Chevalier Ardent
Les aventures d'un preux chevalier du Moyen Age.
Best of 1970-1979 Casterman Journal Tintin Mythes arthuriens
Au temps du roi Arthus, le jeune fils du seigneur Eleuthère de Walburge rêve de devenir Chevalier de la Table Ronde. Combattant l'injustice et parfois se confrontant à des phénomènes surnaturels, il tentera tout pour parvenir à son but et conquérir le coeur de sa bien-aimée. Cette grande fresque aux épisodes mouvementés nous fait découvrir un Moyen-âge assez proche de la réalité, mêlant scènes de batailles meurtrières et séquences pleines de tendresse. L'auteur nous permet d'entrer dans un monde où le rêve et la réalité se mêlent. Très documentée, la série comporte beaucoup de détails insolites.
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Date de parution | 1970 |
Statut histoire | Une histoire par tome 20 tomes parus |
Les avis
J'ai découvert chevalier ardent Dans la corne de brume dans un périodique tintin Mon album préféré La harpe sacrée Dommage qu'il n'y ait pas eu d'album après la mort de François craenhal C'est ma série preferee
J’avais feuilleté quelques albums il y a longtemps – sans m’y accrocher ni en avoir gardé de grands souvenirs –, et je viens de lire un album, « Les murs qui saignent ». Peut-être atypique, car dernier de la série, paru longtemps après le cœur de celle-ci. Bon, toujours est-il que je n’ai pas trouvé dans mes lectures de quoi m’enthousiasmer, à la hauteur de ce qu’ont ressenti beaucoup des lecteurs de la série sur ce site. On a là quelque chose qui est proche de la vision du moyen-âge véhiculé par les studios américains durant l’âge d’or d’Hollywood (à l’époque où Robert Taylor incarnait LE héros médiéval). C’est-à-dire qu’il y a un mélange de détails relativement précis, au niveau des costumes, de certains comportements, mais c’est aussi un moyen-âge folklorique, ni précis chronologiquement ou géographiquement. Un moyen-âge éternel et quelque peu imaginaire – avec quelques clins d’œil à une version merveilleuse du moyen-âge, la légende d’Arthur (le roi s’appelle Arthus, et Ardent par son comportement exemplaire est le prototype du chevalier de la table ronde). C’est d’ailleurs peut-être cet aspect qui sauve la série, ce côté anhistorique et naïf (même si pour ce dernier point certaines intrigues, certains dialogues sont quand même décevants). Mais voilà, les histoires sont un peu faibles, les personnages pas franchement crédibles. Et les quelques apports de fantastique (au point que le dernier tome a quelques touches de « médiéval fantastique ») ne m’ont pas non plus convaincu. Avec un dessin sans doute plus moderne, moins « image d’Epinal » (en tout cas bien meilleur !), cette série ressemble par certains côtés à Prince Valiant. Ma note sera d’ailleurs la même pour ces deux séries (note réelle 2,5/5).
J'ai reçu un jour d'une amie de ma mère un tas d'anciennes BD que plus personne ne lisait... et au milieu de ce tas, 2 albums de Chevalier Ardent : La Corne De Brume et Le Trésor Du Mage. J'ai bien du laisser passer plusieurs mois sans y toucher, puis un jour où je n'avais rien à faire et surtout plus rien à lire, j'ai ouvert La Corne De Brume... et j'ai tout de suite accroché ! Les scénarios sont excellents avec certains assez "adultes" et le dessin, magnifique, avec des personnages charismatiques, des décors grandioses avec de belles couleurs (pas comme ces bouillies de colorisations informatiques made in Éditions Soleil) ne me parait pas du tout vieillot pour l'âge de cette série. J'ai eu avec cette BD un véritable coup de cœur. J'ai eu la chance ensuite de trouver petit à petit les autres tomes dans une boutique d'occasions et je rentrais direct chez moi pour savourer chaque épisode (mes préférés étant La Loi De La Steppe, La Dame Des Sables et Les Cavaliers De L'apocalypse) Je classe cette série numéro 1 de ma BD thèque!
Encore une vieille série qui a fait son temps et qui est désormais totalement dépassée. A part la nostalgie je ne vois pas ce qui pourrait donner envie de lire Chevalier Ardent de nos jours. C'est quand même assez ringard. Le scénario, sans être d'une nullité affligeante, n'est pas franchement captivant et les dessins sont vraiment datés.
Avec ce héros crée en 1966, François Craenhals, déja connu pour les séries Pom et Teddy puis Les 4 As, pouvait rivaliser avec le Prince Valiant d'outre-atlantique. Probablement ma fascination et mon intérêt pour le médiéval et la chevalerie viennent de Chevalier Ardent que j'ai découvert dans Tintin, c'était l'un de mes héros préférés avec Bernard Prince, Tounga, Michel Vaillant, Olivier Rameau puis Buddy Longway... toute une époque de Bd au ton héroïque et aventureux, et aux belles qualités humaines. En Europe, les bandes médiévales réalistes étaient moins nombreuses dans les années 60 qu'elles ne le sont maintenant, sauf dans les petits formats comme Ivanhoe, Oliver, Lancelot ou Ogan.... Craenhals lance donc Ardent de Walburge, qui dans les premiers épisodes, est un "damné fol", un jouvenceau ayant tous les défauts de l'adolescence, effronté, audacieux, obstiné et fier ; la bande saura très justement faire évoluer le personnage au fur et à mesure qu'il prend de l'âge. Dans un Moyen Age de Table Ronde, il grandit, s'assagit et connaît l'amour courtois auprès de la douce Gwendoline, fille du roi Arthus. Leur amour devient plus fort au fil des années, mais Arthus voit d'un mauvais oeil cette idylle, il la tolère cependant en éprouvant la loyauté d'Ardent qui accomplit des missions dans de lointaines contrées, et pour le garder soumis à son autorité, Arthus lui offre le grand fief ardennais de Rougecogne, faisant ainsi d'Ardent son plus puissant vassal. Au fil des épisodes, dont les meilleurs sont incontestablement les 3 premiers ("le Prince Noir", "Les Loups de Rougecogne", "la Loi de la steppe"), Craenhals décrit ces démêlés entre Ardent et ce roi tout puissant, adepte des combines politiques ambiguës, au sein d'ambiances tendues et fantastiques, avec notamment l'apparition d'êtres étranges comme le mage Thamatos ; un cap est d'ailleurs franchi en 1970 avec l'épisode "le Secret du roi Arthus", et cet aspect un peu tourmenté culmine avec des épisodes comme ''Les cavaliers de l'Apocalypse'' ou ''Le Passage'', où le découpage en pleine page très travaillée exprime le cauchemar. La série ira en même temps vers un aspect de plus en plus fantastique, après quelques épisodes de transition un peu fades. De plus, et c'est là toute la subtilité de la série, au contraire des autres Bd médiévales comme Jhen (Xan), Vasco ou Les Aigles décapitées, Chevalier Ardent évolue dans un Moyen Age totalement fictif, sans aucune référence à des événements réels, et aucun personnage historique célèbre n’apparaît ou n'est cité ; le Prince Noir qui donne son titre au premier récit, n'est pas le grand prince anglais fils d'Edouard III que l'on connaît, mais un seigneur félon imaginaire. Seuls le contexte d'époque, les décors et les costumes empruntent au Moyen Age. Malgré ça, c'est une des plus belles réussites du genre qui exploite une chevalerie pleine de loyauté, de vertus, mais aussi de cruauté ; cet élément est étrangement bien présent dès le début, alors que la bande paraissait dans un journal pour jeunes, mais je crois qu'au fil des années, Craenhals a voulu toucher un public un peu plus âgé. Les intrigues sont recherchées et passionnantes, le dessin nerveux et soigné. Une série aujourd'hui recherchée et bien cotée, je la recommande vivement.
Chevalier Ardent est vraiment mon héros préféré depuis 40 ans ! Ses aventures sont charmantes, fascinantes et merveilleuses. Craenhals est, certainement, l'un des plus grands artistes de B.D. Son dessin est très attirant. Peut-être qu'il n'est pas aussi précis que celui de Jacques Martin ou de E.P. Jacobs, surtout pour les bâtiments (châteaux, citadelles) ou pour les paysages, mais, d'un autre côté, les expressions et les émotions des personnages, en particulier Ardent et Arthus, sont beaucoup plus efficaces et expressives. Les personnages sont plus vivants, ils te touchent dans le coeur. Pour les scénarios, on a de très belles histoires qui t'attirent du début à la fin. Elles sont à la fois excitantes et tristes, mais d'un charmant chagrin. C'est une vraie saga, une vraie épopée. Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de lire les quelques derniers albums, que j'espère avoir un jour, mais les albums que je préfère parmi ceux que j'avais déjà lus, plusieurs fois, sont "Les loups de Rougecogne", "La corne de brume", "Le secret du roi Arthus", "La dame des sables", "La princesse captive", "Les chevaliers de l'apocalypse". J'aime bien Francois Craenhals, et je regrette beaucoup de ne pas avoir pu le rencontrer dans sa vie. Comme je l'espérais !
A mon goût, Chevalier Ardent est une Bd du même niveau que Thorgal, bien que méconnue. Comme cette dernière, la série est assez inégale. Les premiers tomes sont un peu faiblards et reflètent assez bien les Bds de l'époque avec un héros simple aux motivations pas compliqué, genre Tintin. Avec le sixième volume de la série, " Le secret du roi Arthus", il se passe quelque chose. Les personnages gagnent énormément en profondeur. Le triangle amoureux, entre le roi Arthus, sa fille Gwendoline et notre héros prend de la dimension. Autant le roi gouverne avec bienveillance mais aussi avec cynisme, autant il sombre dans l'irrationnel, voire dans la folie, dès qu'il s'agit de sa fille. En même temps, le graphisme prend des libertés par rapport à l'école belge et certaines planches sont magnifiques. A mon avis, c'est le vrai point de départ de la série. "Le trésor du mage" est un épisode de transition. Avec "La Dame des sables", on a un excellent cru. L'orientalisme de cet épisode permet à l'auteur de montrer son aptitude à donner une dimension onirique à ses histoires. On retrouve cette dimension dans certaines histoires courtes comme "La passeur" publié en 1973 dans le journal Tintin et repris dans un album "Sang de Boeuf". "L'ogre de worm" est un excellent épisode de transition. Par rapport aux premiers épisodes, l'intrigue est nettement plus sophistiquée et notre héros ne se contente pas de foncer dans le tas. "La princesse captive", "La révolte de vassal" et "Les chevaliers de l'apocalypse" sont pour moi des albums de pur génie. L'histoire met en scène la folie du roi Arthus, manipulé par un personnage mystérieux qui mènera son royaume, et peut-être le monde au bord de la destruction. Dans "Les chevaliers de l'apocalypse", le graphisme atteint des sommets. Profitant de la démesure du scenario, l'auteur accède à une liberté graphique digne des Frank Miller. Une fois le diable vaincu, la série s'oriente vers quelques épisodes assez zen. La mode est aux bds historiques et l'auteur se documente sur la vie du moyen-âge et nous livre des histoires qu'il espère vraisemblables. Comme bien des auteurs, Craenhals a du mal à terminer la série et globalement l'intrigue piétine un peu avec des épisodes inutiles comme "L'arc de Saka".
Une série assez inégale, mais pleine de charme. Les héros de BD ont beau souvent être jeunes, beaux et rebelles, ils affichent rarement un tel degré d'aspiration à la liberté. Toute la série est construite sur le hiatus entre la soif d'absolu, de vérité, de totale indépendance d'Ardent du Walburge et les obligations de sa caste dans une société codifiée où personne au fond, même le roi, n'est libre. Malgré des invraisemblances historiques -notamment la stature du roi, véritable chef d'Etat moderne, dans un 11e siècle totalement féodal- la série rend assez bien la brutalité de cette époque et la sauvagerie de paysages encore menaçants. Mes tomes préférés : - les Loups de Rougecogne : Ardent, jeune coq indomptable, est envoyé au casse-pipe par mesure de rétorsion. Il doit mettre au pas trois barons arrivés à la force de l'épée. Il y fera montre des qualités d'un grand stratège. Une belle partie d'échecs psychologique. - la Corne de Brume : une sorcière a hypnotisé Ardent et peut prendre à distance le contrôle de sa personnalité en sonnant de la Corne de Brume. Le sommet d'angoisse de la série, dans les paysages polaires de la terre viking. - le Passage : Ardent fait bâtir son château. Il est arrivé, rangé, normalisé. Mais à l'aube de sa vie d'adulte, il s'offre une dernière escapade, folle et magnifique, avec Gwendoline, la femme de sa vie, qu'il ne pourra jamais épouser... Elle est la fille de son roi. Comment Craenhals, qui a par ailleurs commis des "4 As" en série, a-t-il pu, en parallèle, tisser cette série subtile et envoûtante ? Un grand souvenir BD de mon enfance.
Cette bande dessinée a bercé mon enfance. Je l'ai découverte par hasard vers 11-12 ans dans la bibliothèque municipale de ma ville natale. Grand amateur du "haut Moyen-Âge" et faisant de nombreuses recherches sur la chevalerie, les légendes Arthuriennes et sur les moines-chevalier (Templiers et hospitaliers) notamment dans ma région (le Haut QUERCY berceau ma famille maternelle). L'élégance des dessins sans montrer le geste vif et violent (comme la plupart des BD actuelle) et le contexte du scénario, en font une bande dessinée vraiment de référence aussi bien que celles beaucoup plus connues comme TINTIN ou ASTERIX ou même LUCKY LUKE. Ce sont des auteurs de la même période. Il faut savoir que la première apparition de CHEVALIER ARDENT s'est faite en janvier 1966 dans le n°1 du JOURNAL DE TINTIN. Ceci explique peut être cela. C'est une génération de dessinateurs très complet et évolutif dans le temps, sans être indémodable pour autant. Comme je l'ai dit, je pense que François Crenhals a voulu expliquer sa vision du Moyen-Âge, d'ailleurs, il disait que le Moyen-Âge n'était franchement pas sa passion première durant son enfance. Pour lui, quand il était enfant, le Moyen-Âge se contentait de dates, de guerres et de chevaliers et princesses, c'était tout. Plus tard, il se passionna pour cette période et à garder ce côté romanesque de l'époque, et montrant une foule d'indice sur ce que pouvait être cette période avec une finesse presque enfantine et naïve. Ses dessins se rapprochent beaucoup des ouvrages de Corneille, où le code d'honneur, de loyauté et fidélité passaient avant tout. Il n'oublie pas non plus les difficultés des plus démunis, et le rapport du servage par rapport au suzerain. Il n'oublie pas non plus les manipulations du pouvoir et les intérêts du roi, du royaume et de ses seigneurs. Tout y est, de manière peut être "naïve et romanesque" mais juste et accessible à tous. Je recommande particulièrement cette BD.
Je ne suis pas un grand fan des histoires de chevaliers et c'est sans grand enthousiasme que j'ai emprunté cinq intégrales du 'Chevalier Ardent' à la bibliothèque. J'avais été uniquement attiré par les titres des albums qui m'intriguaient beaucoup et je ne m'attendais pas à quelque chose de bon. Surprise ! J'ai bien aimé la série que je trouve passionnante. Bon. Les sujets traités ne sont pas très originaux (le tournoi, les croisades, sauver une princesse enlevée, etc.), mais il y a un petit quelque chose qui fait que je prends un certain plaisir à lire 'Chevalier Ardent'. C'est peut-être à cause du dessin de Craenhals que je trouve bon ou encore parce que certains personnages sont plus complexes que l'on pourrait le croire (le roi notamment qui est d'ailleurs le meilleur personnage de la série). Je termine en disant d'éviter les albums parus à la fin des années 80 et dans les années 90. Ils sont réellement ennuyeux. Heureusement que le dernier album relève le niveau.
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