Redhand
Et le jour viendra. Le jour où il arpentera la surface de la terre. Il n'aura ni père ni mère. Il n'aura pas connu l'enfance. Un nomade? Un guerrier? Un redoutable tueur. Il naîtra adulte, sans lien de descendance avec les dieux. Et les dieux se détourneront de lui. Aveuglés, ils ne le verront pas. Bien qu'immenses, leurs pouvoirs ne l'affecteront point. Et il affrontera les dieux. Et il cherchera à les tuer, à abolir leurs pouvoirs et à les disperser en un nuage de poussières. Un homme sans enfance, sans père ni mère. Sans même un nom. Et ce jour viendra.
Amnésie Auteurs italiens Les meilleures séries terminées en 2015 Les Roux !
Pourchassés par un groupe de pillards, des chasseurs de reliques se réfugient dans un bunker à l’abandon. Ils y découvrent des cercueils de verre contenant des corps décomposés. Sur le point de succomber aux assauts de leurs poursuivants, l’un des chasseurs réactive les étranges machines du bunker, libérant ainsi un étrange allié qui éradique les pilleurs. Passée la fureur de l’affrontement, les chasseurs découvrent un jeune homme nu au physique de dieu grec. Décidant de ramener cet inconnu amnésique dans leur village, ils le baptisent Redhand. Si ce dernier est accepté par l’ensemble de la communauté après avoir héroïquement sauvé une mère et son enfant de la noyade, seul le shaman du village reste suspicieux à son égard... Mais une prophétie trouvée dans le bunker n’annonce-t-elle pas qu’un homme sans nom, né adulte, insensible aux pouvoirs et aux regards des dieux sera un jour le destructeur du dieu suprême ? Redhand est le tueur de dieux.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Juillet 2004 |
Statut histoire | Série terminée (tome 3 paru uniquement en intégrale ou numérique) 3 tomes parus |
Les avis
J’ai trouvé assez chouette l’univers dans lequel se développe cette série. Localisations géographique et temporelle complètement floues, jusqu’à ce que certains détails, à partir du milieu du deuxième tome, nous donnent quelques indications. Les décors sont plutôt réussis, le dessin de Mario Alberti est bon et intéressant (quelques petits défauts de proportion parfois, avec des corps allongés et une tête un peu petite). J’ai aussi bien aimé sa colorisation, très terne, donnant parfois à l’ensemble un air de crayonnés à peine retouchés, ce qui fait ressortir la chevelure rousse du héros, qui a des airs christiques. Par contre, la série avait été temporairement abandonnée, et a été ensuite reprise pour le troisième et dernier tome. C’est pénible pour ceux qui avaient acheté les deux premiers tomes, car cet album conclusif n’est disponible qu’en intégrale, ou en version numérique. Mais surtout, dessinateur et coloriste changent, ce que je n’aime pas dans une série, d’autant plus que les styles varient quand même – et qu’en plus j’accroche moins au dessin de Bazal et à la colorisation de Favrelle (à l’informatique, avec un rendu plus lisse et impersonnel). Quant à l’histoire initiée par Kurt Busiek, elle est plutôt bien fichue et accrocheuse. Le mystère qui entoure Redhand ne s’éclaircit que progressivement, en même temps que la civilisation que nous découvrons avec lui (il est amnésique) nous livre ses secrets. J’ai parlé de figure christique pour Redhand, mais l’expression pourrait paraitre malheureuse, car il agit plutôt en dénonçant un certain obscurantisme religieux, et n’hésite pas à massacrer ses adversaires (il est même redoutablement doué pour les combats à l’arme blanche !). Mais bon, le dernier album, scénarisé par Sam Timel, est clairement un ton en dessous des autres. On y trouve moins d’aspérités, une narration linéaire et sans trop d’attraits. Et le dénouement – qui se laisse deviner dans les grandes lignes d’assez loin, m’est apparu bâclé, avec certains côtés frôlant le n’importe quoi. C’est dommage, car la série avait un potentiel un peu gâché par cette conclusion bancale. La volonté de boucler la série, avec une équipe totalement remaniée, n’a pas donné un résultat qui me satisfait.
J’ai décidé de redonner sa chance à une série que j’avais bassement notée et je réécris entièrement mon avis. Un tome en 2004 puis un second en 2006 puis l’abandon de la série. Revirement de situation près de 10 ans après en 2015 avec la parution d’une intégrale qui comprend enfin la fin de ce récit. J’ai mis la main sur ce coffret joliment réalisé par l’éditeur avec un soin tout particulier. Le verdict n’est plus le même. Généralement, je suis très sévère avec des séries non terminées car en dépit de toutes les excuses, j’analyse toujours cela comme un manque de respect pour le lecteur qui a investi. Je ne souhaite surtout pas tomber dans le débat sur les affres de la création ou les accidents de la vie qui te détruise un auteur. Non, surtout pas. Je reprochais à cette œuvre d’être encore basé sur une prophétie de l’homme sans peur ni reproche dans un monde apocalyptique. La recette a été maintes fois utilisée. Cependant, j’ai toujours un intérêt à voir comment cela évolue dans un mélange science-fiction et héroïque fantasy. A noter également que nous avons à faire avec un héros totalement amnésique ce qui nous réserve des surprises. Il y a bien un travail sur le dessin dont la couleur rouge sera prédominante comme pour souligner une société brutale et sanguinaire. Le graphisme est particulier et cela lui donne un aspect presque unique. Il y a presque un charme du désuet. J’ai bien aimé le thème de celui qui défie les Dieux. Le déicide est une idée qui me plaît bien surtout en la comparant avec les préoccupations actuelles. En effet, si tous les hommes de la terre étaient débarrassés de leurs dieux, je pense que nous vivrions dans une société bien meilleure pour l’humanité entière. Tuer pour des chimères est chose assez courante de nos jours et cela dure depuis des siècles. Les hommes dans leur ignorance ont créé quelque chose qui n’existe pas. Alors, voici un homme plutôt charismatique qui les affronte en combattant les hommes obscurantistes. La religion est souvent utilisée comme un instrument de domination. Les enchainements manquent clairement de subtilité avec une absence manifeste d’homogénéité dans les différentes parties. Pourtant, globalement cela tient la route. On découvrira la vérité et forcément, cela sera assez intéressant. Pour l’achat, il ne faudra pas trop m’en demander. Le prix sera de tout façon assez dissuasif. En conclusion, une œuvre qui était oubliée et qui a été remis à jour.
Après la lecture des 2 premiers tomes. Un petit coup de coeur peu objectif, j'avais déjà bien apprécié Morgana du même scénariste. Je suis juste frustré de m'être arrêté après 2 tomes car il reste tellement d'inconnues. Le dessin s'est avéré très agréable, bien mis en valeur par une étonnante colorisation. Le scénario semble être le point fort de cette série, il semble être assez original et on sent que le scénariste en a sous le coude mais joue avec le lecteur. Il y a matière à faire quelques tomes encore certainement. En attendant, je m'impatiente de voir sortir le tome 3, signe que j'ai aimé cette série.
Un très bon premier tome J'ai découvert ce cycle par hasard et la couverture m'a tout de suite attiré. Le dessin est très fin, les couleurs habilement travaillées, avec une dominante des tons bruns et beige, ce qui donne un caractère particulier a l'ouvrage. L'histoire est assez classique c'est vrai mais reste très agréable à lire. L'originalité tient plus dans le découpage qui donne une part belle à l'action pure, et surtout dans la personnalité complexe de Redhand. A la fois humaniste et cruel (la fin du tome ne peut que nous l'assurer), conscient de ses talents guerriers mais plus passionné par la créativité artistique, déterminé et jusqu’au-boutiste ce qui ne l'empêche pas d'avoir de la pitié quelquefois (la femme d'Ator). Mais surtout farouchement indépendant dans sa manière de penser, évoluant de manière totalement insensible à la volonté divine, quoique prisonnier de ses décisions, qui apparaissent toujours radicales, ou l'hésitation n'a pas sa place. Une personnalité détestable, mais difficilement incompréhensible. Le décalage dans laquelle cet "ancien" se retrouve lui entraîne l'hostilité des populations qu'il ne demandait pourtant qu'à aider. Il devient des lors inconsciemment un tueur de dieux, un ennemi de l'ordre public. Une orientation qui lui semble imposée, pas délibérée, même si il ne semble pas crouler sous le désarroi et les questions existentielles..... Un homme qui veut vivre tranquille, mais dont l'environnement influence et continuera sûrement d'influencer le destin et la manière de penser. Très intéressant et donc à suivre de très près, j'attends impatiemment la suite.
Le premier opus de cette série vaut le détour. Tout d'abord ce qui frappe, c'est le choix des couleurs : le rouge domine (normal vu le titre "redhand"). Ensuite le scénario est très prenant : un vaillant guerrier, venu de nulle part, qui apprend très vite langages et techniques de combat, est recueilli dans un village somme toute assez pacifique et pieux... Les points forts de cette bd sont les combats sanguinolents (avis aux amateurs), un rythme assez soutenu et une fin bien trouvée... Vivement la suite. En outre, le découpage de cet album est assez réussi : les planches offrent indifféremment petits et grands strips, ce qui donne à l'histoire une souplesse dans la lecture. Côté négatif : la couverture de l'album, trop réductrice par rapport à l'histoire relatée et peu représentative graphiquement du héros, Redhand, dans ce premier opus. Un bon achat tout de même pour les vacances.
Alors, tout d'abord je trouve le dessin franchement bien le héros en rouge et blanc-gris et vraiment bien fait, merci Alberti! (en plus les couleurs sont vraiment agréables) Au niveau du scénario il y a la base un monde après l'apocalypse, sujet au demeurant classique mais bien traité par Busiek. Donc on a un héro qui ne se souvient plus de rien d'avant et qui ne sait pas pourquoi il super méga fort, bon je sais c'est classique voir commun mais ici c'est pas mal fait qu'en même. Donc franchement bien et on attend la suite avec impatience pour savoir ce que va devenir Redhand dans un monde qu'il ne connait pas et où il n'est pas le bienvenu. En plus c'est contre les dieux et moi je suis athée donc c'est parfait!
Une série fantasy qui démarre plutôt bien. Moi qui ne suis pas adepte du genre j’ai plutôt été séduit par cette collaboration américano-italienne. C’est péchu sans être crétin. Le personnage principal, malgré son caractère tout à fait archétypal, a un vrai charisme. D’un point de vue anthropologique, ça manque tout de même un peu de profondeur mais je ne pense pas que ce soit ce que recherchent spécialement les amateurs du genre. Le dessin est réussi même si le découpage manque par moment de lisibilité.
"Encore de la Fantasy !" me direz-vous... Oui, de la Fantasy, mais de la bonne Fantasy, ouf ! Mario Alberti m'avait impressionné avec Morgana, et il confirme avec Redhand. Son dessin est tout à fait extraordinaire, et les couleurs ne gâchent rien, au contraire (alors arrêtons de râler après les couleurs à l'info, ça peut être sublime. Suffit de se sortir un peu les doigts...) Le scénario est loin d'être réellement original, mais tout ce 1er tome est bien mené, l'aventure décolle bien, sans se poser trop de question. Très efficace. Attention cependant... Ce 1er tome est certes bon, mais je reste toujours très méfiant face à ces histoires de prophétie et de grands guerriers super forts qui vont se battre contre les Dieux. Ca pourrait tourner à du gros bill... ce que je n'espère pas bien-sûr aux vues des qualités de ce 1er tome.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site