, et cela donne une histoire étrange, biographie dont on a du mal à voir l'interêt de cet homme, de ses relations avec Lovecraft et de ce qu'il est devenu ensuite. Andreas a mis ça en image de manière plutôt élégante, avec des dessins style lithographie, copiés pour beaucoup à partir de photos d'époque, dessins qui sont très travaillés et relativement jolis mais qui sont loin du niveau de beauté des dessins du même style de Cromwell Stone. Le résultat, c'est un texte accompagné d'illustrations relativement jolies mais aussi figés que des photos et sans continuité de lecture comme une BD classique. François Rivière, ayant trouvé ce premier résultat assez réussi, a écrit 4 autres textes, moins "scolaire" que la première autobiographie, mettant en scène les personnages d'Agatha Christie, de Pierre Loti, de Jules Verne et d'un peintre belge que je ne connaissais absolument pas. Ces histoires sont un peu plus prenantes que la première, celle d'Agatha Christie n'est pas trop mal, mais pour les autres, je n'ai franchement pas été captivé. C'est un album étrange car on se demande vraiment l'interêt de ces biographies ou évènements fictifs dans la vie de personnes connues. Et comme le dessin d'Andreas n'y est vraiment pas à la hauteur de ce qu'il deviendra ensuite, d'autant plus que c'est le plus souvent de la "retranscription" de simples photos, c'est une BD vraiment dispensable, je trouve.
D’abord, l’idée. Entrer dans l’univers romanesque de plusieurs écrivains célèbres pour leur rendre hommage n'est certes pas originale, mais reste toutefois intéressante. Ensuite, utiliser des moments (méconnus parfois) ou des lieux de leurs vies m’a séduit, mais je dois préciser mon impression. Les histoires sur Lovecraft (un écrivain que j’apprécie), Agatha Christie et Jules Verne sont plaisantes, en adéquation avec leurs univers respectifs. Par contre, celle du musée Spitzner m’a presque choqué, je ne saurais trop dire pourquoi ; quant à celle relative à pierre Loti, elle est très faible. Le dessin –alors débutant- d’Andréas n’arrange pas vraiment la lecture. Le style en est éloigné de ce qui fait le charme actuel du dessinateur, ce côté affûté, nerveux, totalement absent ici. Il s’agit d’un recueil à l’intérêt limité.
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