Perdita Queen
Dans une ville dont la renommée n'est plus à refaire, Salem, des choses étranges sont constatées depuis plus de 300 ans.
Immortels Sorcières
Perdita, nouvelle concitoyenne, découvre l'atmosphère étrange de cette ville dont les mystères de sorcières sont encore si présents. Arrivée depuis peu, Perdita se trouve prise de visions. Des flashs de plus en plus morbides captent ses pensées et l'intrigue des meurtres en série, son attention. Très rapidement, l'histoire s'entrecoupe de flash back, qui nous entrainent dans un Salem 300 ans plus tôt, où la chasse au sorcier est quotidienne. Ainsi, le deuxième protagoniste principal de l'histoire est planté dans un même lieu à 3 siècles de différence.
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Date de parution | Novembre 1995 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Crisse n’innove pas vraiment avec cette histoire, qui mêle passé et présent, en introduisant du fantastique dans une intrigue policière (autour d’un serial killer). Mais c’est globalement bien fichu, dynamique, même si parfois les nombreux allers-retours entre les deux époques hachent un peu le récit, et si les rebondissements sur la fin sont un peu balancés en rafale (façon who dunnit ?), pour un final un peu bâclé (je m'aperçois en l'avisant que cet album a connu une sorte de suite, mais les avis ne m'encouragent pas à aller la découvrir !). Disons que c’est une lecture sympathique, dont l’intrigue sera vite oubliée, mais qui procure un bon moment de lecture. Le dessin est du Crisse classique, on aime ou pas. Si les héroïnes sont forcément outrancièrement pulpeuses (c'en est presque caricatural), Perdita n’est pas forcément habillée comme une bimbo (contrairement à la couverture de l’édition originale dans laquelle j’ai lu l’histoire). Je n’ai par contre pas aimé les chevelures, énormes et « flottantes » (me donnant l’impression que Perdita portait une visière !). Une lecture d’emprunt, sans prétention, mais pas désagréable. Il ne faut pas en attendre trop quand même.
J’ai découvert Crisse avec cet album, une petite claque à l’époque. Je viens de le relire et il garde toute ma sympathie, l’un des meilleurs lus de son auteur (avec les 2 premiers Kookaburra ;) ). La nostalgie a bien du jouer mais j’ai eu beaucoup de plaisir à m’y replonger. On (re)connait les tics de l’auteur mais ici ça passe plutôt bien je trouve, un peu moins racoleur que d’autres de ces œuvres (malgré la couverture de 95), une narration bien maîtrisée et on a droit à de chouettes couleurs d’Anyk. Un petit thriller fantastique qui se passe à Salem, alternant passé-présent, bien mené. L’album vieillit bien, c’est rapide et efficace. A noter une suite « Griffin Dark »tout simplement à éviter !!! Du coup un 4* généreux pour les bons souvenirs et que l’histoire s’autosuffit.
Crisse s'essaie au thriller fantastique et le résultat est plutôt réussi. On reconnais sans peine le joli graphisme rond et coloré de l'auteur. Le scénar est bien mené, gérant à la fois le suspense et la narration. Les personnages sont bien travaillés même si Crisse abuse légèrement sur le nombre de jolies femmes (on ne se refait pas). Au final, voici un one-shot que l'on peut se procurer les yeux fermés. PS : Il existe une suite, Griffin Dark, fort mauvaise et en rien nécessaire à la lecture de Perdita Queen.
Crisse a souvent déchaîné les passions dans le monde des bdphiles. Il y a ceux qui succombent à ces histoires aidées par des créatures féminines magnifiques et ceux qui déplorent tout ces procédés machiavéliques et ô combien perfides. Je dois avouer que mise à part la formidable saga Kookaburra, peu de ses œuvres m'ont plu mais je reconnais à l'auteur beaucoup de talents. Perdita Queen fera exception à cette mauvaise liste car c'est véritablement un one shot de qualité entre le thriller et le fantastique. Et là encore, on peut légitimement se poser la question de savoir pourquoi l'auteur a abandonné cette série au profit d'autres qui ne le valaient pas... Force est de constater que quelque fois, on fait des choix qui ne sont pas les bons. C'est humain de se tromper. Cela rend cet auteur très sympa dans mon imaginaire.
Une entrée fracassante dans les années 80, les costumes et les coiffures de l'époque au détail près, c'est peut-être la seule chose qui m'ait vraiment plu. Les personnages se ressemblent un peu trop, mais c'est récurrent chez Crisse, sinon les couleurs sont gaies et la grande quantité de détails est agréable et offre un bon visuel. Concernant le scénario c'est vu et revu, sans aucune surprise. Je me suis ennuyée au point d'avoir envie que ça se termine vite. Il y a bien un peu d'humour mais distillé au compte-goutte et la narration n'a rien de particulier. Ça se laisse lire et c'est surtout vite oublié.
2 héroïnes typiques de chez soleil, une intrigue policière sur fond mystico-fantastique, voilà le décor de cette BD. Ca se lit rapidement, il n’y a pas à se faire de nœud au cerveau pour suivre l’histoire. Ca détend, mais ça ne risque pas de me marquer. Le final ne m’a pas franchement séduit non plus. En résumé, j’ai trouvé cette BD divertissante, mais elle va rentrer dans la catégorie des vite lue, vite oubliée. Et je ne pense pas la relire un jour….
Un très bon mélange entre polar et fantastique. Même si c'est une série abandonnée je trouve que ce tome se suffit à lui-même. Il y a pas de frustration quand on arrive à la fin (à l'inverse des Feux d'Askell ><). J'adore du début à la fin le dessin de Crisse, j'adore les héroïnes même si, pour citer des remarques largement fondées issues d'autres avis, elles ont des "corps de mannequins, des grosses lèvres et des coiffures géantes". C'est ça qui est bien ! Quant a l'univers crée j'ai pas de reproche à faire, les dessins me font complètement basculer dans le monde imaginé par Crisse. Comblé ! Le scénario est captivant, quand Crisse alterne passé et présent c'est fait avec brio, ça tache pas c'est du bon boulot. Perdita Queen est donc une très bonne Bd avec une ambiance mystérieuse et des filles sublimes, c'est baroque, décadent. 4 étoiles donc, on va pas en mettre 5 pour une série abandonnée surtout quand on sait que l'auteur préfère se consacrer à Atalante (passe encore), Ishanti (la catastrophe...), faut pas pousser mémé dans les orties. Dommage Crisse tu tenais peut-être là ton chef-d’oeuvre ! Ps: (l'avis porte uniquement sur Perdita Queen, j'ai pas lu Griffin Dark qui parait-il serait une "suite")
Crisse aux commandes du scénario (qui à première vue avait l'air fort intéressant) et du dessin, il ne m'en fallait pas plus pour au moins jeter un oeil à cette bd ! Etant très admirative de son coup de crayon, je ne peux qu'applaudir ce graphisme ! Evidemment, si on prend Atalante aujourd'hui, le graphisme est bien meilleur, mais là c'était déjà loin d'être mauvais. Le graphisme est dynamique, regorgeant de finesse, c'est très beau. Ce que j'apprécie tout particulièrement dans le dessin de Crisse, c'est cette douceur qu'il exprime dans les mouvements du coeur, qui sont assez fluides. Quant au scénario, il est vraiment bien mené, c'est la deuxième fois que je lis une bd et en arrivant à la fin, je me dis "déjà finit?" On est tenu en haleine du début à la fin, par ce mélange de polar et surnaturel. De plus, les alternances d'époque sont bien appropriées, jamais lourdes ni inutiles. C'est dommage, cet album perd de son intérêt, puisque la série est abandonnée ! Crisse, dans une interview que j'ai lue il y a quelques temps, déclarait que Perdita Queen était selon lui, sa meilleure BD à ce jour. Je crois bien que je suis de son avis.
Un peu comme Ro, le dessin de Crisse m’a quelque peu agacé par son côté "too much" (surtout les chevelures "débordantes"). Sinon, c’est à mon avis un des meilleurs albums de Crisse, scénaristiquement parlant. Le découpage est très bon et le chevauchement entre les deux époques est bien construit. De plus, l’histoire est intrigante et le sujet bien maîtrisé. Les mauvaises langues diront que Crisse a le défaut de ne jamais finir les séries qu’il entame, ce à quoi je répondrai qu’ils n’ont pas tort ! Ceci dit, bien que la fin reste ouverte pour une suite éventuelle, cet album se suffit à lui-même. On pourrait d’ailleurs voir "Griffin Dark" comme la suite logique à "Perdita Queen". Toutefois, le scénario de ce tome est complètement inintéressant. Par contre, il permet de découvrir le trait fabuleux de Stanley (alias Pierre Alary) ...
Perdita Queen fait partie des BDs où le dessin de Crisse m'a le plus agacé : sa façon de dessiner les femmes toujours de la même manière, avec leurs corps de mannequins, leurs grosses lèvres et leurs coiffures géantes, ça ne convient pas du tout à mon goût avec ce scénario un peu sérieux. Car concernant l'histoire, elle n'est pas mal, avouons-le. Et pour une fois également, la narration de Crisse est bonne, ce qui permet d'apprécier le tout à sa juste valeur. Un scénario assez bon, un dessin en principe bon mais tellement agaçant à mon goût, ça donne en définitive une BD qui se lit bien mais qui ne m'a pas plus marqué que ça.
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