1602
1602 nous propose une vision différente de l'origine de nos supers-héros.
Auteurs britanniques Auteurs italiens Marvel Neil Gaiman Sergio Toppi Super-héros Univers des super-héros Marvel
Tout ce que vous croyiez savoir sur l'univers Marvel est faux ! Les héros de cette aventure ne sont pas nés d'hier, mais en 1602 ! Assistez à la première véritable apparition des X-Men, de Spider Man et bien d'autres, bons et méchants... il y a plus de 400 ans. Découvrez le premier des deux volumes consacrés à 1602, une épopée imaginée et écrite par Neil Gaiman (The Sandman, American Gods) et illustrée par Andy Kubert.
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Date de parution | Avril 2004 |
Statut histoire | Une histoire par tome 5 tomes parus |
Les avis
J'ai lu la série sous sa forme intégrale pour les 4 premiers tomes, soit deux intégrales composées de deux tomes chacun. Puis le cinquième tome, consacré à Spider-man. En réalité, les tomes 1à 3 forment un ensemble, inégal, j'en parlerai plus bas. Puis le tome 4, consacré aux 4 Fantastiques, s'il se situe dans le même univers, peut se prendre comme un one-shot dérivé. Le tome 5, focalisé sur Spider-man donc, est aussi un one-shot dérivé mais il se situe dans la continuité directe du tome 3, même s'il s'en dégage assez rapidement. Vous suivez ? Pour l'avis qui va suivre, je décomposerai mon babillage en quatre sous-parties : - la première se consacrera aux tomes 1 et 2 (intégrale 1), c'est l'arc que j'ai préféré, de loin. - la deuxième sera focalisé sur le tome 3 (début de l'intégrale 2), suite des tomes 1 et 2, mais en bien moins réussie. - la troisième parlera du tome 4 (fin de l'intégrale 2), le moins bon selon moi. - enfin, la quatrième reviendra sur le tome 5, Spider-man 1602, plutôt bon. 1. Nous plongeons dans l'Angleterre du XVIIè siècle (1602 !) pendant le règne d'Elizabeth première du nom. J'ai vraiment beaucoup apprécié être plongé dans cet univers à rechercher les figures les plus emblématiques de Marvel. Sir Nicolas Fury en espion au service de la royauté, Matthew Murdoch (Daredevil) en ménestrel-espion à la solde de Fury, Peter Parquagh (Spiderman) en valet de Fury, Docteur Strange en médecin (et un peu plus) de la reine, Thor (son arrivée est peut-être la plus réussie de l'ensemble), etc.. C'est vraiment une sensation agréable que de rechercher ces personnages et d'essayer de retrouver les ressemblances avec ceux que nous connaissons dans les productions modernes. L'histoire est plutôt bien foutue, la reine va mourir et les jeux de pouvoir quant à sa succession se mettent en place. Les Vengeurs en sont les garde-fous. En même temps à tout cela, la première enfant colon à être née dans le Nouveau-Monde arrive sur le vieux continent affublée d'un garde du corps indien, vrai Américain s'il en est... Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler la suite, quelques surprises attendent les lecteurs, certaines originales (Thor mes amis !), d'autres plus convenues. Néanmoins, l'ensemble se tient et se lit agréablement, même si c'est un peu verbeux, comme souvent avec Gaiman, pour le meilleur et des fois pour... du moins meilleur. Le dessin est bon, bien qu'un peu trop informatisé pour moi pour certaines planches dans lesquelles la couleur n'est franchement pas très jolie alors que bizarrement elle l'est beaucoup plus ailleurs (problème de timing dans la livraison des planches ?). Bref, deux tomes de calibre intéressant. On a envie de lire la suite. On n'est pas dans un chef-d’œuvre, bien que naïvement j'y ai cru à l'époque, mais ça se tient plutôt bien. 2. Nos héros s'embarquent pour le Nouveau-Monde. Un Nouveau-Monde dans lequel les dinosaures n'ont pas disparu (WTF ?). Je suis plutôt bon client en matière d'inventivité scénaristique, vraiment. Mais là, non, ça ne passe pas. Pourquoi les dinos seraient restés en Amérique et non en Europe ? Je ne saisis pas... Bref, ce tome 3 m'a semblé plus brouillon que les deux précédents. J'ai eu du mal à arriver au bout. La transposition de l'univers élisabéthain des deux premiers tomes en Amérique ne m'a pas convaincu. On y perd beaucoup à vrai dire au niveau ambiance. J'ai l'impression que l'on retombe un peu dans des travers déjà vus chez Marvel, un scénario un peu feignant une fois la (bonne) idée de départ lancée. Ici aussi, je ne dirai trop rien sur l'avancement du scénario afin de pas spoiler les futurs lecteurs mais, bon, qu'est ce qu'il est capillotracté ! 3. Au tour des 4F d'entrer en scène (bien qu'ils étaient déjà présent avant, sans les voir). Déjà, je n'ai jamais apprécié les 4F, je les trouve ridicules. Et même si le scénario de ce tome 4 est plutôt efficace, j'avoue que jamais lors de ma lecture, je n'ai pu accrocher un tant soit peu à ce que j'avais sous les yeux. Bref, c'est un tome que j'enlèverai facilement d'une relecture si relecture il y a un jour. 4. Fin du projet 1602 avec un one-shot consacré à mon personnage préféré de Marvel, l'homme-araignée. L'histoire reprend là où le tome 3 nous avait laissé. Rapidement, il est à nouveau transposé sur le vieux continent. Et ça marche plutôt bien, comme par hasard. L'ambiance du début revient et le scénar' se tient. Après, mon faible pour Spider-man me rend peut-être moins objectif. Néanmoins, j'ai l'impression que Peter Parquagh est bien cerné par les scénaristes. Que dire sur cette bd pour conclure ? Inégale évidemment. Et c'est dommage car le point de départ est intéressant. Je me répète, l'ambiance des premiers tomes et le contexte géopolitique de l'Europe du XVIIè auraient mérité une plus grande attention. Je laisse ma note à 3 - j'ai vraiment hésité à mettre 2 - pour l'originalité du début et l'enquête dans laquelle est plongé le lecteur pour découvrir quel super-héros se cache derrière les personnages présentés. C'est pas compliqué non plus mais, pour certains, ça vaut le coup (de marteau) !
Louable idée que de vouloir trouver des origines datant de l'époque de la renaissance chez les super héros que nous connaissons tous, la ou les choses pêchent c'est par le fait que ces soi disant origines fort anciennes m'ont donné l'impression d'être capillotracté ou pour le moins totalement absconses. N'y voit on pas un Peter Parker mollasson affublé d'une tenue qui n'aurait pas dépareillé chez les mignons d'Henri III. En fait si les deux premiers récits se tiennent avec un scénario qui est tout de même sans grande originalité. Une fois la surprise du postulat Elisabethain accepté j'ai trouvé que les choses ronronnaient et ce n'est pas le dessin qui a pu me sortir de ma torpeur. Par les dieux que c'est laid, hachuré pour faire vieux ? S'ajoute à cela cette manière fort ampoulé qu'on les protagonistes pour causer, cela en devient presque risible. Je ne laisse ces deux étoiles que pour l'originalité de l'idée de départ, mais vite lu, vite ennuyé, vite oublié, Passons.
Après la lecture des 4 tomes. Petite déception sur cette série... Hormis l'originalité du contexte et de l'époque où évoluent les personnages Marvel, je n'ai pas trouvé grand chose de remarquable ou de notifiable. Les 2 premiers tomes forment l'histoire initiale. Gaiman au scénario fait preuve d'imagination mais pèche sérieusement dans la narration. La lecture fut fastidieuse. Kuper de son côté offre un dessin très chargé au charme indéniable mais le traitement informatisé donnant un effet hachuré devient rapidement pesant. Les tomes 3 et 4 ont individuellement des auteurs différents, ils nous livrent deux suites avec des protagonistes différents. Le T3 est dans la lignée de la série de base et a des couvertures dessinées par Toppi. Le T4 est paradoxalement le plus lisible mais le plus moche au niveau du dessin : les visages sont méconnaissables, l'encrage à la limite du ridicule... Cette série est divertissante et curieuse pour les fans de Marvel mais reste une oeuvre mineure dans le catalogue de la maison des idées. Note affinée pour l'ensemble : 2.5/5
1602 apporte une nouvelle dimension à nos super héros Marvel préférés. Les deux premiers tomes se révèlent former une histoire complète, puis les deux suivants une autre. Niveau scénario, j'ai trouvé que c'était plutôt pas mal. Cela ne casse pas des briques, mais c'est assez bien trouvé, avec l'inquisition qui veut buter tous les "anormaux" et un institut qui les protègent. On reconnait chaque personnage malgré les changements (mineurs) des noms et les graphismes sont relativement bien réussis. Donc les deux premiers tomes sont assez bons et je les conseille. Néanmoins, l'histoire s'entrave très vite dans un scénario trop compliqué avec des termes pseudo-scientifiques et une sorte de portails espace-temps en forme de signe "infini", et en cela c'est un gros point noir. Pour les tomes suivants, les graphismes baissent réellement d'un niveau et les couleurs semblent avoir pris l'eau avec des couleurs beaucoup trop sombres. L'histoire est aussi un peu moins intéressante, et, de ce fait, ces tomes sont dispensables... Un 3/5 pour les deux premiers tomes qui offrent une vision différente et intéressante de héros contemporains.
De bonnes idées. Un bon dessin. Malheureusement, de nombreuses faiblesses dans la narration (on aperçoit même, lors d'une planche hilarante, la perplexité du dessinateur, commençant sérieusement à s'interroger sur l'histoire tandis que le scénariste la résume)
Je n'ai lu que l'histoire complète de Neil Gaiman, correspondant à l'intégrale Marvel Deluxe ou aux deux premiers tomes de la collection 100% Marvel, les tomes suivants étant des histoires qui viennent se greffer avant et après ce premier cycle fondateur. Le graphisme m'a fait une drôle d'impression au début, une impression de condensé et de bavard. La mise en page est stricte et ordonnée, avec des cases relativement petites. Les couleurs sont sombres et relativement sobres. Et tout travaille d'emblée pour donner un aspect légèrement "antique" à l'aspect visuel, avec des hachures façon gravures anciennes, même si le tout parait tout de même un peu artificiel. Le trait est cependant bon et esthétique. On s'y fait donc très vite. Et au final, c'est assez joli et cela donne une bonne ambiance au récit. Le récit, quant à lui, me laisse sur une impression mi-figue mi-raisin. Globalement, je l'ai bien aimé, je l'ai même lu sans interruption du début à la fin en étant assez captivé. Au début, on s'amuse à reconnaître les personnages, voire à qui ils correspondent dans l'univers Marvel moderne : Nick Fury, Docteur Strange, Daredevil, Spider-Man, les X-Men, etc... Tous sont inclus dans ce décor d'Angleterre Elisabethaine d'une manière relativement crédible tout en étant pleine de clins d'oeil et de références pour les habitués de Marvel. Puis passé la découverte se forme une vraie intrigue relativement prenante quoique très classique du genre Marvel : le multivers tout entier va disparaître si les gentils super-héros ne sauvent pas la planète !! Cependant, au final, tout se tient et est bien monté. La lecture se révèle donc très plaisante sans être pour autant exceptionnelle. Un bon comics, construit sur une idée de base originale et intelligemment menée, mais peut-être pas un indispensable, même avec Gaiman au scénario.
"1602" et si les super-héros Marvel avaient déboulé avec 4 siècles d’avance... Gaiman prend le partie pris de faire vivre les super-héros Marvel au début du XVIIe siècle. On adhère ou pas. De mon côté, je trouve l’idée bonne et intéressante, mais j’ai cru comprendre que certains puristes n’appréciaient pas car pas en adéquation avec la continuité Marvel. Argument assez bizarre, puisque c’est le principe même de cette série. De plus sans révéler la fin, je trouve que ce n’est pas si hors continuité que ça avec un peu d’imagination. Pour ce qui est de l’histoire en en elle-même, j’ai eu un peu de mal à suivre les deux premiers chapitres à cause de la complexité de l’intrigue et du nombre élevé de camps et de protagonistes. C’est donc un peu lourd au début mais la suite est plus fluide, et la fin vraiment bonne. Côté dessin, Kubert livre de belles planches. Son style réaliste a du caractère, ce qui le démarque un peu de ce qu’on voit d’habitude tout en gardant les codes du comic Marvel. Les couvertures de McKowen sont magnifiques. Elles sont réalisées au scratchboard (Feuille cartonnée recouverte de craie blanche sur la quelle on applique de l’encre noire que l’on gratte ensuite à l’aide d’une lame fine) qui leurs donnent une dimension de gravure. Les couleurs de Isanove sont bonnes, des peintures numériques sublimes. Mais en revanche les quelques phylactères à la texture et au découpage parchemin affublé d’une ombre portée sont horriblement moches et criardes, ça flingue carrément certaines planches. On dirait du Photoshop débutant (Même moi, je fais mieux !). Vraiment dommage, surtout quand je vois la qualité du reste des couleurs avec des effets et des filtres parfaitement paramétrés et maîtrisés. Je ne sais pas ce qui lui a pris de se tirer dans le pied comme ça.
Des super-héros au Moyen-Age : pourquoi pas ? Pour ceux qui apprécient les réalités alternatives (une Histoire qui se serait déroulée autrement dans un monde parallèle), les mystères façon "Le Nom de la Rose" et le roman "American Gods" de Neil Gaiman. Le concept renouvelle bien le genre mais peut déstabiliser les puristes. Et pourtant... - le créateur de super-héros puise souvent son inspiration dans les héros anciens. Ainsi, Batman n'est-il pas un Zorro et un Dracula tout à la fois ? - les connaisseurs des séries de Marvel ont été habitués à la réciproque : Thor, Hercule, etc. au milieu des gratte-ciels et habitants de Manhattan (cf. aussi American Gods).
L’idée de départ est effectivement séduisante –pour un fan de comics Marvel en tous cas. Transposer tous les super-héros dans l’Angleterre élizabethaine. Réinventer le mythe en quelque sorte. Seulement le traitement de cette idée –originale même si déjà abordée ailleurs, est des plus plan plan. Ca me fait mal de l’avouer car le Sandman et les romans de Neil Gaiman sont de purs joyaux selon moi, mais là, là, il n’y a rien. Chaque super-héros est transposé dans sa fonction et son caractère, sans innovation. Retrouver Fury responsable de service secrets de sa majesté dans un rôle un peu trouble, quelle surprise ! Alors oui, une fois terminé, le tout prend un autre sens, et on retrouve bien Gaiman, mais il n’empêche que la lecture n’est pas des plus passionnante. Niveau dessin, bon, bah c’est un Kubert au dessin et Andy en plus alors forcément, c’est beau, c’est même très très beau. A découvrir donc, mais avec quelques réserves (plutôt finalement à conseiller aux néophytes en matière de super héros).
Neil Gaiman a prouvé depuis longtemps qu'il était un auteur de bd accompli ainsi qu'un grand écrivain. Dans cet esprit, je ne pouvais pas hésiter à acquérir "1602". Pourtant, à ma grande surprise, je n'ai pas du tout accroché à ce récit. La principale cause de mon désintéressement est dûe, je pense, au scénario en lui-même. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire qui, en somme, nous fait croire que nos super-héros existaient déjà à l'époque de la renaissance. Cette variante scénaristique ne m'a pas du tout convaincu. Surtout que dans mon souvenir, les pouvoirs de nos héros sont soit extra-terrestres ou soit dûs à un accident de laboratoire. Je concède que mon jugement n'est peut-être pas objectif, mais je dirais en ma faveur que ma culture comics a de grosses lacunes. De ce fait, certains détails m'ont peut-être échappés. Mais bon, les faits sont là, j'ai trouvé le résultat assez loufoque. Seul point positif : la trame du récit est bien menée et la narration est fluide. Le dessin de Andy Kubert est réussi. Son graphisme est dans la mouvance actuelle du comics. En résumé, cette bd est, pour moi, une grosse déception. Malgré cela, je ne la déconseille pas aux puristes mais je pense qu'elle séduira beaucoup moins les lecteurs de comics occasionnels. A vous de voir !
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