Chevalier Ardent

Les aventures d'un preux chevalier du Moyen Age.
Best of 1970-1979 Casterman Journal Tintin Mythes arthuriens
Au temps du roi Arthus, le jeune fils du seigneur Eleuthère de Walburge rêve de devenir Chevalier de la Table Ronde. Combattant l'injustice et parfois se confrontant à des phénomènes surnaturels, il tentera tout pour parvenir à son but et conquérir le coeur de sa bien-aimée. Cette grande fresque aux épisodes mouvementés nous fait découvrir un Moyen-âge assez proche de la réalité, mêlant scènes de batailles meurtrières et séquences pleines de tendresse. L'auteur nous permet d'entrer dans un monde où le rêve et la réalité se mêlent. Très documentée, la série comporte beaucoup de détails insolites.
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Date de parution | 1970 |
Statut histoire | Une histoire par tome 20 tomes parus |
Les avis


Chevalier ardent me rappelle à mon adolescence. Histoire de chevaliers au moyen âge et d’un idéaliste. Ca me changeait de l’univers de "Tintin" ou d’Astérix avec un dessin tout aussi classique mais à la couleur plus vive et moins policée. Pourtant avec le temps l’intérêt s’émousse. Certes le scénario est correct, le dessin classique avec quelques ratés dans les mouvements, mais le héros est attachant, un peu chien fou et on pardonne volontiers à ce vieux héros la fougue de sa jeunesse. Les premiers tomes sont même très prenants, pourtant avec le temps la routine s’installe et il est difficile de retrouver après 7 tomes une fraîcheur et un enthousiasme. Notre héros a beaucoup baroudé et finalement est moins crédible dans son idéalisme avec tout ce qu’il a vécu. Quelques précisions sur les premiers tomes que j'aime encore relire à l'occasion, les loups de Rougecogne me semble le meilleur album, c'est le second, c'est celui dans lequel on le découvre et celui qui me semble le plus "juste", le premier (le prince noir) donne le début de l’histoire mais est léger dans l’histoire. Les histoires de voyages, politiques, de fiefs, qui vont suivre sont plus dans le gout de l'aventure pour jeune adolescent. Le passage chez les barbares du nord avec leur corne de brume est agréable et est à mon sens le second meilleur album. Par la suite tout ce qui vient après le secret du roi Arthus me parait du simple domaine de jeunesse, c’est pas très plausible et çà fait plus héros du moyen âge pour enfants qu’autre chose. A garder pour les collectionneurs avec des prix élevés pour les EO mais pas obligatoire si on a plus de 20 ans !

C'est vrai que c'est simple et par le dessin, d'un classicisme à toute épreuve, et par le mode de narration. Mais est-il vraiment indispensable de chercher midi à 14 heures ? Moi en tout cas, je n'ai pas perdu l'attachement de mes 12 ans pour cette série qui m'a fait découvrir le Moyen-Âge et la BD (ah, l'image du nain s'empalant sur le coffre dans "le trésor du mage"... elle m'est revenue pendant un certain nombre de nuits au cours de ces 25 dernières années!). Et je crois même que j'ai été amoureux de Gwendoline avant de l'être de Sophie Marceau dans "la boum" - c'est tout dire ! Ceci dit, j'ai une très forte préférence pour les couvertures des éditions originales - qui a inventé le vert standardisé et surtout cette typo affreusement balourde des rééditions ? Je ne suis pourtant pas fétichiste ni collectionneur pour un sou, mais dans ce cas-là je trouve que ça vaut le coup de mettre la main sur les éditions historiques (pas toujours facile).

Ardent, fils d'Eleuthère de Walburge, fait son apparition dans l'hebdo Tintin n° 1, 21ème année, du 4 Janvier 1966. J'avais 12 ans, adorais les histoires de chevalerie... Vous pensez bien si j'ai plongé dans cette série avec délices. De grands combats (pas trop) courtois, de fantastiques duels, des chevauchées, des attaques, des embuscades... En un mot : sluuuurp !... Jusqu'au jour où Craenhals a fait intervenir fantastique, mysticisme. Que l'on fasse ressentir ces mystères tout comme les croyances au Moyen-Age, d'accord, mais balancer de la quasi science-fiction dans certains opus : non !... Néanmoins, j'ai senti que Craenhals a dû prendre bien du plaisir à "travailler" sur cette épopée. Ardent, au début, est une sorte de grand adolescent. Tout comme le graphisme de l'auteur, il va devenir plus réaliste, se bonifier. Qui plus est, en plus d'une importante documentation qui confère à la série une sorte "d'authenticité", Craenhals traite très bien par son trait la description des sentiments. En quelques traits, le personnage vous fait comprendre ce qu'il ressent ; et ça, ce n'est pas donné à tout le monde de le réussir par le dessin. Ardent ?... C'est la geste d'un grand adolescent qui rêve d'accéder à la cour du roi Arthus. C'est une grande et belle série au style "d'hier", certes, mais qui arrive encore à me charmer à la lecture de certains opus. J'aurais voulu mettre "4". Mais les diverses incursions dans le fantastique -qui ne me plaisent pas- ont justifié ma note finale. Drôlement bien foutu, quand même !...


Chevalier Ardent fut l'une des meilleures séries sur la période du Moyen-Age. Créée en 1966 par l'un des maîtres belges de la BD, elle a connu un grand succès populaire, sans pour autant faire de son auteur, le regretté François Craenhals, une star du 9ème art. L'intérêt des lecteurs s'est ensuite affaiblie, car le sujet n'avait plus vraiment la cote. Les histoires brassent tous les thèmes relatifs au Moyen-Age, des tournois à la vassalité, en passant par l'amour courtois ; la série a souvent frôlé le merveilleux, côtoyé le mystique. Malgré un dessin relativement simple, un peu plus réaliste que son autre série-phare Les 4 As, Craenhals n'a pas vraiment su faire évoluer son trait, qui n'est toutefois pas désagréable à l'oeil, grâce à des couleurs assez vives, ce qui faisait de sa série une imagerie assez naïve du Moyen-Age.
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